Je ne qualifierai pas ce roman de "coup de coeur" car c'est une expression que je vois partout, tout le temps et qui perd donc toute signification pour moi. Il est autre.
Dès les premières pages, @ferdicolonna, à travers son écriture, fait preuve d'un style tout à fait remarquable, alliant les figures ( de style ) aux grossièretés, le choix des mots aux scènes tantôt drôles tantôt émouvantes.
Il n'y a pas de place ici pour la pitié ou la bienpensance. le narrateur dit les choses comme elles lui viennent, et ça fait du bien 😎
Enfin ! Enfin un roman ayant pour thème le handicap ( ou l'invalidité, si vous préférez) loin de toute la mièvrerie habituelle, dégoulinante et parfois écoeurante. Seules les personnes souffrant de handicap peuvent se permettre ce genre de remarques dans notre société, et comme c'est mon cas, je peux 😁.
Le narrateur est à la fois cynique, drôle et lucide sur
La Vie et la maladie dont il souffre.
Mis à l'écart malgré lui de par sa situation, il se fait l'observateur de l'hypocrisie de la société actuelle.
"Invalide", "un valide", et toutes les parties qui commencent par le pronom indéfini "un(e)"...
Y a-t-il une raison à ce choix ? Y a-t-il quelque chose de précis, de définie, derrière ce un(e)? La Personne avant l'Invalide ? L'être ne se résumant pas à la Maladie... 💫
Je vous conseille fortement ce roman, qui pour moi, fait partie de la Littérature "décapante ".
Perso, je valide 😉(jeu de mots pourri, mais j'assume 😁)