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4,06

sur 138 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une jeune fille de 17 ans, maltraitée depuis ses sept ans par un père faux cul instillant la terreur tant à sa femme qu'à sa fille, écrit le journal de ses tourments, de ses nuits enchaînée dans la cave de la maison familiale, sans que jamais le milieu scolaire ou social ne perçoive sa maltraitance. Fermée aux autres, s'obligeant à ne pas parler pour ne pas briser sa famille, seule la littérature va la réconforter, avant qu'elle ne finisse dans un énième épisode de cruauté paternelle à tuer ce père haï.
Ce roman très sombre, peu crédible dans l'excès de maltraitance qu'il détaille, pose la question de la culpabilité que ressentent les enfants battus, maltraités, rejetés par leur famille, et du silence qu'il s'imposent face aux situations qu'ils subissent. Mais n'apporte aucune réponse. Sans avoir lu la quatrième de couverture, on devine vite que l'auteur est professeur de français à la forme et à la présentation extatique de l'apport de la littérature ; ce qui nuit vraiment au réalisme de l'ouvrage, car voilà une jeune fille qui depuis sa cave humide ne perçoit pas le fonctionnement social mais s'avère capable de rédiger un journal très travaillé de son histoire personnelle.
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L'idée du livre est intéressante, mais passée la quatrième de couverture et la première page, je n'ai pas été emportée. Pourquoi ? Parce qu'il y a tout ce côté victime qu'on se refuse d'être, directement lié à l'air ambiant, personne ne veut s'entendre est dénommé ainsi. Pourquoi est-ce si dérangeant, dégradant d'être une victime ?
Pourtant son histoire est insoutenable à lire. Et pour se défaire de sa souffrance l'héroïne tue son bourreau, et l'idée à faire passer est qu'à ce moment précis elle qui n'arrivait jamais à se livrer à quiconque s'ouvre enfin mais sous forme de journal face au juge pour atténuer les conséquences.
C'est un point de vue à défendre, mais j'ai trouvé cela très léger, tout comme le roman, les chapitres étaient très succincts, des pages blanches nombreuses, on dirait que finalement, on n'avait rien à dire, et il avait plutôt l'allure d'une nouvelle.
Pour moi le vrai point faible sont les personnages, car aucun n'a suivi une réelle évolution, tout était en statu quo depuis le départ et même immuable quand on regarde bien, l'intérêt de Sandrine est discutable, la mère aurait pu disparaître de l'écriture, ça n'aurait rien changé, sa soumission a été mal menée alors que pour moi est l'essence profonde de l'histoire. le changement brutal de l'héroïne apparaît comme un cheveu sur de la soupe face à une situation qui à mon avis aurait dû être amenée avec plus de longueur et de subtilité et aurait dessinée une image paternelle encore plus déconcertante mais mieux écrite. Quant à Guy, dommage d'y mettre aussi peu d'effort.
Un livre qui a mon goût aurait pu être beaucoup plus appréciable avec plus d'effort artistique.

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Le livre débute par ces quelques mots : "J'ai dix-sept ans, je m'appelle Charlotte." La narratrice se présente puis commence sa lettre, au juge : "Nous y-voilà monsieur, j'ai dix-sept ans et j'ai commis un meurtre". Qui est Charlotte ? le lecteur va le découvrir car la narratrice va alors raconter au juge, et à nous le lecteur, dix années de sa vie - dix années de survie...
Lien : http://electrasamazingflying..
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ET JE PRENDRAI TOUT CE QU'IL Y A À PRENDRE de Céline Lapertot

Je n'ai pas réussi à croire à ce personnage d'adolescente qui écrit son histoire en attendant de faire face au juge qui l'entendra à la suite du meurtre de son bourreau de père et j'ai abandonné ma lecture en cours de route.

« Alors j'engloutis du Coca light pour ponctuer mes prochaines heures d'écriture par des pauses pipi. » p71

Le Coca light se transforme en milk-shake un peu plus loin :
« Sandrine me laisse boire mon milk-shake, perdue dans mes pensées. » p73

À noter, milk-shake peut se dire "lait frappé"

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