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Citations sur Méditations poétiques : Nouvelles Méditations poétiques (58)

Ainsi, lorsque notre âme, à sa source envolée,
Quitte enfin pour toujours la terrestre vallée,
Chaque coup de son aile, en l'élevant aux cieux
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La liberté du faible est la gloire du fort.
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Mais le monde, à l'orgueil, est un livre fermé.
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On voudrait revenir à la page où l'on aime
Et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.
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Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages
Dans la nuit éternelle emportée sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
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Relevez donc ces fronts que l’effroi fait pâlir !
Ne me demandez plus s’il faut m’ensevelir ;
Sur ce corps qui fut moi quelle huile on doit répandre ;
Dans quel lieu, dans quelle urne il faut garder ma cendre.
Qu’importe a vous, à moi, que ce vil vêtement
De la flamme, ou des vers, devienne l’aliment ?
Qu’une froide poussière, à moi jadis unie,
Soit balayée aux flots ou bien aux gémonies ?
Ce corps vil, composé des éléments divers,
Ne sera pas plus moi qu’une vague des mers,
Qu’une feuille des bois que l’aquilon promène,
Qu’un atome flottant qui fut argile humaine,
Que le feu du bûcher dans les airs exhalé,
Ou le sable mouvant de vos chemins foulé !
(La mort de Socrate)
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"Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
[...]

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !"
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Accourez maintenant, amis, épouses, mères
Venez compter vos fils, vos amants et vos frères
Venez sur ces débris disputer aux vautours
L'espoir de vos vieux ans, les fruits de vos amours !
Que de larmes sans fin, sur eux vont se répandre
Dans vos cités en deuil, que de cris vont s'entendre
Avant qu'avec douleur la terre ait reproduit
Misérables mortels ! ce qu'un jour a détruit !
(Après la bataille)
Les Préludes
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Tes deux mains sont deux corbeilles
Qui laissent passer le jour ;
Tes doigts de roses vermeilles
En couronnent le contour.
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Fleur qui décores la ruine
Sans un regard pour t'admirer !
Je cueillis ta blanche étamine,
Et j'emportais sur ma poitrine
Tes parfums pour les respirer.
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