Ceux d'à côté

Mikael et Bianca Andersson aménagent dans une maison d'une ville résidentielle de Suède. Ils ont deux enfants. Dans ce quartier , tout le monde se connait , s'invite, ils ne pourront pas faire sans leurs voisins. Ake et Gun-Britt sont les plus anciens, Ola, en congé maladie , est divorcé , et Jacqueline , ancienne mannequin, rentrée des USA, élève son fils de douze ans Fabian, seule.
Dés les premières pages, on sait qu'il y a eu un accident...

Le roman est découpé en allers-retours : avant l'accident , l'été 2015 avec l'arrivée du couple Andersson, et après l'accident en octobre 2017. Entre temps, on va apprendre à connaître tout ce petit monde, "ceux d'à côté", leurs affinités, leurs mensonges, leurs lâchetés, et surtout ce qu'ils ne se disent pas, et ce qu'ils se cachent.
Souvent les drames auraient pu être évités grace à une meilleure communication, dans les romans policiers ou thrillers. Cela ne tient à pas grand-chose.

On aura trois versions de l'histoire, grace aux narrateurs : Mikael, Fabian, et Jacqueline.
C'est ce qu'on appelle un thriller domestique, un genre littéraire dans lequel on rencontre plus souvent des autrices, et des anglosaxonnes.
Et... je vais faire ma féministe , car je pense qu'écrit par une autrice, ce roman aurait mieux fonctionné...
Elle aurait insisté davantage sur le décor. Tout ce petit monde rentrant les uns chez les autres, leurs intérieurs en auraient dit long sur leurs psychologies, leurs finances, leurs priorités.
Elle aurait parlé des fringues, des looks (mère débordée contre ancienne top model..). Elle aurait davantage insisté sur l'aisance d'une ancienne mannequin, à se coiffer, se maquiller en un rien de temps qui fait palir d'envie sa voisine... le personnage d'ancienne mannequin n'est pas du tout exploité à fond.
Elle aurait balancé l'air de rien, deux ou trois noms de plantes ou d'arbustes qui ornent terrasses et haies dans un lotissement résidentiel qui se respecte, et j'en aurais été ravie (foi d'iris ! ) . Quartier résidentiel rime avec odeurs de pelouses fraichement tondues, bruits des bricoleurs du dimanche, ,odeurs de barbecue. une autrice se serait penchée sur les assiettes..
Tous ces petits rien qui font les grands thrillers domestiques.
Mais Mr Edvarsson étant un auteur, il insiste davantage sur la société qui change, la façon dont les profs et les policiers ont vu leurs métiers évoluer, pas forcemment pour le meilleur...C'est cela qui m'a séduite dans ce roman, observer la société suédoise version petite ville .
L'histoire en elle-même, manque un peu de peps, de suspens, pour un thriller. J'ai eu du mal à rentrer en empathie avec les personnages, les comprendre. Je les ai trouvé mous ...Et pourtant, jalousie, envie, méfiance, peur : les sentiments sont sensés être exacerbés, mais je n'ai rien senti. Seul Fabian ressort du lot.
La chute est intéressante et terrible.
Cette histoire (dont le plan, la trame sont parfaits), aurait mérité un traitement plus "pervers" ou plus noir ou plus sarcastique...

Comme le dit si bien l'expression "on ne choisit pas sa famille" et, si on y pense, il en est de même pour ses voisins.

En emménageant dans un quartier résidentiel de Köpinge, petite ville suédoise, la famille Andersson pensait débuter une vie paisible loin de l'agitation de Stockholm. Et pourtant, derrière les sourires et les haies bien taillées, l'herbe ne se révèle pas plus verte chez son voisin vivant en banlieue... Un accident peut vite arriver si l'on n'y prend pas garde.

Ayant un faible pour les thrillers domestiques, je me suis rapidement plongée dans cette histoire lue par Alice Taurand, Laurent Blanpain et Xavier Baur, un trio de lecteurs représentant chacun l'un des personnages clefs de cette histoire.

Le choix pris par M.T Edvardsson de proposer son histoire sous forme de roman choral donne une certaine dynamique au récit et nous offre plusieurs points de vue sur le drame qui s'est abattu à Köpinge. Est-ce que celui-ci aurait-il pu être évité ? Est-ce que celui-ci était prémédité ou finalement se révèle être accidentel ?

Je me suis vraiment prise dans cette écoute en essayant d'analyser et de trouver les indices me permettant de résoudre le mystère où la jalousie et les rancoeurs sont de la partie.

Néanmoins, j'ai été déçue par la fin proposée par l'auteur et la morale qui s'en dégage, car je m'attendais à autre chose. Malgré cette impression finale, j'ai envie de découvrir le premier roman de l'auteur, une famille presque normale qui, je l'espère se terminera mieux ;-)

J'avais adoré le précédent roman de M.T. Edvardsson alors forcément j'attendais celui-ci avec impatience (précommandé 2 mois avant sa sortie).
Nous sommes dans une petite ville suédoise ou tout le monde se connait. Dans ce lotissement ou il n'y a que quatre maisons et ou tout le monde s'entraide. Mike et Bianca sont heureux de s'y installer et autour d'eux vivent Åke et Gun-Britt, un vieux couple, Ola, un homme divorcé et Jacqueline et son fils. Mais il s'agit bien d'une façade car en réalité tout le monde cache des secrets. Jusqu'au jour ou Bianca est renversée par une voiture.
J'ai aimé la construction du roman consistant à suivre une intrigue à la fois dans le présent et dans le passé et à assembler toutes les petites pièces du puzzle qui ont conduit à la catastrophe.
Le récit est incroyablement vivant et a chaque page on se pose des questions. Au fur et a mesure, l'étau se resserre, la tension monte entre tous les personnages et surtout l'auteur nous entraine sur des fausses pistes régulières a un point où l'on finit par soupçonner tout le monde.
Le livre s'achève sur un joli rebondissement car oui il faut attendre la dernière phrase avant de connaitre le dénouement et je trouve cela très habile.

Encore une fois je suis conquise et j'espère vite lire un nouveau roman de l'auteur.

Lien : https://missmolko1.blogspot...

A Köpinge, quartier résidentiel suédois, 13 octobre 2017, Bianca se fait renverser par la voiture d'une voisine et est amenée à l'hôpital. Deux ans plus tôt, Bianca et Mickaël emménagent avec leurs enfants à Köpinge. Que s'est-il passé entretemps ? Est-ce vraiment un accident ?
M. T. Edvardsson alterne présent et passé pour décrypter les relations entre ces voisins de quartier. L'ambiance a l'air chaleureuse, fêtes de voisins, entraides mais il y a des cachotteries, des vols... Des alliances se créent entre certains, du ressentiment, de la jalousie. A travers trois d'entre, Mickael, Jacqueline, sa voisine et Fabian, son fils, l'auteur dénoue les relations pour comprendre comment ils en sont arrivés là. J'ai lu avec beaucoup d'intérêt ces histoires de voisinage, le passage de l'un à l'autre pour un épisode fait un peu répétition mais permet de comprendre plus clairement. Certains passages qui ne sont pas très explicites et la fin qui amène d'autres éléments jamais abordés avant m'ont passablement frustrée. J'ai apprécié de suivre ces histoires de voisinage un poil sinistres même si l'écriture manque un peu de relief, trop peu descriptive, seulement factuelle.

Tout ça pour ça...

Une cité résidentielle dans la petite ville de Köpinge en Suède, quatre maisons autour d'une cour commune et un drame.

Ce roman tourne essentiellement autour de Jacqueline, ex-mannequin, qui revient des états-unis avec son fils autiste sur les bords.
Elle est belle et pas farouche (elle est aussi alcoolique) : tous les hommes veulent coucher avec elle, et c'est là que ça se complique... Elle a une relation épisodique avec Peter un policier désagréable et jaloux.
Autour de Jacqueline il y a Micke et Bianca, un jeune couple venu de Stockholm avec leurs deux enfants en espérant trouver le calme et la tranquillité, Ola assez détestable qui a déjà été condamné pour violence, Åke et Gun-britt couple de retraités rigides et médisants.
Et bien sûr Micke le faible est troublé par Jacqueline qui l'aguiche, Bianca est jalouse, Ola aimerait bien se faire à nouveau sa Jackie mais ne dirait pas non à Bianca, Peter cherche la bagarre et Jacqueline boit, et... Jacqueline boit.

Tous ces personnages sont caricaturés à l'extrême, aucun n'est attachant, l'histoire n'a rien de palpitant, on s'ennuie vite et Jacqueline boit toujours...
La catastrophe survient assez vite, donc pas de suspense et beaucoup de poncifs.

Mais que je suis vilaine, il y a du nouveau vers la fin (aussi prévisible qu'une averse au printemps) :
Jacqueline ne boit plus !