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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il est 18h11 et nous sommes le 288eme jour de l'année. J'écris ici ma 81eme critique depuis le 1er janvier et je vous parle aujourd'hui de ma rencontre avec un être extraordinaire – j'aime le mot extraordinaire – Edward.

Je viens de partager 600 heures de sa vie et j'adorerai être a la place de Donna et devenir moi aussi sa voisine. Edward à 39 ans, vit seul dans sa petite maison et nous découvrons son quotidien répétitif. Il est atteint de TOC (comprenais troubles obsessionnels compulsifs) et d'un syndrome d'Asperger. Il note donc tout : son heure de réveil, fait ses courses exactement à la même heure, regarde la même série chaque soir à 22h et tout changement dans son quotidien est pour lui très difficile. Et pourtant pas une seule seconde, on s'ennuie. J'ai d'ailleurs dévoré les 300 premières pages en une après-midi, puis j'ai décidé de freiner ma lecture pour savourer la fin.

Edward est touchant mais surtout tellement attachant. Il nous livre sa vie, ses réflexions toujours tellement juste, sa maladie, ses moments de bonheur comme ses doutes et ses peines. L'écriture de Craig Lancaster est juste, drôle et ce premier roman consacré à Edward tellement magnifique.

Il me faut maintenant moi aussi débuter une nouvelle pochette a la couverture verte et adresser une lettre de réclamation aux éditions Milady.
« Chère team Milady,
J'ai passé un excellent moment avec Edward et à peine après avoir refermé la dernière page du livre, il me manque déjà. Craig Lancaster a donné deux suites à ce magnifique roman : Edward Adrift (paru en 2013) et Edward Unspooled (paru en 2016). Moi qui comme Edward aime les faits, vous ne pouvez pas me laisser sans connaitre les dates d'une éventuelle traduction et parution en version française. Il me faut savoir comment sa relation avec Donna va évoluer, comment va se passer son nouveau travail et sa vie sans son père. J'ai beau essayé d'être une femme d'un pragmatique éclairée comme cette brave Docteur Buckley, il me faut ici une réponse précise.
Merci en tout cas pour cette belle publication et au plaisir de lire d'autres romans comme celui-ci.
Cordialement,
Anne-Sophie. »

Il est 18h39, nous sommes toujours le 288eme jour de l'année et je ne peux finir cette critique sans remercier chaleureusement Price Minister et son opération Matchs de la Rentrée Littéraire #MRL18 #Rakuten, la librairie Gilbert Joseph qui m'a fait parvenir ce roman très rapidement et puis les éditions Milady qui ont publié cette petite pépite que je vous conseille vraiment.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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J'ai énormément apprécier ma lecture. Je me suis beaucoup attachée à Edward, Donna et Kyle. Un peu moins au père d'Edward même si ce qu'il lui arrive m'a fait un petit pincement au coeur.
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur. Elle est fluide et son roman se lis assez vite. Il sait nous entraîner dans son histoire, on apprécie de suivre la vie d'Edward.

Edward m'a beaucoup fait penser à Shaun de #gooddoctor et ça m'a fait d'autant plus aimer ma lecture.

Je recommande ce roman à toutes les personnes qui aiment les romans feel-good, les romans qui collent beaucoup avec la "réalité". Honnêtement, j'aurais vraiment apprécier être amie avec Edward.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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J'aime beaucoup les romans qui donnent la voix à une personne autiste ou Asperger. Celui-ci est très réussi, à la fois sensible et plein de rebondissements.
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Edward Stanton a 39 ans, il vit dans une petite maison payée par son père, homme politique très important dans le Montana. En raison de ses troubles obsessionnels compulsifs et ses problèmes de communication liés à son syndrome d'Asperger, il ne peut travailler, rythmant alors sa journée de façon très précise, relevant méticuleusement certaines données comme son heure de réveil ou les températures. Ses journées se suivent et se ressemblent, enveloppant Edward dans un sentiment de confort, et surtout cela permet de le rassurer face à la vie et ses imprévus.
Dans la vie d'Edward il n'y a que sa psychiatre, le docteur Buckley qu'il voit tous les mardi à 10h, son père qu'il voit un peu trop souvent pour de mauvaises raisons, et sa mère qu'il voit une fois par mois lorsqu'il est invité à manger.
Mais voilà, le quartier voit s'installer une nouvelle famille. Il s'agit de Donna Middleton et de son fils de 9 ans, Kyle. Les petites habitudes d'Edward risquent alors d'être bouleversées.
A quel point est-il possible pour Edward qu'il tolère des changements dans sa routine, en place depuis plus d'une dizaine d'années ?

J'ai adoré cette lecture.
C'est une histoire drôle, inspirante, émouvante, attendrissante et à nouveau drôle. J'insiste sur la facette drôle de cette histoire qui n'est que la première couche, le vernis. En effet la drôlerie de l'histoire est due à l'autisme du personnage d'Edward, qui entraîne chez lui une incompréhension de certaines situations sociales ou de certaines expressions, ce qui laisse place à des situations plutôt cocasses et drôle (pour qui ne les vit pas, bien entendu).
Le fond est beaucoup plus inspirant, émouvant et donne une belle leçon de vie.

Ce livre m'a vraiment fait passer par plusieurs émotions.
Au tout début on est spectateur d'une routine assez particulière, parfois assez énervante. Au bout de 3 jours dans la vie d'Edward je me suis dit "bon, ça va être tout le temps comme ça ? Je pense qu'on a compris ..." et plus on avance dans le livre et plus Edward s'ouvre au monde, plus ces routines sont bouleversées malgré lui et, alors qu'Edward semble le gérer plutôt bien, c'est moi, contre toute attente, qui me retrouve en manque. C'est très étonnant et assez comique d'ailleurs !

Pendant les 600 heures où nous suivons Edward, j'ai d'abord eu l'impression d'être spectatrice de la vie de quelqu'un, et plus l'histoire avançait, plus j'avais l'impression d'accompagner un ami, un membre de ma famille, et ses avancées me remplissaient de fierté, ses échecs me donnaient envie de le rassurer, et j'ai eu beaucoup de mal à le quitter à le laisser vivre sa vie sans moi.
C'est vraiment la première fois que je ressens cela à ce point dans un livre, peut-être est-ce la raison pour laquelle je n'ai pas réussi à le fermer une fois commencé !

C'est un très bon livre sur l'autisme et sur le syndrome d'Asperger en particulier. Ce n'est pas un livre pour apprendre à connaître les troubles du spectre autistique, mais la description qui en est fait au quotidien est très réaliste.
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Une pépite, un roman feel good que j'ai dévoré !

On suit donc Edward Stanton ( d'où le titre du roman : 600 heures dans vie extraordinaire d'Edward Stanton !), un homme de 39 ans qui vit seul dans une petite maison dans une petite ville des États-Unis. Sa particularité : Il est atteint du syndrome d'Asperger c-a-d qu'il a des troubles obsessionnels compulsifs qui font qu'il n'arrive pas à rentrer en communication avec les gens. Tout cela à donc un impact sur sa vie de tous les jours, sur ses relations avec ses voisins, avec son père.

Par exemple, chaque matin, il écrit dans un journal, la météo ; chaque jour, à heure fixe, il regarde un épisode d'une vieille série policière. Quand il a terminé, alors il reprend à zéro et ne s'en lasse pas !

En fait, cette routine qu'il s'est construit sur les conseils de sa thérapeute, le rassure. Dès que quelque chose change, il est complètement chamboulé, mal à l'aise.

Ce que j'ai vraiment aimé, c'est se se retrouver dans la tête d'Edward puisque le récit est à la première personne. On a l'impression qu'il nous parle et nous prend comme témoin.

Finalement, toutes ces manies donnent lieu à des situations rigolotes qui m'ont fait beaucoup sourire. le livre alterne entre situations amusantes et dramatiques !

J'ai trouvé très intéressant d'être dans la tête de quelqu'un atteint d'autisme.

J'ai beaucoup aimé la relation qui va se jouer entre Edward et ses nouveaux voisins ( une mère et son fils) puisque cela va entraîner Edward à devoir changer, avancer dans sa relation aux autres !

Ainsi, le livre aborde des thématiques comme la différence, les relations filiales, amicales, amoureuses, la violence conjugale ...

Pour terminer, un roman contemporain feelgood que j'ai adoré et que je conseille à tout le monde !
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Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Milady de m'avoir offert ce merveilleux livre.

Pour être honnête, lorsque j'ai commencé la lecture de ce livre je me suis d'abord dit que cela allait être long et difficile d'aller au bout…

Puis comme je me suis engagée à le lire pour faire une chronique, j'ai continué et là je ne regrette rien bien au contraire.

Ce roman est vraiment magnifique et touchant.

Pas facile de se retrouver dans la tête d'une personne asperger où tout est rythmé méticuleusement avec un ordre qui peut être déconcertant et incompréhensible.

Finalement on se prend au jeu et on s'y perd avec plaisir car Edward est vraiment un personnage attachant et d'une honnêteté sans faille.

Ce qui est touchant c'est de voir l'évolution et la métamorphose d'Edward qui se fait par de vrais moments de bonheur comme d'autres moins bons.

Edward va apprendre à vivre et en le regardant évoluer, on refait le point sur nos propres ressentis et notre façon de voir les choses.

Les interactions sociales avec les différents personnages de cette histoire nous font passer du rire aux larmes. D'ailleurs j'ai trouvé que c'était subtilement dosé car on ne tombe jamais dans le dramatique.

On voit aussi les difficultés d'Edward a trouver et garder un emploi ainsi qu'à tisser un relationnel amical ou amoureux à cause de la méconnaissance de sa particularité. Cela montre à quel point, encore aujourd'hui, il est difficile lorsqu'on ne rentre pas dans la « norme » de se faire accepter.

Maman d'une petite fille à haut potentiel sans troubles associés, j'ai retrouvé un bout d'elle ce qui m'a beaucoup touché.

Comme Edward, elle est à fleur de peau et fait preuve d'une grande capacité de mémorisation. Elle ne comprends pas toujours les codes sociaux car comme lui, elle est d'une gentillesse aveugle et prend les choses au premier degré. Ce qui souvent la fait souffrir…

Ce qui me fait penser qu'Edward est plus qu'un individu asperger, il est également à haut potentiel (d'ailleurs c'est souvent lié).

Je pense que bons nombres de parents d'enfants asperger et/ou à haut potentiel apprécieront particulièrement ce livre.

Pour finir, je suis particulièrement surprise de l'auteur qui sans connaître le monde des asperger ait su décrire une de ses facettes avec tant de justesse.

Une vraie découverte que je recommande car ce livre fait vraiment du bien.
Lien : https://aliaspapin.wordpress..
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