Elizabeth Goodweather est une veuve de plus de 50 ans. Elle gère avec son neveu Ben l'exploitation que son mari et elle ont fondée lorsqu'ils sont arrivés en Caroline du Nord. Très bien intégrée dans cette communauté de gens de la terre particulièrement religieux elle s'occupe de ses plantes et ses trois chiens.
La mort du fils d'une vieille amie, va la pousser à aller à la rencontre de ces voisins plus ou moins proches afin d'aider son amie à faire son deuil et à trouver la véritable cause du décès de son fils : accident ou autre. Alors qu'elle se ressent comme veritablement athée, la fréquentation d'une église pentecôtiste manipulatrice de serpents et celle d'un évangéliste charismatique, va l'interpeller, sur ses propes convictions les usages ancestraux, de la communauté et aussi les superstitions et la foi simple et puissante des "petites gens".
Pas très loin, vivent également les adeptes d'une secte dont le gourou, Polaris, est d'une beauté fascinante et un groupe de miliciens surarmés, se préparant à prendre le pouvoir au moment de l'Apocalypse.
Tous les deux ou trois chapitres, intervient un récit construit autour de la petite Sylvie une gamine "vendue" par son père au début du XXe siècle contre un peu d'argent et une carabine. Cette histoire tragique est évoquée par les contemporains de Lizzie Beth (comme la surnomme ses amis) au commencement de l'histoire, mais ce sont ses pensées que nous livre l'auteur, écrit sous forme d'un journal. L'existence de la petite Sylvie est touchante et poignante..
Le dénouement surprend pas son rythme, sa brutalité et sa dureté.
La montagne des secrets est le premier roman d'une série et est suivi du secret des apalaches.