Une ribambelle d'enfants envahissent le parc en criant leur plaisir. Je les observe un à un. Ils ressemblent à des perséides qui trouent l'obscurité naissante pour venir répandre des étincelles de bonheur autour d'eux.
Il y a de ces lois non écrites qui sont impossibles à contourner. L'une d'elles stipule que lorsque des parents déménagent, les enfants font partie des bagages.
Il devait sûrement y avoir un autre univers quelque part, entre ici et le bout du monde, ou la douleur serait contrainte de demeurer sur le seuil de la porte.
On devrait tous vivre la nuit et se laisser mourir le jour. De cette façon, on ne verrait rien, surtout pas la misère du monde.