Daniel Mercier dîne seul dans une brasserie quand à la table voisine, le président de l'époque,
François Mitterrand vient diner.
En partant, ce dernier oublie son chapeau que Daniel récupère pour le garder en souvenir.
La suite de sa vie va en être changé. Mais il perd également le chapeau qui va changer de tête à plusieurs reprises.
Un objet comme personnage principal ce n'est pas commun. C'est d'ailleurs ce qui m'a incité à lire ce livre.
On retrouve dans cette histoire le pouvoir qu'ont les objets sur nous. Qui n'a pas une culotte fétiche ou une pièce porte-bonheur...
Un peu comme la plume soi disant magique qui aide Dumbo à voler.
En bref, l'effet placebo. Ici chaque personnage se sent différent, se sent plus fort grâce à ce chapeau. Ils feront des actions qu'ils n'auraient sans doute jamais fait sans lui.
Le texte est très fluide et se lit rapidement. Cependant, aux alentours des pages 150, j'ai commencé à décrocher un peu. le "bourgeois" m'a ennuyé.
Mais dans l'ensemble, j'ai trouvé cette fable pleine d'esprit. Et étant née dans les années 80, j'ai apprécié tous les petits rappels de cette époque.