Mystic City

Dans un Manhattan futuriste et magique, Aria Rose souffre d'une étrange amnésie. D'après ses parents, elle a perdu la mémoire suite à une overdose de stic, une substance prohibée à base d'énergie mystique distillée qu'elle ne se souvient même pas avoir eu l'idée de consommer. Elle ne se souvient pas même de son fiancée, Thomas. Un jeune homme qu'elle est sensée aimer à la folie et au péril de sa vie. Et pour lequel elle aurait d'après ses proches tout tenté afin d'être avec lui. Même de se rendre sans hésiter dans les bas fonds de la ville afin de vivre cette passion interdite derrière le dos de son père. Car tout comme Roméo et Juliette, la famille de Thomas et celle d'Aria se détestent depuis toujours, ils forment deux clans bien distinctifs qui régissent la ville. Or, à la plus grande surprise de tous, les familles respectives d'Aria et Thomas vont décider de profiter de l'amour de leur progéniture afin de s'unir dans le but de gagner les élections à venir. Plus le temps passe, plus Aria sent qu'on lui ment, qu'il lui manque quelque chose, que Thomas n'est probablement pas celui qu'il prétend être. Et surtout qui est cet Hunter, ce jeune beau rebelle qui apparaît dès qu'elle est en danger et qui fait étrangement vibrer son coeur ?

L'idée est simple : une jeune fille découvre brusquement que le monde dans lequel elle vit depuis toujours n'est pas celui qu'elle croyait bien connaitre. Sa famille est riche et immensément puissante, elle a toujours été protégée et a été influencée dans le but de maudire les Mystiques, ces personnages qui vivent dans les bas quartiers et qui ont des pouvoirs extraordinaires. Pourtant dans son coeur elle sait ce qui est bien et ce qui est mal, elle va finalement ouvrir les yeux quitte à se mettre en travers des idées de ses propres parents qui ne reculent devant rien afin de détenir le pouvoir sur la ville. En cherchant à recouvrer la mémoire, Aria va lever le voile sur des secrets et des complots dont elle n'aurait jamais pu imaginer l'ampleur.

Les personnages sont assez bien dépeins et bien évidement j'ai détesté Thomas dès le départ et adoré le mystérieux Hunter que l'on veut absolument percer à jour. Davida, la domestique, détient également sa part de secret et j'aurais aimé encore mieux la connaître au même titre que Turk (l'ami un peu déjanté d'Hunter), mais j'espère avoir la possibilité de combler ce manque dans le prochain tome. L'imaginaire de l'auteure concernant ce Manhattan futuriste est assez agréable à parcourir, les descriptions sont captivantes et j'ai pris beaucoup de plaisir à m'immerger dans cet univers dystopique.

Vous l'aurez compris la romance tient une part très importante dans cette histoire puisqu'elle est le fil conducteur de tous les événements qui se déroulent au sein de cet univers. Je ne veux pas en dire plus à ce sujet afin de vous laisser découvrir par vous-même qui de Thomas ou de Hunter la belle Aria va-t-elle réellement tomber amoureuse, bien que le mystère reste assez prévisible sur ce point…

En bref : Amour, amitié, complots et trahisons… Mystic city est une romance à la sauce dystopique qui a plutôt bien pris en ce me concerne. J'ai vraiment beaucoup aimé l'univers futuriste, le côté surnaturel et magique, ainsi que les personnages aussi bien redoutables qu'énigmatiques. L'histoire d'amour est prévisible mais belle et envoûtante. Une romance à la Roméo et Juliette qui m'aura captivé et j'ai vraiment vraiment hâte de lire la suite…

PS : la couverture est magnifique, le papier métallique/nacré rend très fidèlement l'ambiance de cette histoire ! J'adooore ;-)
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Premier livre du second menu "Enchanteur" du Pumpkin Autumn Challenge, Mystic City, tome I, est une oeuvre de Theo Lawrence, paru aux éditions Pocket Jeunesse 😃


Dans un monde futuriste où la population se divise entre humains et Mystiques, deux des trois clans ennemis qui se partagent la ville sont tout proches de la réunification grâce au mariage de leurs héritiers, Aria Rose et Thomas Foster. Oui mais voilà, après une overdose de Stic, drogue à la mode dans la haute, Aria a totalement perdu la mémoire et ne se souvient pas le moins du monde être tombée amoureuse de Thomas. Ses pérégrinations à travers la ville pour trouver des réponses à ses questions vont la mener à faire la connaissance d'Hunter, mystérieux rebelle qui semble en savoir plus qu'il ne veut bien le dire..


Le postulat de départ me semblait pour tout dire assez sympathique. Très adepte des jeux de mémoire et d'identité, l'amnésie d'Aria offrait un beau terrain de jeu, sur lequel j'espérais voir l'auteur dribbler avec grâce. Hélas, cela ne fut pas le cas 🤷‍♀️


D'entrée de jeu, tout semble limpide. Je dois bien admettre qu'au début, j'étais plutôt séduite par le décor planté par Theo Lawrence et sa plume agréable à suivre. de chouettes descriptions pour un monde que l'on n'a aucun mal à imaginer, et une ambiance tendue pour ce qu'on ne peut manquer deviner être une gigantesque mascarade. Mais si de prime abord, l'évidence nous donne l'impression d'être dans la confidence, à l'affût du moindre détail, prêts à la traque, on finit par surnager au milieu de tout ça, sans avancer et avec l'impression grandissante d'être pris pour un dupe.


J'étais pourtant charmée à la base par la manière dont les personnages ne tombaient pas dans un sentimentalisme exagéré et assumaient leurs réflexions avec honnêteté, sans en faire des tonnes. Mais ils ont bien malheureusement été vite rattrapés par un lyrisme enflammé et, je suis désolée de le dire, légèrement à côté de la plaque, à grands renforts de déclarations incessantes qui manquaient de naturel. le problème ne venant évidemment pas du romantisme ou du lyrisme en soi, mais de leur utilisation qui confine à - je m'excuse d'avance pour ce terme qui peut paraître incroyablement dur - la caricature du sentimentalisme 😬


Vouloir réinterpréter le mythe de Roméo et Juliette dans un cadre futuriste, c'est aussi respecter les contraintes d'une époque et d'une nouvelle génération, sans tomber dans un excès qui au final ne creuse pas assez sous la surface des mots. Je n'en voudrais à personne de croire que mon opinion repose sur mon côté peu fleur bleue, quoique ce serait se fourvoyer sur toute la ligne. J'aime le romantisme, mais quand il danse sur le fil avec équilibre, pour tout dire 🤷‍


Au-delà d'une romance qui ne m'a pas convaincue et d'une intrigue cousue de fil blanc, sans réelle surprise, j'ai trouvé le concept, quoique non dénué d'une certaine touche d'originalité, assez peu exploité, en finalité. La magie Mystique était en soi assez intéressante, tout comme la vie dans les bas-fonds et l'oppression à laquelle cette frange de la population était soumise. Mais la répétition de lieux communs en a fait un concentré de combats résistancialistes vus et revus à toutes les sauces.


En dépit de tout, l'atmosphère conférée à certaines scènes en particulier ne m'ont pas déplu, grâce là encore à la plume de l'auteur qui ne manque pas de style, notamment au niveau des descriptions. Concernant les personnages, eu égard à leurs sentiments étrangement maniés, j'ai eu un peu de mal à m'attacher à Aria et Hunter, malheureusement, mais j'ai en revanche beaucoup apprécié leur ami Turk, que j'aurais aimé voir plus présent, du coup.


Difficile d'en dire beaucoup plus sans révéler les ficelles de l'ouvrage, donc je vous laisse vous faire votre propre avis dessus. Si vous aimez les romances contrariées et les réinterprétations du mythe de Roméo et Juliette, vous êtes définitivement à la bonne adresse.



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Le petit mot de la fin 🖋


Ce retour sur le premier tome de la saga « Mystic City » n'est que le fruit d'une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d'une foule de tant d'autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s'autoproclamer références en la matière ☝


N'hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu'un conseil, terminez-le quoi qu'il en soit, afin d'avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉


N'oublions jamais qu'un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l'auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d'exposer son bébé au reste du monde 💚
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J'ai enfin lu Mystic City ! Depuis le temps que je voulais le lire, c'est enfin fait !

D'abord, un grand bravo pour cette magnifique couverture ! C'est d'ailleurs cette couverture qui m'a attiré à en savoir plus sur le livre. Parlons maintenant de l'histoire. Qui n'a jamais voulu vivre une histoire à la Roméo et Juliette. Et bien avec Mystic City, c'est totalement ça. A une détail près. Notre Aria a tout oublier de l'amour de sa vie Hunter.

Au début de l'histoire on découvre Aria, amnésique prête à se marier avec Thomas Foster. On l'a voit très naive et peut être même un peu trop. Parce qu'autant se l'avouer, elle ne se souvient de rien, mais est prête à épouser quelqu'un sans s'en rappeler. Heureusement, l'arrivée d'Hunter, est juste parfaite. Ce personnage, mystique et mystérieux va lui permettre se douter de cette relation aussi absurde et calculée que sont les fiançailles avec ce Thomas. Alors bien sur, au fil des pages, Aria va découvrir des indices qui vont l'amener à penser qu'on lui cache beaucoup de choses. Mais un peu lente à la détente non ? Passé cela, la fin, elle, est assez rapide ! Pas de grosses surprises : [spoiler]Je ne pouvais pas croire qu'Hunter était mort, j'ai direct pensé que c'était Davida qui avait prit sa place. Néanmoins, j'ai apprécié leur retrouvailles.[/spoiler] Enfin, une bataille, ou bon nombre de personnages meurent et annoncent quelque chose de plutôt intriguant pour la suite !

Pour conclure, je dirais que c'est une bonne lecture, avec une écriture fluide ce qui fait qu'on le lit rapidement. L'histoire est vraiment centrée sur l'histoire d'amour entre Aria et Hunter et donc il ne faut pas s'attendre à ce que ce soit de la dystopie pure. J'ai bien aimé cette lecture, et je me laisserai surement tenté par le second tome !
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Roméo et Juliette, c'est du passé ! Dans le futur, nous trouvons Aria et Hunter… Cette lecture m'a laissée globalement indifférente. J'ai trouvé ce roman un peu décevant. Un point positif cependant : j'ai bien aimé le traitement de l'oubli d'Aria, et de la recherche de souvenirs. Mais rien de transcendant…
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Pour résumer un peu, Aria Rose est la fille d'un des hommes les plus riches et les plus influents de Manhattan et se réveille après une overdose de « Stic », une drogue créée à partir des pouvoirs magiques des « Mystiques ». Seulement, à son réveil, on lui apprend qu'elle est fiancée à Thomas Foster, le fils du « clan ennemi » des Rose, mais elle n'en a aucun souvenir et elle doit l'épouser dans quelques semaines.

Dans ce nouveau Manhattan, les riches vivent dans les « Hauteurs », c'est-à-dire dans le haut des gratte-ciels qui se relient les uns aux autres par des passerelles tandis que les pauvres et les Mystiques se contentent des « Bas-Fonds », les rues de la ville qui ont été inondées à cause du réchauffement climatique.

Si j'ai craqué pour ce roman, c'est vraiment pour sa couverture que je trouve sublime, car comme je l'ai dit dans mon « C'est Lundi », Mystic City offre du bon et du moins bon. En l'occurrence, j'ai noté plus de mauvais points, mais qui restent tout de même assez superficiels pour ne pas avoir une lecture insupportable entre les mains.

Je m'explique. Tout d'abord, je tiens à parler de l'ambiance de ce livre que j'ai tout bonnement adoré ! Les Bas-Fonds sont noirs, inquiétants, flippants. Malgré la grande différence entre le Manhattan d'aujourd'hui et celui présenté par Théo Lawrence, j'ai trouvé ça très facile d'imaginer ces coins sombres. de plus, cela marque bien la différence entre les « riches » et les « pauvres ». On comprend bien que les laissés pour compte vivent un véritable enfer pendant que les autres mènent la grande vie.

Si j'ai adoré cette partie, j'ai eu un peu plus de mal avec le personnage principal Aria que j'ai trouvé plutôt naïve et pas très futée puisque certaines scènes sont prévisibles et elle, c'est comme si ça lui tombait sur le coin du nez comme par magie. de plus, elle a tendance à tourner en boucle avec ses souvenirs effacés, ce qui est plutôt compréhensible, mais qui tape tout de même sur le système au bout d'un moment.

En contrepartie, s'il y a un personnage que j'ai adoré, c'est celui de Hunter ! Il était juste parfait, il me fait encore rêver ce garçon ! Par contre, au niveau description physique, il m'a été impossible de l'imaginer en blond, ce n'était pas possible.

Un autre point qui m'a assez chagriné, c'est que l'histoire autour des Mystiques ne soit pas plus approfondie. On sait pourquoi ils sont dans les Bas-Fonds, mais on ne sait pas d'où ils viennent, pourquoi ils sont comme cela etc.. Je trouve ça dommage, mais peut-être que ces points seront éclairés dans le prochain tome.

En bref, cela a été tout de même une lecture sympa même si plusieurs points m'ont posé problème. En ce qui concerne le prochain tome, je le lirais peut-être à l'occasion, mais je n'irai pas l'acheter en librairie.

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Merci à Babélio et aux éditions PKJ pour leur confiance dans le cadre d'une nouvelle masse critique, me permettant de recevoir ce roman qui me faisait envie depuis longtemps !

Je n'ai pas été déçue par cette lecture, bien au contraire. J'ai immédiatement plongé dans ce monde transformé par la montée des hauts, par le réchauffement climatique.

La plume de l'auteur est efficace et imagée, on a l'impression de ressentir la chaleur et la moiteur étouffante des bas-fonds, qui nous collerait presque à la peau. Avec ses mots, l'auteur parvient facilement à nous transmettre les émotions d'Aria, notre héroïne. On éprouve de la frustration, de l'étonnement et de l'incompréhension face à la situation, même si on devine assez facilement de quoi il est question, puis on ressent de la rage en même temps qu'Aria pour cette famille qui ne recule devant rien pour conserver son pouvoir.

Quand elle rencontre Hunter, très vite elle va se rendre compte que quelque chose ne va pas, et que ces souvenirs qu'on tente de lui faire se rappeler, sont bizarres.

On s'attache vite à Aria, on ressent immédiatement de l'empathie pour elle et on n'a qu'une envie, c'est qu'elle se souvienne. Car si elle ne comprend pas, nous on a très vite fait de faire le rapprochement. En effet, l'histoire d'amour et surtout, les causes de cette perte de mémoire sont assez prévisibles, et apporte une légère sensation de lenteur au niveau de l'intrigue, mais peu importe.
On se laisse prendre au jeu et on suit cette histoire avec passion.

Le New York inventé par l'auteur y est pour beaucoup. J'ai trouvé cet univers fascinant, les mystiques, les bas-fonds, les gondoles... ce côté surnaturel du récit m'a beaucoup plu, la magie des mystiques est si envoûtante et passionnante qu'on ne s'en lasse pas.

Et puis, il y a Hunter... même s'il est peu présent au début, on ressent son aura tout le long des pages, et quand il est là, on ne peut que l'adorer. Il est le genre de garçon qu'on ne peut s'empêcher d'observer, d'admirer tout en sachant qu'on n'a pas le droit. Il est mystérieux et captivant, et on n'attend qu'une chose, que sa route croise de nouveau la nôtre, euh celle d'Aria ^^ Grâce à lui, elle va trouver la force d'affronter le vrai visage de sa famille, même s'il lui en coûte terriblement.

Bien sûr, je me suis demandée comment il pouvait laisser filer comme ça la fille qu'il aime, mais avec le temps vient les réponses et les raisons qui ont poussé nos héros à agir de la sorte.

Car nos deux jeunes amoureux sont cernés par les complots, par les traîtres, et le danger est présent presque à chaque page. Il se passe ainsi beaucoup de choses, et on n'a pas le temps de s'ennuyer. Il y a aussi des révélations, des retournements de situation, même si encore une fois, tout ça reste assez prévisible.

En bref, un New York futuriste vraiment original, dont l'ambiance nous enveloppe et nous emporte dans ce récit où complot, trahison et amour s'entremêlent, vivement la suite !
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Présenté comme un roman jeunesse dystopique s'inspirant de « Roméo et Juliette », « Mystic city » nous propulse dans un Manhattan futuriste et métamorphosé par le réchauffement climatique. L'élévation du niveau de la mer a plongé le sous-sol de la ville sous les eaux, et la tranche la plus aisée de la population vit littéralement « suspendue » au-dessus des plus pauvres et des Mystiques qui peuplent les Bas-fonds. Les progrès scientifiques et technologiques se heurtent à une société rongée par les inégalités et la corruption. Afin de préserver leurs intérêts personnels et d'assouvir leurs desseins politiques, les Foster et les Rose ne reculent devant rien. En fin calculateurs sans scrupules, ils n'hésitent pas à manipuler leurs propres enfants pour arriver à leurs fins.

C'est dans ce contexte qu'Aria se retrouve ainsi malgré elle, victime des agissements d'un père machiavélique et aveuglé par ses ambitions politiques. Manipulations, règlements de compte, trahisons s'enchaînent au décours de ce récit sans temps mort dans lequel l'auteur n'épargne aucun de ses personnages. Au-delà de la violence physique, c'est bien la cruauté de la terrible machination qui se dessine peu à peu et enserre Aria dans ses filets qui frappe le lecteur.

Luttant avec elle-même pour retrouver la mémoire, la jeune fille enchaîne les découvertes troublantes. Douloureusement, sa conscience s'éveille sur les véritables intentions des gens qui l'entourent et les évènements passés. Et il faudra beaucoup de sang-froid et de courage à Aria pour faire face à la vérité et entreprendre les bons choix dans ce jeu perpétuel de manigances et de faux-semblants.

Si j'ai parfois pu lire que certains lecteurs déploraient l'aveuglément d'Aria, j'ai au contraire trouvé qu'elle se révélait être une héroïne relativement perspicace au vu des évènements qu'elle traversait. S'il est effectivement facile pour le lecteur de formuler rapidement quelques soupçons et de deviner ou d'anticiper certaines révélations de l'intrigue, j'aurais trouvé peu crédible qu'Aria découvre les choses aussi rapidement qu'un observateur externe. Et c'est d'ailleurs bien le réalisme de ses réactions et sa sincérité qui font d'Aria un personnage attachant, apte à susciter l'empathie du lecteur.

S'il ne m'a fallu que quelques chapitres pour mettre à jour les intentions de l'auteur et deviner les tenants et aboutissants de toute l'intrigue, la prévisibilité n'est malheureusement pas le seul écueil de cette histoire qui pâtit en outre de certaines incohérences et d'éléments peu crédibles dans son déroulement.

Pourtant, en dépit de ces multiples faiblesses, ce ne sont ni les faux pas de l'intrigue ni les maladresses dans sa construction que je retiens de ce premier tome, mais bel et bien le potentiel considérable de l'univers bâti par l'auteur et les multiples touches d'ingéniosité qui émaillent l'intrigue. L'univers ébauché par Theo Lawrence est séduisant et plein de potentiel et je regrette sincèrement que l'auteur n'ait pas davantage pris le temps de le développer, préférant consacrer le peu de description à la musculature des personnages masculins ou à la manière dont cette dernière est mise en valeur par leurs vêtements moulants. Autant de descriptions aussi inutiles que répétitives qui me firent lever les yeux au ciel à de multiples reprises.

Ainsi, si l'ensemble manque pour l'heure de profondeur, le premier tome de cette nouvelle saga dystopique laisse néanmoins entrevoir les contours d'un univers fertile et d'une intrigue prometteuse. Reste à savoir si le second tome parviendra à combler mes attentes… quoi qu'il en soit, je serai au rendez-vous !

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Pocket Jeunesse pour ce partenariat !
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Il y avait longtemps que je n'avais pas eu un tel élan d'enthousiasme pour une dystopie. Et ça fait du bien.

Nous sommes dans un New York futuriste. La ville est coupée en deux, il y a tout d'abord les hauteurs ou vit la haute société de New York, et puis il y a les bas-fonds, ou vit les pauvres mais aussi et surtout les "Mystics". Il s'agit de personnes dotées de pouvoirs magiques. Les Mystics sont considérés comme des personnes nuisibles, et doivent être drainer, pour ne plus avoir de pouvoir. Mais il existe bien sur des rebelles, et on devine bien vite que c'est bien plus compliqué que ça.

Aria Rose, au début du roman, est une jeune fille qui va bientôt se marier. Elle est issue de la haute société, et elle est amoureuse de Thomas Foster, le fils de la famille rivale de la sienne. Mais ses parents ont accepté d'enterrer la hache de guerre. du moins c'est ce qu'on lui dit. Car Aria n'a aucun souvenir de Thomas, et de leur relation.

La première partie du roman pose les fondations du monde dans lequel évoluent les personnages. C'est un univers assez riche, mais pas si différent du notre. La grosse différence, c'est cette séparation entre les bas-fond et les hauteurs. Les bas fonds sont envahies par les eaux et les zones sales. En effet avec le réchauffement climatique, la montée des océans fait disparaître peu à peu les terres, et les villes prennent de la hauteur. Autre différence, l'énergie Mystique est très présente et ça m'a énormément plu, en effet, il s'agit d'une magie un peu différente de ce qu'on peut lire habituellement, puis-qu'ici tout est lumière, et beauté.

Cette première partie met également en place l'intrigue. Aria a l'impression de se sentir piégée par ses souvenirs, et elle a l'impression qu'on lui ment, elle n'a pas tord.

Dans la seconde partie du roman, tout s'accélère, il y a de l'action et du suspens. Nous avons également le droit à une jolie romance entre Hunter, le rebelle mystic et Aria. Mais ça ne se fera pas sans difficulté. L'histoire prend également un tout plus politique. En effet, des élections se préparent, et les familles Foster et Rose, ennemies jurées depuis des siècles, décident de s'allier pour contrecarrer la candidate Mystic, qui rassemble beaucoup trop de partisans à leurs goûts.

En bref, un premier tome qui m'a énormément plu, avec une histoire à la Roméo et Juliette futuriste, des personnages attachants, et une écriture très agréable, vivement la suite !!! Et puis, vous ne trouvez pas que la couverture est juste sublime ?

Ce roman a été publié aux Editions Pocket Jeunesse en Janvier 2014.
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Je m'en suis épuisée les neurones, les yeux, le cerveau entier, pour finir ce livre, et je suis toujours sur ma faim : il y a une suite. Voyez dans cette première phrase de critique le résultat qu'une oeuvre litteraire réussie est censée produire chez le lecteur.

Je vais donc développer mon opinion. Je ne pourrais pas qualifier ce livre de "parfait". A certains moments, je me suis impatientée, j'ai trouvé un certain manque de cohésion...Mais; ces instants là se résumaient à deux trois passages, aussi courts et furtifs qu'un mot ou une phrase en trop. Sur plus de 400 pages, cela ne représente rien, au point que je m'avance à dire que j'ai tout aimé, de A à Z. Ces petits défaut minimes sont comme invisibles, un charme de plus.

Au départ, ni le résumé au dos, ni les quelques pages parcourues ne m'avaient convaincus....Je l'ai acheté parce que je sentais qu'il pouvait me surprendre, malgré toutes ces mauvaises impressions de départ. Et je ne me suis pas trompée, parce qu'en réalité, le résumé est loin, très loin de pouvoir décrire l'ampleur de l'histoire, il ne cite aucun indice concret, et c'est donc le seul défaut que je constate et affirme, j'aurais vraiment put passé à coté....

Je me suis laissée aller dans la lecture, timidement, et la personnalité d'Aria ne m'a pas repoussée, c'est meme elle qui m'a donné envie de connaitre son histoire.

L'association de la magie, d'éléments très fictifs ou futuristes avec une histoire d'amour est pour moi très fragile, voir "suicidaire". Autant enlever le charme du réalisme en plongeant dans la facilité d'une imagination pas forcément controlée/moderée; Mais là....Là c'est royalement réussie, un accord parfait, qui s'entraide de chaque élément pour donner plus de crédibilité à chaque fait.. La magie présente dans ce livre, dirais-je meme cet univers mystique est directement accepté par le lecteur, il en devient meme plosible, réaliste, beau, et évident. Il s'accorde parfaitement au cadre de l'histoire, il est le monde dans lequel se déroule l'oeuvre, pas moins humain ou compréhensible que l'aurait été un livre dénué d'une telle fiction, il parait naturellement normal.

Les personnages sont parfaitement vivants, je n'ai rien à redire. le fluide choisit dans les dialogues d'Aria et Hunter (les roméo et juliette de l'histoire) leur donne directement une spontaneité incroyable, qui les démarque et fait ressentir une authenticité flagrante : elle marque leur différence et montre pourquoi leur destin est bien plus grand que celui des autres.

Leur amour est vrai, franc, honnete, incroyablement pure, et EVIDENT. Dès le départ. Pourtant tous les oppose, plus l'on comprend l'histoire, plus on rentre dans les complications, et plus on se heurte aux frontières qui les sépare, plus on comprend l'importance de la difficulté de leur amour. Pourtant, celui-ci est tellement bien scénarisé, qu'on arrive à penser comme eux : c'est le plus important, c'est l'essentiel, c'est evident, c'est possible et inévitablement plus fort et solide que le reste. On en vient à penser qu'aucune de ces barrières n'est réellement là, malgré leurs importances et leurs gravités, mais qu'au contraire, elles les unit tous deux d'avantage et qu'elles ont ce seul et unique role.

Les souvenirs d'Aria sont remarquablement maniés ; on y comprend qu'un souvenir est plus que dans une mémoire, il est dans les battements du coeur, qui restent les memes face à l'amour, meme quand on l'a oublié.

On finit par aimer, hair, comprendre, douter, s'étonner, comme eux. On se surprend à se méfier comme si nous aussi avions été trahis...On s'étonne, on rit, on s'engouffre dans l'émotion, dans la fragilité : leur bataille devient la notre. Ce livre a un autre atout : il parle de sujets qui sont bel et bien réels; et meme aussi bien traité qu'un documentaire dénonciateur : on y découvre la vérité criante, brisée par le mensonge, la trahison, le profit, la drogue, le sang, la mort, le deuil, la justice et l'injustice. Comme on pourrait la dénoncer dans notre époque, dans notre réalité. On hait les personnages qu'on est censés hair, mais on tente autant de les comprendre que le fait Aria. Leurs coeurs grands et francs à elle et Hunter nous sommes dévoilés, et crées sur nous une emprise de bonté et de justice. Nous comprennons alors que nous crions la vérité à leur coté, comme si nous la voyons là sous nos yeux, évidentes, à se défendre contre des choses illogiques et incensées...

L'action du livre est incroyable, on est autant en sueur que tous ceux qui le sont, en découle un suspens parfait, qui contrairement à d'autres moins mesuré, n'impatience pas et ne rend pas fou. Au contraire, ce suspens est tellement bien ficelé à l'action, qu'on a pas le temps de nous arreter pour patienter;..On ne prend aucun recul, aucun, nous sommes là dedans, à soutenir, espérer, comprendre tout ce qui s'y passe en tant réel, époustouflant !

L'auteur, je le félicite, pour tout ce que j'ai déjà gratifié ci dessus, mais également parce qu'il arrive à décrire et imager avec faciliter, des choses qu'on aurait vraiment du mal à décrire ou faire comprendre par nous memes. C'est là, dans notre tete, comme un secret qu'on ne peut comprendre qu'en partageant honnetement et profondement l'aventure. Je n'ai qu'une hate : lire le livre 2 et continuer cette bataille à leur coté.

Une jolie romance à la Roméo et Juliette, dans un univers futuriste et entourée d'une pointe de fantastique. Aria se voit promise à Thomas Foster, le fils d'une famille ennemie. Ce mariage entre les deux familles qui se sont toujours hait va réunir l'ensemble de la ville pour faire front contre leurs ennemis communs : les Mystiques et les Rebelles. Mais derrière ce mariage tant attendu par la ville d'en haut, quelque chose noircie le paysage : Aria ne se souvient de rien, aucun des moments qu'elle a passé en compagnie de Thomas, ni de la supposée overdose qui lui aurait valu son état actuel. Aria va donc chercher à comprendre et voir des incohérences apparaître autour d'elle. Et si son prétendu fiancé n'était pas l'homme qu'elle aimait ? Et pourquoi ces sentiments contradictoires lorsqu'elle se retrouve face à cet inconnu ?
Manhattan, lieu où se déroule l'intrigue, s'est totalement transformée à cause du réchauffement climatique : la ville est séparée en deux parties, les bas fonds où vivent les pauvres et les mystics, des gens dotés de certains pouvoirs, et à l'opposé dans les hauteurs résident les gens les plus riches et qui régissent la ville. Aria a 17 ans et fait bien sûr partie de ces derniers. Elle a une vie plutôt facile, celle d'une héritière toujours sous les projecteurs. Mais la jeune fille va apprendre au fil des pages à se méfier, à se débrouiller seule et ne pas prendre pour acquis la confiance qu'elle mettait dans son entourage jusque là. Elle évolue beaucoup au fil des pages et on s'attache énormément à elle. Les autres protagonistes sont aussi attachants : Hunter, Davida... Chacun apportant à l'intrigue un peu de magie. le récit souffre cependant un peu de la mise en place de l'intrigue mais Mystic City reste dans son ensemble une histoire que j'ai beaucoup aimé. Je l'ai trouvé magique, réfléchie, inventive. Et la couverture ne gâche rien au plaisir de le feuilleter.
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