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EAN : 9782895372349
Vents d'Ouest (29/09/2012)
2/5   1 notes
Résumé :
Résumé

Mon nom: Élisabeth, 16 ans. Une adolescente comme une autre? Pas tout à fait! Ma soeur, Nadia, est atteinte du syndrome de Down. Dès sa naissance, j'ai appris le sens du mot compromis. Chaque jour, j'ai dû me montrer raisonnable et offrir le meilleur de moi-même. Parfois, c'en était trop, au point de m'obliger à relever un défi constant et de taire mes rêves.

Le jour où j'ai oublié d'entrer le code de sécurité pour em... >Voir plus
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Que lire après Ma soeur est une lucioleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Quand un roman est pavé de bonnes intentions, il finit par agacer le lecteur, malgré toutes ses qualités et la richesse de ses personnages. C'est ce qui m'est arrivé à le lecture de Ma soeur est une luciole, le deuxième roman d'Hélène Lavery. le sujet avait tout pour m'intéresser, pourtant, d'autant plus qu'il est rarement abordé dans la littérature, à savoir le syndrome de Down.

Tout commence par un oubli. Une simple étourderie. Mais de celles qu'il vaut mieux éviter quand on a une jeune soeur qui a un chromosome de trop. Oui, juste une toute petite erreur à ne pas faire. Sans code de sécurité activé, Nadia est libre de prendre la poudre d'escampette. Ce qu'elle fait, bien entendu, geste qui servira de déclencheur au roman que l'éditeur a bien pris soin de cataloguer comme « drame ». Et drame est le bon mot.

Car, comme si ce n'était pas assez d'avoir fait cette erreur, Élisabeth va aller de mal en pis à partir de ce jour-là, où elle sera réprimandée vertement par sa mère. Suivront la rupture avec son amoureux (qui trouve sa petite soeur bien trop envahissante), le match final de soccer perdu à cause d'elle (du moins croit-elle que c'est uniquement sa faute) et une tentative de suicide, suivie d'une thérapie.

Oui, je sais, ça fait beaucoup. Beaucoup trop. Mais bon, le problème n'est pas dans cet enchaînement, mais bien dans la manière de raconter tous ces événements. Ainsi, l'auteure ayant choisi d'écrire au « je » et de se glisser dans la peau d'Élisabeth, le lecteur ne comprend pas du tout pourquoi l'auteure a eu besoin d'un deuxième « je », soit celui du journal intime. Cette voix tellement identique en matière d'écriture qu'elle n'est que le prolongement linéaire de la narration n'apporte rien au roman.

Un travail d'édition aurait permis de gommer ce problème et l'aspect souvent moralisateur du roman, alors qu'un bon travail de révision aurait épargné le lecteur de maladresses récurrentes. Surtout que ce livre en valait la peine. Tout ce qui concerne Nadia, sa façon de s'exprimer verbalement et physiquement, de transmettre ses émotions, notamment l'amour qu'elle éprouve pour les siens, est tellement juste qu'on en arriverait presque à pardonner tout ce qui ne fonctionne pas. Presque.

Ma soeur est une luciole pèche par ses ses inégalités dans le ton et la structure ainsi que par son manque de rigueur. Dommage. Vraiment dommage. Nadia m'avait conquise avec ses nattes, son goût du bonheur et sa passion pour la vie.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Le 5 octobre 2012, Suzanne Desmarais Guilbault a écrit:

Excellent. Tout simplement savoureux. Personnages très attachants. Émotion-tendresse-révolte-- trois éléments qui assurent le succès d'un roman quand, évidemment, il est bien écrit comme sait si bien le faire Hélène Lavery. La narration y est à son meilleur. Bravo. Deux romans en si peu de temps, c'est super. Jamais deux sans trois. J'attends le suivant avec impatience.
Autres commentaires :

www.info-culture.biz 27 octobre 2012 et www.magzweb.com

www.ruedeslibraires.com 5 octobre 2012.

www.sophielit.ca/ 21 janvier 2013.

www.onparledelivres.com / 21 janvier 2013.
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...On m'a souvent dit quand je m'ennuyais, d'ouvrir un bon livre et laisser couler le temps...c'est ce que j'ai fais avec ce roman et le temps a filé si vite. J'étais en très bonne compagnie. L'auteure nous emmène au coeur d'une famille qui pourrait être la mienne ou la vôtre. Elle nous fait vivre des moments à la fois tendres et bouleversants, on ne perd jamais espoir car on ressent la solidarité qui amène si souvent à de petites victoires.

Merci pour ce don de vous
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
J'espère que tu n'auras jamais de difficultés, mais si ça t'arrive, regarde autour de toi, cherche une source de lumière. Les oiseaux, qui planent au-dessus de ma tête malgré les vents contraires, me rassurent. Lorsque la confiance me fait défaut, je songe à leur détermination. Je pense aussi à ma soeur et à Iris, guide dans l'obscurité.
Après un certain temps, tu verras, cette lumière t'habitera, comme celle des lucioles.
Chacune d'entre elles brille pour elle-même, ne l'oublie surtout pas.


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Pour plusieurs, les lucioles sont des insectes sans importance, mais aux yeux de Nadia, elles sont magnifiques. Est-ce en raison de leurs quatre ailes, alors que les mouches n'en ont que deux, qu'elle les préfère? Je l'ignore.
Comme elle, ayant un chromosome de plus, elles sont différentes. Leur beauté réside dans leur singularité, leur unicité.
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J’espère que tu n’auras jamais de difficultés, mais si ça t'arrive, regarde autour de toi, cherche une source de lumière. Les oiseaux, qui planent au-dessus de ma tête malgré les vents contraires, me rassurent. Lorsque la confiance me fait défaut, je songe à leur détermination. Je pense aussi à ma soeur et à Iris, guide dans l'obscurité.
Après un certain temps, tu verras, cette lumière t'habitera, comme celle des lucioles. Chacune d'entre elles brille pour elle-même, ne l'oublie surtout pas.
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Pour plusieurs, les lucioles sont des insectes sans importance, mais aux yeux de Nadia, elles sont magnifiques. Est-ce en raison de leurs quatre ailes, alors que les mouches n'en ont que deux, qu'elle les préfère? Je l'ignore. Comme elle, ayant un chromosome de plus, elles sont différentes. Leur beauté réside dans leur singularité, leur unicité.
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Videos de Hélène Lavery (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hélène Lavery
Une entrevue réalisée en 2021 par l'animatrice Suzie Prénovost dans laquelle je parle (à la dix-septième minute) de mes romans et de ma démarche littéraire.
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