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♫Qui c'est qui vend des fusils (les gentils)
Qui c'est qui se retrouvent devant (les méchants)
C'est comme un Guignol spectacle permanent
Et vive l'école et vive le régiment♫
-Michel Fugain et le Big Bazar - 1973 -
----♪----♫----🐓---📯---🐓-----♫----♪----
Je remonte le temps,
Mais il continue d'avancer
Je me mets Martel en tête d'épingle,
J'en reviens marteau-piqueur
Rien de tel pour casser la graine
Embrasser la Foi, pas les païennes !!?
En Cor d'où qui crève la dalle
Au lit fend, sang sur Durandal
Je sens qu'il va y avoir un Pépin
Qui arrete dans le futur au stop les Sarrasins !?
Le père, le Fils ou le Grand-Père, MuNJoie !!?
Soyons Bref comme disait
Le Grand Charles magne-toi !?
Alors c'est qui, qui est né le dernier ?
Le lien entre Terre et Ciel a disparu
(Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu ....)
Grands desseins de
Celui qui s'appelait Charles 1er
Le fils de Berthe au Grand Pied
Pourtant Point exempt de tout péché :
Mettre fin aux souffrances des Chrétiens d'Hispanie
"les gentils"
Tombés sous le joug Musulman
Soyons Francs, "les méchants"
Sous l'oeil averti, retour de Kixmi (kiss me !?) des Jentils
Mais "Iblis" rode dans les parages,
le diable, dans le Coran, le méchant
Il faut faire montre de bien plus que de courage
Attendre impatiemment le T2 de ce très bel ouvrage.
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BD HISTOIRE / MOYEN-ÂGE.
Côté franc Charlemagne se croit investi par Dieu pour rétablir l'Empire Romain, et il est sans cesse en guerre contre les Aquitains, les Bretons, les Lombards, les Bavarois ou les Saxons. Côté musulman ce n'est guère mieux entre l'implacable chef omeyyade Abd al-Rahman, le rusé émir Soliman ou le fourbe gouverneur Hussein. L'empereur à la barde fleurie est pire qu'une main de fer dans un gant de fer : tout n'est qu'obligations, réquisitions, menaces et prises d'otages. Alors que les combats font rage aux portes de Saragosse, il ne sait pas quelles forces il a réveillées au Pays Basque ! Juan Luis Landa possède un talent fou et c'est du bonbon pour les yeux : To Be Continued !!!
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Un grand merci à Alfaric de m'avoir orienté vers ce titre aux qualités graphiques exceptionnelles.

Car c'est avant tout le dessin qui m'a subjugué. La couverture donne le ton, sur la précision du costume, la force qui se dégage du personnage – qui n'est bien sûr autre que Roland – et la déclinaison de couleur autour d'un nominal qui change selon l'atmosphère ou le lieu. le dessin de couverture intérieure est une magnifique carte des pays centrée sur la Méditerranée et projeté sur la sphère terrestre.
Les personnages ont des gueules immédiatement identifiables quelque soit l'angle de vue. Ça n'est jamais approximatif. Peut-être Juan Luis Landa s'aide-t-il d'algorithmes informatiques ; je ne suis pas au fait des techniques modernes du dessin. Et les décors naturels ou de villes franques ou al-andaluziennes sont proprement hallucinant.

Le tome 1 prépare à la « catastrophe » de Roncevaux, qui est plus restée dans les mémoires (ou remis dans les mémoires lors de la IIIe République) que toutes les victoires de Charlemagne. Mais la défaite a été magnifiée en morceau de courage et de gloire au-delà des cieux (comme de nombreuses défaites telle Alamo). le ton est différent ici. L'auteur oriente la perception des Francs par le lecteur (en tout cas je l'ai senti comme ça) vers quelque chose d'assez négatif : ils sont les envahisseurs, sans pitié, cruels avec les païens et les hérétiques, et méprisants. Les Saxons ne montrent qu'une dimension de victimes. Les Basques sont presque vus comme des fantômes vengeurs ensorcelés, flippant – j'ai un peu retrouvé de l'atmosphère du Testament de Charlemagne, de Patrick Mc Spare. Les musulmans présentent plutôt des qualités de courage et d'honneur « courtois », en particulier les prisonniers de Charlemagne, même si l'émir Abd al-Rahman semble bien armé question cruauté. Leur culture et leur raffinement sont plus développés (ça c'est un fait). Mais l'auteur n'appuie pas sur le côté conquérant et guerre sainte de l'Islam, qui est encore un fondamental de cette religion à l'époque.
Mais en fin de compte on trouve des personnages attachants, courageux ou révulsant dans tous les camps.

La bataille pour Saragosse commence. Elle est magnifique, en tous cas magnifiquement dessinée.
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J'ai entendu parler de la légende de Roland lorsque j'étais enfant. Il y a eu une bataille assez cruciale en 778 qui a été perdue par Charlemagne où son neveu Roland a succombé à Roncevaux en soufflant dans sa corne olifant. C'est l'image que j'en avais gardé sans rien savoir de plus.

On va suivre par conséquent les mouvements de troupes de Charlemagne où un émir félon lui offre les clés de la ville de Saragosse en Hispanie occupée par l'empire islamiste. Il trouvera porte close devant la cité, l'émir ayant été remplacé entre-temps. Charlemagne attaquera alors sur son retour la ville navarraise de Pampelune avec succès. Cependant, c'est Roland constituant l'arrière garde de l'armée de Charlemagne qui subira une riposte sanglante dans la vallée encaissée de Roncevaux où il trouvera la mort avec d'autres nobles.

La mort héroïque de Roland donnera lieu à un chant 3 siècles plus tard et surtout contribuera à sa légende. Ce qui est un peu incroyable, c'est qu'on m'avait appris lors d'un cours d'histoire que Roland luttait contre des sarrasins pour défendre la foi chrétienne alors qu'il s'agissait en fait de vascons également chrétiens ! Comme quoi !

La BD relate fidèlement les faits de manière assez rigoureuse. Elle est bien construite avec différents protagonistes dans les trois camps en présence. Il manque un peu de chaleur car on ne s'attache pas trop aux personnages. J'ai cependant bien aimé l'un d'eux qui dit que la volonté de dieu ne peut être que les hommes tuent en son nom bien au contraire. Dommage que certains hommes n'ont pas entendu correctement cet appel à travers les siècles...
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Avant d'en venir à la bande dessinée elle-même, quelques mots. L'un des aspects absolument fascinant, de mon point de vue, de l'histoire de Roland et de sa mort à Roncevaux, c'est que les historiens s'accordent aujourd'hui pour estimer qu'il s'agit probablement de la première opération de propagande d'envergure dont il reste une trace matérielle. En effet, les « faits » se déroulent en 778 (donc à la fin du VIIIe siècle), et la Chanson de Roland est composée, semble-t-il, au XIe siècle, c'est à dire près de 300 ans plus tard. de plus, le texte initial met en scène les méchants sarrazins qui, par vengeance et par traîtrise, tue le gentil Roland à Roncevaux. Mais le consensus actuel des historiens va plutôt au fait que ce sont les vascons, dont Charlemagne avait, au passage, pris la forteresse de Pampelune, qui se seraient vengés.

Or que se passe-t-il au XIe siècle ? La première Croisade, qui consiste, justement, à aller tailler des croupières aux-dits sarrasins. de là à penser que cette chanson de geste, véhiculée de forteresse en place forte, est une façon, en jouant sur les réflexes « patriotiques », d'inciter à aller venger Roland, il n'y a qu'un pas… J'attends, naturellement, de voir comment Juan Luis Landa entend traiter cette dimension – ou en proposer une version alternative – dans le second et dernier tome. Étant entendu que le personnage d'Angelo de Syracuse pourrait être le vecteur chisi à cet effet… à suivre !

Mais revenons à cette bande dessinée. Cet album est, d'abord, un véritable régal pour les yeux. Sincèrement, je n'ai pas souvenir d'avoir souvent vu des scènes représentées ainsi, avec un tel art de la lumière, avec des paysages qui, par quelques détails passent de majestueux à inquiétants, et avec un amour des paysages que le basque Juan Luis Landa revendique aussi clairement. Pure réussite visuelle, donc.

Sur le scénario, dans ce premier tome, Juan Luis Landa pose d'abord le cadre. On découvre Charlemagne, Roland et les autres barons, en Saxe, à Paderborn. On voit Charlemagne s'entourer de savants et de lettrés. On est dans un Moyen Âge brutal, violent – on n'hésite pas à dévorer, littéralement, le coeur de son ennemi… -. Roland, que la Chanson présente toujours sous un jour très favorable, comme une sorte d'incarnation de la chevalerie, apparaît ici plus nuancé, courageux, certes, mais volontiers abrupt et implacable. Puis, une fois cette ambiance installée, on peut entrer dans le vif du sujet. Direction l'Espagne, direction Saragosse et Pampelune, où le drame va se jouer.

Alors ? Alors, sincèrement, c'est pour moi une grande bande dessinée, qui mérite vraiment de figurer sur les étagères de tous les amateurs du genre. Quant à moi, je vais attendre impatiemment le second tome…
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Alors comme ça, les Saxons ne veulent pas se convertir au christianisme ? Charlemagne est là pour les convaincre qu'ils ont tort… Et le tort tue… Convertissez-vous mes frères ou mourrez… le bon roi Charles est convaincu d'avoir été choisi par la main de Dieu ! (Bien avant Diego Maradona.) Il est le phare d'une chrétienté, malgré les très grandes turpitudes de sa vie privée. Une chrétienté qui souffre de la présence des païens au nord et à l'est, et de ces hérétiques de musulmans au sud qui dominent toute l'Afrique, une bonne partie de l'Orient, et le Mare Nostrum des Romains, la Méditerranée.
Bien plus encore que Charlemagne, les soldats apprécient son neveu, Roland, un guerrier intrépide, d'un courage indomptable, prenant toujours plus de risques insensés.
C'est alors qu'il est en pleine séance de conversions de païens à Paderborn que se présentent à lui des musulmans en la personne de Suleyman Ben Yaqzan Ibn Al-Arabi, gouverneur d'importantes cités du nord d'Al-Andalus. Il prétend venir en paix et lui offre les clés de la ville de Saragosse s'il soutient sa rébellion contre l'émir de Cordoue…

Critique :

Pour cet album-ci, l'Espagnol Juan Luis Landa joue les hommes-orchestres puisqu'il assure tout : scénario, dessin et mises en couleur. Un très grand soin est apporté au graphisme et à la mise en page. L'auteur a dû se dire qu'il valait mieux faire ce grand voyage tout seul plutôt que d'être mal accompagné… Et le résultat lui donne raison.
Bien plus que Charlemagne, c'est Roland qui est mis en vedette en preux chevalier. Historique tout ça ? Ben, il y a du vrai dans le récit, quelques simplifications et puis une importance accordée au personnage de Roland que les textes de l'époque et du siècle suivant ne distinguent pas particulièrement des autres comtes. Ce sont les Croisades qui, bien plus tard, vont avoir besoin d'un personnage héroïque sans peur et sans reproche, tout dévoué à l'église catholique, et qui vont faire de Roland ce paladin défenseur de la chrétienté, le plus grand héros de l'ère de Charlemagne. Et comme les Français semblent préférer les glorieux perdants aux vainqueurs, Roland tué à Roncevaux en commandant l'arrière-garde de l'armée de Charlemagne qui rentre d'Espagne, va devenir une figure mythique du panthéon national aux côtés de Jeanne d'Arc et de Napoléon. (Rappelons que cela ne s'est pas trop bien fini pour chacune de ces figures encore aujourd'hui adulées par bien des citoyens de la république « Bleu-Blanc-Rouge ». Si ça fait mal quand j'appuie là-dessus, dites-le-moi ! Ah, encore une petite chose pour ceux qui l'ignoreraient, si ! si ! il y en a : Waterloo ne fut pas une victoire française, mais bien la défaite définitive de Napoléon et la fin de son empire. Mais je m'écarte du sujet…).

Le récit de ce premier album s'achève sur un moment très fort, engendrant un suspense insoutenable et il nous faudra sans doute patienter un an avant de connaître la suite. Les Francs vont-ils réussir à prendre Saragosse ??? Que ceux qui connaissent l'histoire ne caftent pas pour ne pas briser ce suspense insoutenable !

Encore une petite observation historique : si le Pape approuva la campagne contre les Sarrasins, il aurait préféré que Charlemagne vienne s'occuper des païens qui en Italie menaçaient le trône De Saint-Pierre. Donc, contrairement à ce que rapporte la BD, ce n'est pas un enthousiasme délirant dans la papauté quand Charlemagne se rend dans la péninsule ibérique car il était le seul en mesure de lever les menaces sur Rome. Eh puis, les raisons religieuses invoquées par Charlemagne ont bon dos…

Une très intéressante et agréable bande dessinée qui vaut la peine d'être lue tout en se renseignant quelque peu sur les aspects historiques. Tout n'est pas à prendre au premier degré. Ce n'est pas un livre d'histoire. D'ailleurs, ces « jentils » sortis de sous terre, cela a un côté plus heroic-fantasy qu'historique.
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Cette BD commence en 778. En résidence à Paderborn, Charlemagne combat les Saxons; toujours ces Saxons qui refusent de se convertir. Une guerre violente, à outrance… Arrive un messager d'un gouverneur musulman du nord de l'actuelle Espagne, Sulayman al-Arabi, qui demande son soutien pour combattre l'émir de Cordoue, l'omeyyade Abd al-Rahman. le chef franc et ses conseillers hésitent. L'Espagne est quasiment toute sous contrôle musulman et on leur demande d'intervenir dans un conflit interne ? Mais peut-être est-ce là une occasion inespérée de porter la foi chrétienne sur des territoires où elle a du reculer ?…
Charlemagne accepte et une force armée importante, avec notamment Roland, le neveu du futur empereur, se regroupe avant d'avancer en territoire Vascon vers les Pyrénées, puis vers Pampelune, cité chrétienne, où l'arrivée de cette armée venue du Nord provoque la colère des seigneurs locaux.

Cette présentation de l'histoire de Roland, et surtout de son seigneur Charlemagne, entend suivre l'Histoire. Mais le style de dessins de Juan Luis Landa et la colorisation choisie font d'abord penser à une aventure de fantasy. Une présentation certes « moderne », mais qui peut désarçonner de prime abord.
Une fois passé cet écueil, on est presque surpris de voir que globalement tout ce qui est connu de cette expédition en Hispanie est présent dans la BD. La duplicité des Sarrasins, l'hostilité des Vascons, les jalousies des seigneurs francs…
Reste à voir la suite, qui devrait voir Roland sonner de son olifant.
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Alors que Charlemagne est en train de convertir, de force, les saxons au christianisme, il reçoit un émissaire inattendu. Un musulman lui proposant de poser son pied conquérant de l'autre côté des Pyrénées.

Tout le monde connait la fameuse épopée de Roland qui perdra la vie à Roncevaux dans cette croisade de Charlemagne contre l'empire islamique d'Hispanie. L'histoire se déroule donc en 778 et Charlemagne a terminé de mettre au pas l'empire germanique et va désormais tourner sa soif de conquête vers Saragosse. Mais la victoire facile promise par l'émissaire musulman va vite tourner en déconfiture...
Bien que ce tome 1 s'intitule "la légende Roland" et que "Chroniques de Roncevaux" soit aussitôt associée dans notre esprit à la fameuse chanson de geste ayant pour personnage principal Roland, ce dernier apparaît plutôt secondaire. C'est Charlemagne qui tire le plus son épingle du jeu. Mais c'est franchement bien raconté et agréable à lire.
Les dessins de Landa font merveilles et je trouve qu'un soin particulier est donné aux décors.
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Paderborn, 777

Charlemagne vient de remporter une importante victoire en s'adjugeant, grâce notamment à son fidèle Roland, la Marche de Bretagne.

Il ne lui reste plus que deux ennemis, les infidèles établis en Hispanie derrière les Pyrénées, et l'empire de Byzance, qu'il considère n'être qu'un ramassis d'iconoclastes en matière de foi dans l'occident.

Mais quand Sulayman Ben Yaqzan Ibn Al-Arabi qui gouverne d'importantes villes dans le nord d'Al-Andalus vient lui offrir les clef de la ville de Saragosse, cela retient toute son attention.

Les plus belles cités en échange de l'aide du roi des Francs et de son armée, voilà le marché proposé.

Pour la plupart des barons de Charlemagne, cette proposition sent le piège à plein nez, et s'allier aux Sareasins est juste contre nature pour ceux qui se veulent être les défenseurs de la chrétienté. S'ils en arrivent à se battre entre eux, tant mieux, autant les regarder faire.

Mais les luttes intestines chez les musulmans est telle que la guerre y est déclarée avec l'émir de Cordoue, Abd Al-Rahman.
Pour preuve de sa bonne foi, Sulayman Ben Yaqzan Ibn Al-Arabi livre Thalaba, le général renommé de l'émir de Cordoue, capturé lors de la dernière bataille de Saragosse en cadeau à Charlemagne.

Pour Charlemagne, l'affaire est entendue, il va lever son armée, la diviser en deux et fondre sur Saragosse.
Charlemagne et Roland seront dans la première colonne, la seconde sera commandée par son cousin, Thierry, Comte d'Autun, les deux armées prenant soin de passer les Pyrénées de chaque côté.

Mais pour y parvenir, Charlemagne devra passer par le pays Vascon, et Pampelune en particulier.
Les Vascons sont certes en guerre avec les Sarrasins, mais n'ont pour autant pas prêté allégeance à Charlemagne non plus, bien que défendant la Croix.

Traverse la Vasconie demandera donc à Charlemagne de faire preuve d'un peu de diplomatie, lui qui n'est malheureusement pas connu pour en avoir beaucoup...
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La veste de Roland.
Par le fer et dans le sang, Charlemagne et l'armée franque convertissent les Saxons à l'orthodoxie catholique. Rien ne semble résister au rouleau compresseur de Carolus Magnus. Roland, sanguinaire et possédé, est le fer de lance de l'évangélisation féroce et forcée. Une vieille femme lui prédit un avenir funeste. Hanté par la mort, Roland n'a de cesse de la provoquer. Quand Sulayman Ben Yaqzan Ibn Al-Arabi vient offrir les clés de Saragosse en échange d'une assistance armée contre les velléités expansionnistes de l'émir de Cordoue, Charlemagne se voit en hérault de la chrétienté et en bâtisseur d'empire. Il va pouvoir contenir les musulmans au-delà des Pyrénées. Une croisade qui ne dit pas encore son nom traverse l'Aquitaine puis les terres des Vascons mais les Francs ont atteint leur limite et ils l'ignorent encore.
Juan Luis Landa, orfèvre du 9e art, prend enfin les rênes de son oeuvre en cours. Il scénarise, dessine et met en couleur Roncevaux, épicentre d'une tragédie annoncée avec un destin marqué au fer rouge. Bien plus que la geste de Roland, c'est sa veste qui nous est narrée lors de la débâcle de Roncevaux. L'artiste basque construit superbement son récit comme extrait d'une chronique maudite enluminée à l'or des fous. le travail des couleurs pensées par planches entières délivre des atmosphères fortes, des bleus gris nimbant les marais rhénans aux ors de l'Hispanie. Les décors richement travaillés, les visages expressifs en diable, les cadrages ajustés participent à la réalisation d'une geste héroïque où l'homme côtoie le mythe et endosse le paletot de la légende.
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