Il y avait longtemps que les #ChroniquesDesHémisphères - réédité il y a peu chez @LesImpressionsNouvelles - me faisait de l'oeil... à commencer par sa couverture. Et puis j'ai eu la chance de gagner le tome 1 “Le bal des Poussières” lors d'un concours organisé par
Katia Lanero Zamora. Ni une, ni deux, j'attaque la bête.
En fait, au bout de 10 page à peine, c'est elle qui m'a eue.
L'histoire commence sur les chapeaux de roues. le rythme, haletant, ne ralentit pas. Entre action et alternance des points de vues, on est complètement happé.e par le récit, l'écriture, la magie, la soif. Je ne vous referai pas le résumé, il suffit de lire la 4ème de couverture que voici:
“Au XXIe et dernier siècle de l'ère chrétienne, une pandémie décime les pays du Sud. le Nord s'en protège en érigeant un mur qui coupe le monde en deux. Les deux hémisphères s'ignorent pendant des siècles et l'Histoire dit que plus rien ne survit au Sud.
Jusqu'au jour où un enfant du Nord reçoit le don de voir à travers les yeux d'un animal vivant dans le Sud. Cham est le fils de la femme la plus puissante de l'Urbe. Il a 5 ans quand son père l'enlève et l'emmène au coeur d'une forêt, loin de la ville, dans un village où l'on porte le nom de son animal-totem. Cham devient « Caracal », l'âme soeur d'un félin.
Ce félin, c'est l'animal domestique de Sagana, une jeune fille vivant dans le village africain de Zongo à l'autre bout du monde, au-delà du mur. L'eau y est monnaie de chantage. La sécheresse assoiffe le pays. Sur les épaules de Sagana pèse une prophétie : elle est celle qui ramènera l'eau à son peuple, l'Eau du Ciel.
Pour sauver leurs différents mondes, ils devront comprendre leur passé, et unir leurs forces.”
Au fil de ce récit aussi dépaysant qu'engagé,
Katia Lanero Zamora aborde les thèmes liés aux relations Nord-Sud toxiques dans un monde post-apocalyptique pas cliché pour deux sous où les gens du Nord, tout bouffis de science futuriste, ont perdu le contact avec la nature et avec elle, leur humanité... à l'exception de quelque marginaux pour lesquels l'animal totem revêt une importance primordiale, en particulier Caracal.
Quant au Sud, c'est la soif, la poussière, des bribes de magie dans une Afrique si savoureuse et bien rendue que j'en reste pantoise.
C'est marrant, le mur, la soif, la pandémie... ça ne vous évoque rien?
Pour conclure, des personnages très émouvants, attachants, féministes... Bref, je ronge mon frein car ma librairie préférée est fermée le lundi (et c'est mérité) mais, une chose est certaine, demain, je vais chercher “la Reine de la Pluie” et “Le masque du Caracal”, foi de loutre!
Lien :
https://www.facebook.com/not..