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Cela avait été difficile de quitter Rose désespérée et pleine d'amertume à la fin du tome 3, «Flétrissures». Il me tardait donc de la retrouver ainsi que ses compagnons dans ce quatrième opus «Ikebana».

C'est à New York qu'elle décide de s'installer avec le Prince, un océan la séparant ainsi de la fratrie d'Holival. Elle y crée un club réputé, où se mêlent subtilement mortels et immortels, et où elle étend peu à peu son influence pendant les 4 décennies qui s'écoulent entre les deux tomes.

Car cette fois-ci, l'histoire se déroule en 1986, hé hé, sur fond de Depeche Mode, de Europe ou encore de Bonnie Tyler...

Le comte de Janlys poursuit toujours son enquête concernant l'érudit. Celle-ci l'amenant à New York, il vient à la rencontre de Rose son infante pour requérir son assistance, accompagné de son frère Adelphe naturellement. Autant dire que les retrouvailles vont être mouvementées... pour tout le monde...

Le roman ne se déroule que sur quelques jours. Ceux-ci sont donc riches en actions et rebondissements, mais également en discussions et analyses entre les personnages sur les différents évènements. C'est toujours aussi bien servi par l'écriture de Céline Landressie, avec beaucoup de délicatesse et de richesse dans le vocabulaire employé.

Je me suis personnellement régalée sur les différents échanges et réparties entre nos protagonistes, en particulier Rose et Artus. La comtesse étant toujours la narratrice, on partage ses émotions et sentiments qui sont encore une fois mis à rude épreuve. On en apprend beaucoup sur notre quatuor et sur leurs relations, c'est plutôt riche en découvertes et révélations.

C'est le cas également concernant l'intrigue et les recherches concernant l'érudit. Je dirais même presque trop... Je dois avouer que je me suis un peu noyée dans les analyses et révélations faites autour de cet érudit. Beaucoup de personnages secondaires mentionnés, sur d'anciennes machinations ou conspirations. de nouvelles révélations, certes, mais qui amènent à de nouveaux questionnements... Souvent perdue, je me suis dit plus d'une fois lors de ma lecture qu'il aurait fallu que je relise la série pour mieux saisir les tenants et aboutissants.

Il n'empêche que «Rose Morte» demeure ma série fantastique préférée, je la recommande sans hésitation. J'attends maintenant la suite avec hâte, afin de savoir comment tout cela va s'achever...

Lu dans le cadre des challenges Pavés 2016/2017 et Pavés 2017
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Rose Morte est une des rares sagas que je qualifierai de polyvalente. Vous souhaitez lire un roman dans lequel les sentiments (et pas seulement amoureux) sont traités à fond, et pas seulement en surface ? Vous désirez une histoire qui s'inscrit dans l'époque dans laquelle elle se déroule, grâce à de nombreuses recherches faites par l'auteur ? Vous aimez les oeuvres dans lesquelles les indices sont distillés au compte-goutte, et dans lesquelles il faut une bonne dose de réflexion pour les découvrir mais surtout les interpréter ? Une plume élaborée est pour vous une obligation pour apprécier un livre ? La réponse à toutes ces questions est Rose Morte. Céline Landressie a le don de nous plonger dans les époques et les histoires aussi habilement que ses personnages manient l'art de l'ironie et du sous-entendu (pour ceux qui ne connaissent pas la saga, ça veut dire TRES habilement).
Avec ce tome, Céline nous emmène dans le New-York des années 80, une période dont je dois l'avouer je ne connaissais pas grand-chose. Encore une fois, l'auteure nous donne l'impression que nous sommes dans les scènes qu'elle décrit.
Nous retrouvons notre héroïne quarante ans après la fin du troisième tome, et on peut constater qu'elle est devenue une puissance incontestable. Cependant, alors que son exil avait pour but de s'éloigner de son mentor dont la présence lui était devenue douloureusement insupportable, ce dernier la retrouve à New York et lui demande son aide pour que la recherche de l'érudit puisse avancer. Je n'en dirai pas plus car je ne veux pas gâcher votre lecture.
Ce tome, riche en rebondissements, en sentiments, en nouveautés fut pour moi un énorme coup de coeur, comme tous les tomes précédents. Un tome à consommer sans modération, mais il est impératif d'être dans un environnement calme quand vous le lirez, car les informations distillées sont très denses, et le fait de ne pas se concentrer peut amener le lecteur à ne peut comprendre certains passages voire l'oeuvre dans son ensemble.
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« OH MON DIEU ! » est la seule phrase qui me vienne à l'esprit à la fin de ma lecture. « Ikebana » est une jolie composition d'émotions qui touche directement le coeur des lecteurs.

Après les évènements survenus en 1943, Rose et Vassili sont partis pour le nouveau continent pour s'éloigner du Régent Arimath. le coeur de la comtesse est meurtri de douleur, mais aussi par son absence. Or quand Adelphe arrive un soir à son club New Yorkais, Rose perd tous ses moyens. Comment va-t-elle réagir face à Artus ? Mais elle n'a pas le choix, elle doit l'aider à mener une mission à bien, elle va devoir prendre sur elle…
Artus qui n'a jamais été aussi proche de découvrir l'identité de l'Érudit a besoin des dons de son infante pour la mener à bien. Mais quel sera le prix à payer pour cette mission à haut risque ?

Nous pouvons remarquer dans ce quatrième volet, une grande progression dans les émotions des personnages.
J'évoque tout d'abord notre chère comtesse de Geer, Lady Rose. Blessée par Artus, elle s'est réfugiée à New York. Elle s'est habillement constituée un petit fief où même les autres immortels respectent ses règles. Connaissant tous sa fougue, il est difficile d'aller à l'encontre de l'Arimath. Elle a créé le club Malboge pour que leur engeance puisse se repaître en toute tranquillité.
Malgré les années écoulées, la douleur de l'absence d'Artus est toujours omniprésente. Les retrouvailles entre les amants restent alors très tendues, mais petit à petit ils retrouvent certains repères que la comtesse ne peut pas oublier. Elle fait également preuve de très grande perspicacité que je n'avais pourtant pas observée dans les précédents tomes. Ce personnage est en constante progression qu'on ne peut que l'apprécier davantage ! Elle balance entre fragilité et force en un claquement doigt. Dans sa vulnérabilité, c'est Vassili qui vient la soutenir contre vent et marée.

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Toujours aussi merveilleusement addictif.

Mars 1986 : déjà 43 ans que Rose, le coeur brisé, a fui la France et la fratrie d'Holival avec Vassili dans le but de se reconstruire. Désormais elle règne sur Manhattan, altière et dangereuse, poursuivant de sa vindicte les membres du IIIème Reich ayant échappé à la justice. Grâce au Malboge Club, mortels et immortels se pressent dans son établissement lui permettant de tisser son réseau. Mais alors qu'elle est parvenue à éviter tout contact avec lui, voilà qu'Artus se présente à sa porte. Les retrouvailles entre les deux amants sont plus qu'ardues. Artus requiert l'aide de son infante contre son ennemi de toujours, l'Érudit. Les dangers sont multiples et les passions se déchaînent.

J'ai retrouvé le sublissime comte Artus de Janlys, l'éblouissante Lady Rose, le magnifique prince Vassili Golitsyne et l'incomparable vicomte Adelphe d'Holival avec bonheur. Ces quatre êtres d'exception sont toujours aussi envoûtants et extraordinaires. Noblesse, honneur, beauté, courage, fidélité, intrépidité sont ce qui les caractérisent mais également cruauté, ruse, vengeance, combats hors normes… L'amour qui les unit est aussi ce qui les déchire. Impitoyables, ils poursuivent leurs quêtes sans que rien ne puisse les arrêter.

Avec Rose Morte, Céline Landressie a créé un univers à nul autre pareil, sombre, dangereux, addictif. Sa plume est magique, je la soupçonne d'avoir du sang d'enchanteresse dans les veines. le vocabulaire est très riche et tout à fait adapté à cette saga. La psychologie des personnages est très fouillée et très bien rendue. Bref la lecture est un régal. L'histoire de nos héros se poursuit et les ombres se font de plus en plus menaçantes. Nous en apprenons davantage sur chacun d'eux et l'auteure ne les ménage pas. Les secrets sont de plus en plus épais et les relations entre Rose et Artus toujours aussi difficiles. Combien j'ai hâte de découvrir la suite d'Ikebana, avec l'espoir que l'amour finira par triompher de tout.

Dans ce quatrième tome, les intrigues sont de plus en plus compliquées ; les complots, les traîtrises, les alliances, les manipulations ne cessent de se multiplier entre les différentes Maisons. Et à chaque page, je n'ai cessé de me demander quel mystérieux obstacle pouvait empêcher Artus d'avouer son amour à Rose. Nous y retrouvons également le prince Gabriel de la Cerda qui appartient à la Maison Arimath mais agit surtout pour son propre compte. La trompeuse duchesse de Calabre, Constance d'Altavilla, refait aussi son apparition pour le plus grand déplaisir de Rose dont les pouvoirs se sont encore accrus et font d'elle une des plus dangereuses prédatrices de la Maison Arimath. Enfin la quête de l'Aîné, le premier de tous les immortels, se poursuit, toujours plus hasardeuse et mortelle.

J'ai tourné la dernière page avec regret et j'ai hâte de retrouver Artus, Rose, Adelphe et Vassili. Si vous ne la connaissez pas encore, je ne peux que vous conseiller de découvrir cette saga extraordinaire de Rose Morte, vous ne pourrez qu'être conquis.

Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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J'ai lu d'une traite ce quatrième tome de cette passionnante saga vampirique.

On retrouve nos protagonistes dans les années 1980.
Rose s'est volontairement éloignée d'Artus qui l'a encore une fois rejetée. le terrain de "jeu" change puisque nous nous retrouvons à New York où Rose s'est taillée son propre territoire. Cette fois, c'est Artus qui vient à elle.
Les complots, manigances et coups fourrés inhérents à la politique vampirique sont encore une fois au rendez-vous. La traque de l'Erudit prend un tour nouveau et le dévoilement du secret d'Adelphe donne un éclairage autre à certains événements passés. Les relations au sein du groupe des quatre évolue à nouveau. L'histoire d'amour entre Artus et Rose, notamment, est captivante car elle est complexe par ses fluctuations. C'est ce qui fait un des charmes de cette série.

Par ailleurs, le passé se rappelle au bon souvenir de Rose en la personne d'un personnage secondaire du tome précédent qui a bien vieilli et qui la reconnaît. On apprend alors que Rose est très active dans la traque des anciens nazis, ce qui crée un lien fort et dynamique avec le précédent volume.

Encore une fois, j'ai adoré même si le contexte historique peut-être moins "exotique" car trop proche m'a moins enthousiasmée. Pour nous mettre dans l'atmosphère, l'auteure insère pourtant des extraits de chansons d'époque. Ils sont d'ailleurs très bien choisis car ils reflètent les événements qui se produisent dans le chapitre.
Dans ce tome, la dimension "mystique" se renforce. Les visions de Rose deviennent de plus en plus réelles.

Bref, encore une très bonne lecture. Vivement la suite!
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Je ne suis toujours pas remise de ma lecture d'Ikebana le quatrième tome de la saga Rose morte !!! Je l'attendais ce livre et franchement je ne suis pas déçue. Enfin si… de l'avoir fini et que je doive attendre pour avoir la suite.

Nous avions laissé Rose et ses amis en pleine guerre mondiale, tome qui m'avait bouleversée et qui avait laissé mon coeur en miette (Cruel Artus !)et pleine d'interrogation ( heu Rose nous a fais quoi là ? )

Nous retrouvons lady Rose établie aux Etats Unis avec Vassili. Directrice d'un club en vue elle a fait sa place et n'est plus seulement l'infante d'Artus, qu'elle n'a pas revu depuis des décennies, mais elle est aussi une femme d'affaire redoutable. J'ai adoré cette évolution du personnage. Ça lui va tellement bien. *-* Rose a toujours été une femme forte mais auprès d'Artus elle n'arrivait pas à avoir sa propre existence. Comment ne pas être écrasé par l'ombre du régent Arimath même si elle a toujours eu une place très importante auprès de lui, bien plus que la plupart des personnes qui gravitent autour d'eux , ce qui a d'ailleurs au fil des siècles entrainé haine et jalousie. Ici Rose a montré qu'elle n'était pas seulement « l'infante de ». Et je pense que cela aide aussi au développement de sa relation avec son mentor que ce soit en bien ou en mal. Cependant c'est plus complexe que cela car Rose a du mal à vivre sans lui. Cela joue sur sa personnalité, son comportement. Rose est forte et fragile à la fois. J'adore ce personnage.

Le retour d'Artus et d'Adelphe dans la vie de l'immortelle va tout bouleverser. Artus égal à lui-même ne dit pas tout, cache des choses (comment a-t-il osé faire cela à Rose dans son bureau au Malboge ??? je l'aurais étranglé !), veut qu'on le suive sans dire un mot et pourtant il a des failles. Rose est sa plus grande faiblesse et c'est pourquoi il lui bat froid la plupart du temps. Mais il a aussi ses secrets.

La relation Rose/Artus est complexe depuis le début et on comprend l'immortelle lorsqu'elle se triture les méninges pour savoir s'il a des sentiments pour elle ou non. Il y a tellement de choses qui rentrent en compte. L'auteure nous torture encore avec la relation Rose/Artus. Qu'est-ce qu'ils peuvent se faire souffrir ces deux là !

Il n'y a pas que la comtesse qui va voir sa vie chambouler. Il se passe quelque chose dans ce tome que j'avais vu venir et que j'attendais depuis un moment ! (oui c'est mystérieux mais si j'en dis plus je vous spoile ^^)

Si j'ai parlé longuement du couple Rose/Artus il ne faut pas croire que le côté romance prend le dessus c'est juste que cela me tient à coeur. En effet l'intrigue politique et les fait historiques sont toujours très présent, très travaillés. Et c'est cela qui donne le rythme au livre. Les discussions, les événements sont analysés, décortiqués. Rien n'est laissé au hasard.

On apprend que Rose n'a pas abandonné sa Némésis. Les responsables (cf tome 3) sont traqués, leurs informations récupérées. de son côté Artus cherche toujours l'érudit et sa présence aux Etats Unis n'y est pas étrangère. L'intrigue s'accélère.

L'écriture est toujours aussi riche et soutenue et donne une profondeur, une ambiance incroyable. Les mots se dégustent. Parler de Bit-lit pour Rose Morte me fait bondir ! C'est tellement plus que ça.

J'en parle mal et il y aurait tellement plus à dire mais…

Des retrouvailles, des alliances, des intrigues et de la romance*-* de quoi faire de ce tome un nouveau coup de coeur.
Lien : https://memelessorciereslise..
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Bien que cette série m'aie particulièrement transportée dés le premier tome, et bien je dois avouer que non, ce dernier volet ne m'a pas séduite et m'a même beaucoup déçue. Tout ce que j'avais trouvé particulièrement original et intelligent dans les autres tomes m'est apparu ici redondant, infiniment long et pesant.
La subtile plume de l'auteur qui cherche à se montrer détaillée à l'extrême où chaque mot semble choisi dans le registre le plus soutenu qu'il soit, pour le coup là m'est apparue surfaite. Autant cela passait dans les tomes précédents et un contexte historique, autant là j'ai trouvé les phrases trop alambiquées, trop élaborées. Ce qu'il avait lieu d'être dans un langage du XVIè ou du XVIII è siècle, m'est apparu complètement décalé au coeur des années 80 et dans un univers de boite de nuit et de musique pop.
Les répliques entre les personnages sont certes toujours aussi croustillantes... mais tant de descriptions sur les moindres détails, les gestes, les postures, les doutes des personnages dans ce registre élaboré voire pompeux... Et le tout se répète à l'infini. Tout comme les hypothèses sur une intrigue qui a fini par me perdre depuis longtemps par tant de protagonistes différents de paramètres et de complexités surnaturelles qui me dépassent.
Bref un manque certain de simplicité et de clarté dans ce dernier tome pour ma part.

Alors oui, j'ai aimé retrouvé les joutes et les étincelles entre Artus et Rose, oui, nous en savons un peu plus sur la complexité des relations entre les 4 protagonistes. Mais cela fut noyé par tant de blabla que j'ai été profondément déçue. Peut être aussi car je n'ai pas retrouvé, comme dans les autres tomes, le volet historique. Ici point de Guerre Mondiale, pas de Révolution, juste quatre jours où les héros se retrouvent à New York et tentent de démêler une intrigue commencée il y a 4 siècles.

La fin, nous laisse, une fois de plus sur un beau déchirement, et je lirai sans conteste l'ultime opus de cette série qui a quand même su me séduire et dont les personnages me sont attachés.
Lien : https://leslivresdalily.blog..
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Un nouveau tome qui fait faire un bond dans le temps à nos amis dont les relations sont toujours aussi compliquées. J'apprécie toujours autant la qualité du vocabulaire de l'auteure et j'ai beaucoup aimé découvrir les nouveaux pouvoirs de Lady Rose tout comme la manière dont elle a réussi à se bâtir une existence loin d'Artus.

L'enquête sur le collectionneur progresse bien et j'avoue avoir été surprise par le rebondissement final tout comme par la manière dont évoluent les relations entre Rose et Artus. L'intrigue est toujours aussi complexe et j'admets avoir un faible pour la manière dont l'auteure utilise les mythes aztèques.

En revanche, j'ai eu un peu de mal à me rappeler les tomes précédents ce qui fait que j'ai peiné à suivre l'intrigue, au demeurant très complexe. Cependant, le tome se lit avec plaisir et j'ai apprécié la manière dont l'histoire évolue


Ce que j'aime : le style de l'auteure, la richesse du vocabulaire et l'utilisation des aztèques


Ce que j'aime moins : l'identité du collectionneur, le fait que Rose ne puisse jamais être avec Artus


En bref : Un bon tome qui réussit à nous changer d'époque servi par une belle plume et une intrigue travaillée


Ma note


8/10
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A peine reçu, déjà lu !

Ce sentiment d'impatience est omniprésent chez moi dès qu'il s'agit de la série Rose Morte, que je chéris de tout mon coeur.

Il faut dire que le tome 3, Flétrissures, nous avait laissé sur un cliffhanger énorme, de ceux qui font écarquiller les yeux et coupent le souffle et j'avais terriblement hâte de connaître la suite des aventures de ce quatuor si charismatique.

Nous retrouvons Rose et Vassili en 1986 à New York, après plus de quarante ans d'exil sur le continent américain. Rose n'a eu aucun contact avec les frères d'Holival depuis sa fuite. Mais on ne peut pas être l'infante de l'Héritier et espérer rester cachée. Artus a des yeux et des oreilles partout et lorsqu'il finit par débarquer à New York, c'est sur la piste de l'érudit, qu'il n'a jamais cessé de traquer, et il ne pourra pas se passer de l'aide de Rose…

Si ce tome est nettement moins rythmé que le précédent, les révélations sont nombreuses et petit à petit, l'intrigue progresse, tout comme les relations entre les personnages (pour notre plus grand plaisir !). Il y a aussi une évolution marquée des caractères et chez ces personnages déjà si déterminés, cela donne lieu à des scènes plutôt intenses (toujours pour notre plus grand plaisir)

J'ai vraiment beaucoup aimé Ikebana : la preuve, c'est qu'à peine terminé, j'ai déjà envie de le relire !

Je regretterai juste un manque d'immersion dans la période historique. Céline Landressie n'a pas ménagé ses recherches encore une fois et nous présente un récit bien imbriqué dans la trame historique globale. Cependant, pour des individus qui doivent se fondre dans la masse, enfin, ils peuvent toujours essayer, j'ai trouvé leur langage très soutenu et vieillot. Ce qui était parfait dans les tomes précédents, plus éloignés sur le plan historique, m'a semblé ici un peu anachronique. Mais cela n'affecte en rien le plaisir de la lecture.

Je n'ai plus qu'une question à poser : à quand la suite ?
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