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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est en écoutant une interview de Camille Laurens, l'autrice de ce livre, que j'ai eu envie de lire ce roman. Elle a parlé de la perte de son premier enfant à la naissance. Quelle terrible épreuve ! le récit se partage en quatre partie : souffrir, comprendre, vivre et écrire. Ces quatre mots représentent le cheminement de la terrible nouvelle. Au début c'est la sidération, l'incompréhension. Puis on passe assez vite sur le pourquoi du comment. La troisième partie "Vivre", nous conte plus l'entourage du couple, certains sont compréhensifs mais muets, d'autres conversent avec eux sur plein de sujets mais pas sur celui de la perte d'un enfant. C'est sûr on ne réagit pas comme on veut mais comme on peut. Et la quatrième partie, "Écrire" pour ne pas oublier ce premier enfant perdu, mais c'est aussi un réquisitoire pour ce gynécologue, recommandé par des amis, qui est la cible et on peut comprendre cette hargne, lui qui ne s'est jamais excusé et n'ai pas reconnu les erreurs comises. Bien sûr, cela n'aurait pas sauver leur enfant, mais un peu de compassion et de remise en question aurait pu être moins difficile à supporter.
Un beau récit, court, fort et bien sûr très émouvant.

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A nouveau un témoignage court mais tellement vrai sur le deuil périnatal. L'auteur nous raconte sa grossesse, ses espoirs, ses projets comme toutes les futures mères peuvent avoir quand elles sont enceintes... Puis tout vole en éclat quand le pronostic vital de son enfant est compromis : elle devra accouché d'un enfant sans vie... Philippe... Elle devra faire face à la douleur de cette perte, à un avenir qu'elle avait prévu et qui n'aura pas lieu. Faire le deuil de l'enfant et de l'homme qu'aurait pu être son fils, des moments qu'elle aurait pu vivre avec lui et qui n'auront pas lieu. Elle devra faire face, comme toutes ces mères là, à l'indifférence, aux silences et à la gêne des autres et aux phrases assassines ou maladroites qui font si mal à entendre... Elle portera toujours en elle le souvenir de ce fils perdu et ce prénom qui devait être celui du bonheur mais qui est devenu celui de la douleur : Philippe. Quand à moi, lectrice ayant vécu ce deuil là en 2007, le prénom qui est cher à mon coeur c'est Augustin...
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Récit très sobre d'un deuil, celui du premier enfant de la narratrice-auteur, mort quelques heures après sa naissance, la douleur, le deuil sans fin, "demain sans limites", les médecins hautains et dénués d'empathie. Quatre étapes : souffrir, comprendre, vivre et écrire.
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Un témoignage littéraire. Ecriture de la douleur, afin de faire exister une perte dont la réalité est presque déniée par une partie de l'entourage. Il faut que la perte soit inscrite et reconnue comme telle pour que le deuil puisse un jour s'effectuer.
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"J'écris pour desserer cette douleur d'amour...J'écris pour que tu vives." "SOUFFRIR/COMPRENDRE/VIVRE/ÉCRIRE "4 chapitres pour dire  ce malheur inconsolable de perdre en accouchant son 1er enfant, à cause de l'incompétence avéré d'un gynécologue. Écrire, ici est un cri. Intime, autobiographique

Ce livre Philippe de Camille Laurens rejoint ma bibliothèque. Lu comme une continuité, de Fille,son dernier livre sur sa vie de femme, dans lequel l'écrivaine parlait sur ce drame de la mort de son enfant qui aurait pu être évitée.Jamais d'opinions++,simplement dire en pesant tout grâce aux mots
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Un roman assez spécial. Une histoire dure et triste. Un texte beau et fort.
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