AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782754801041
252 pages
Futuropolis (07/02/2008)
4/5   24 notes
Résumé :
Je m'appelle Brice Fourrastier, avec deux «r», comme dans «marrant», mais à «mourant», y en a qu'un. J'ai quarante ans et j'irais pas plus loin...Pour son premier scénario, Gilles Lahrer a décidé de s'attaquer à un sujet douloureux: la maladie et la mort ! En choisissant de raconter celle d'un artiste comique, il prend le lecteur à contre-pied et nous offre un long roman graphique réjouissant, entre émotion et rire, d'une extraordinaire maturité pour une oeuvre nais... >Voir plus
Que lire après L'Accablante Apathie des Dimanches à RosbifVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
4

sur 24 notes
5
4 avis
4
3 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
1 avis
« L'accablante apathie des dimanches à rosbif » : voilà un titre qui n'est pas vraiment alléchant, mais qui est suffisamment intriguant pour qu'on ait envie de savoir de quoi ça parle. Et, le moins que l'on puisse dire est que pour son premier album, Gilles Larher a choisit de s'attaquer à un thème difficile à aborder : les derniers instants d'un malade en phase terminale !

Si Charles Masson avait déjà parlé de son quotidien en compagnie de ses gens que la maladie emporte dans « Bonne santé », Gilles Larher nous invite à en prendre un par la main et à l'accompagner durant les derniers mois de sa vie. Suivre pendant près de 250 pages une personne atteinte du cancer n'a rien de réjouissant, mais en choisissant un comique comme personnage central, Gilles Larher va parvenir à prendre le lecteur à contre-pied de manière assez magistrale. Il parvient ainsi à combiner un ton humoristique à un sujet extrêmement douloureux et dose les deux tellement savamment que le lecteur ne sait parfois plus s'il doit rire ou pleurer. Dans le doute, j'avoue avoir souvent combiné les deux, chose qui ne m'était jamais arrivée en lisant une bande dessinée.

Brice Fourrastier, celui que l'on va enterrer, est une bête de scène, mais également un séducteur invétéré. Après un début d'album qui me laissa légèrement dubitatif le pouvoir de séduction opéra. Il ne fallu dès lors plus que quelques pages pour que je m'accroche à lui et l'accompagne corps et âme dans cette tournée d'adieu qui l'emmène inéluctablement vers sa dernière révérence. Une ultime tranche de cette vie abruptement écourtée, dont il profite pour informer ses proches et leur faire ses adieux, moi inclus !

Pour un premier album, l'écriture, principalement sous forme de monologue est d'une maestria incroyable. Gilles Larher parvient à mélanger un humour d'une grande finesse qui m'a continuellement fait éclater de rire à des émotions profondes qui m'ont trop souvent fait fondre en larmes.

Dans ces moments où l'on évite d'arborer trop de couleurs, le graphisme noir et blanc de Sébastien Vassant fait également des merveilles et accompagne avec pudeur cette véritable montagne russe de sentiments qui m'aura bouleversé au-delà d'une fin aussi magistrale que le reste de ce chef-d'oeuvre. Un one-shot plein d'humour et de finesse qui donne tant de sens à la vie.

« L'accablante apathie des dimanches à rosbif » est ma plus grosse claque depuis la lecture de « Maus: Un survivant raconte » ! J'ai relâché cette oeuvre totalement vidé. Vidé d'avoir accompagné un mort en sursis durant ses derniers instants, d'avoir pleuré la mort d'un type que je ne connaissais n'y d'Eve ni d'Adam, un type sympa avec qui j'ai passé de bons moments et bien rigolé et qui m'a abandonné plein de désarroi au moment de tourner la dernière page.

Salut Brice, ravi de t'avoir connu !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
Commenter  J’apprécie          40
Il fallait sans doute le faire et c'était un pari sans doute difficile : comment mettre en scène les derniers moments d'un célèbre humoriste atteint d'un cancer incurable ? Devant l'inéluctable, chacun réagit différemment et les rapports avec les autres s'en trouvent totalement modifiés. On se rend compte des choses qu'on n'a pas faites, des choses qu'on aurait aimé encore faire et qu'on repousse toujours au lendemain. Puis un jour, arrive la terrible nouvelle et cela ne nous laisse que peu de temps.

Le personnage de Brice est réellement touchant car plus vrai que nature. Il est certes narcissique mais c'est également un séducteur qui trouve toujours le bon mot pour épater son entourage. Cette oeuvre est une sorte de one man show d'un genre particulier qui nous laissera un goût de mélancolie. En même temps, c'est également une leçon de vie. Les auteurs ont sû allier un sujet difficile et douloureux à un ton humoristique d'une grande finesse. Oui, il fallait le faire !
Commenter  J’apprécie          50
Brice Forrestier est un humoriste, de ceux qui jouent avec les mots et décortiquent les situations du quotidien pour en montrer leur vanité. Entre deux tournées, on lui annonce qu'il n'en a plus qu'à que pour quelques mois à vivre. Nous allons donc l'accompagner dans son dernier voyage, auprès de ses proches, se retournant sur son passé pour, au final, donner un dernier spectacle pour le meilleur des publics : ses amis et ses proches.
En presque 250 pages, cette bande dessinée a su me toucher sur le parcours de ce cynique qui se dévoile et s'offre aux autres (mais aussi à lui-même …) avant de disparaître.
Commenter  J’apprécie          60
Une BD qui raconte les dernières semaines de la vie d'un humoriste. Brice Fourrastier est un humoriste à succès qui fait sa tournée lorsqu'il apprend qu'il souffre d'un cancer et qu'il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Il décide d'écrire un dernier spectacle dans lequel il va mettre en scène sa fin de vie. le dernier spectacle !
On n'échappe pas à la mégalomanie artistique de celui-là. Ces questions existentielles, ses histoires de fesses et le coeur du sujet le vécu de la maladie et les angoisses de mort qui l'accompagne.
Le dessin est en noir et blanc, l'ambiance est assez sombre malgré le ton léger utilisé pour traiter la question de la mort. Cette histoire vient interroger sur le sens des choses, ce que l'on choisit ou non de faire de cette vie.
J'ai été attirée par le titre, qui m'a fait penser à mes dimanches rosbif ! Mais mon engouement s'est arrêté là. Je n'ai pas aimé cette lecture que j'ai trouvé ennuyante, et pour le coup accablante d'ennui.
Commenter  J’apprécie          00
Tu parle d'un titre, le livre qu'il aurait voulu écrire, mais bon Brice ne sera pas auteur c'est un show-man, un comique, un clown noir qui va mourir...
Bon la vous me direz c'est pas vraiment une lecture ni de fin d'année ni de début.. quoi que 2015 avec sa noirceur relativise les drames...
Bon pour moi cette bd a été un crochet au foie qui m'a coupé le souffle, que d'émotions et Brice qui nous dit comment profiter de la vie avec poésie et délicatesse, on est de l'autre coté du miroir, derrière le masque du clown noir.... Superbe
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
(Réflexion sur les femmes) " On passe nos vies, nous les hommes, à essayer de les comprendre, et on n'y arrive pas. On les côtoie de la naissance à la mort sans jamais cesser de passer à côté "
Commenter  J’apprécie          40
L'Irlandais a le goût de la porte peinte, comme le Rosbif celui de la pelouse bien tondue et le Français celui du comptoir de zinc.
Commenter  J’apprécie          40
Peut-être que pleurer comme un con au cinoche est une forme de soulagement... tandis que côtoyer le corps d'un ami n'en permet aucun
Commenter  J’apprécie          30
Je suppose que ça fait partie de la malédiction d'être humain, passé un certain âge : assister à l'enterrement des autres jusqu'à ce que d'autres assistent au sien
Commenter  J’apprécie          10
(Texte de scène p 1998)
"Tout cela pour attendre l'âge où on pourra enfin faire l'Espagne en autobus diesel climatisé avec s des gens qui enlèvent leurs dentiers avant de vomir dasn un petit sac en plastique"
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Gilles Larher (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gilles Larher
En avril, Futuro joue l'émotion. Laissez-vous emporter dans les bas-fonds de l'usine du mensonge avec "Hollywood Menteur" de Luz, dans l'histoire récente du Pays Basque avec "Ceux qui construisent des ponts", ou dans une fine chronique féminine avec "Les heures passées à contempler la mère". Accrochez-vous, ça remue !
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (43) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5241 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}