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EAN : 9782357480575
420 pages
Archives Karéline (29/03/2010)
4.05/5   11 notes
Résumé :

Bernard Lazare (1865-1903) fut le premier des dreyfusards. Grande figure du judaïsme français, il fut un temps proche de Herzl sans jamais pour autant se départir de ses convictions anarchistes.

L'Antisémitisme, son histoire et ses causes est l'ouvrage fondamental de Lazare, dans lequel il s'emploie à penser le rapport des juifs au politique.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un livre très intéressant qui traverse toutes les grandes époques de notre Histoire, toutes les nations, et tous ceux qui les ont gouvernés. A travers eux, le peuple Juif qui les a vu naitre et leur a tous survécu. L'auteur nous retrace leur parcours, la raison de l'antisémitisme qui les a mené à subir l'humiliations et le rejet.

Un livre qui m'a permis de mieux comprendre la pensée d'un peuple qui a été méprisé dans tous les royaumes ou il s'est établi et qui n'a jamais failli à la promesse faite à son D.ieu en continuant à suivre ses traditions et en poursuivant sa culture à travers les âges.

Le livre est très concis, il va à l'essentiel. Explique l'époque, son contexte social et religieux et le rôle qu'à joué le juif à cette date. 200 pages rapidement lues car enrichissantes d'un point de vue culturel mais également spirituel. On apprend beaucoup sur la complexité des textes talmudiques, difficilement accessibles aux goyim (non-Juifs).

Une chose également intéressante d'un point de vue historique; l'avènement du Mashiah. le prophète des Juifs. Ils n'ont cesssé de l'attendre pendant des centaines d'années en étant persuadé que leurs efforts seraient récompensés un jour. Tous les livres eschatologiques que j'ai pu lire jusqu'à ce jour ( qu'ils soient théosophiques, maçonniques, chrétiens ou musulmans) me confortent dans l'esprit qu'ils sont non seulement dans le vrai, mais que ce sera pour cette Ère.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Mais encore ces Juifs pressurent le peuple; ils entassent des
richesses qui sont le fruit d'usures et de rapines ; ils tiennent les chretiens en servitude ; ils
possedent d'enormes tresors dans les villes qui les ont accueillis, a Paris et a Lyon, par
exemple ; ils commettent des vols, ils conquierent l'argent par de mauvais procedes; "tout
passe par leurs mains, ils envahissent les maisons et captent la confiance, par leur usure, ils
tirent le suc, le sang et la vigueur naturelle des chretiens ". Ils vendent des bijoux faux,
sont receleurs, faux monnayeurs et sans foi, ils font payer deux fois les dettes. Bref, "il n'y a
mechancetes au monde que les Juifs ne pratiquent, de sorte qu'il semble qu'ils ne visent qu'a
la ruine des chretiens ".
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Peuple énergique, vivace, d'un orgueil infini, se considérant comme supérieur aux
autres nations, le peuple juif voulut être une puissance. Il avait instinctivement le goût de la
domination puisque, par ses origines, par sa religion, par la qualité de race élue qu'il s'était
de tout temps attribuée, il se croyait placé au-dessus de tous. Pour exercer cette sorte
d'autorité, les Juifs n'eurent pas le choix des moyens. L'or leur donna un pouvoir que toutes
les lois politiques et religieuses leur refusaient, et c'était le seul qu'ils pouvaient espérer.
Détenteurs de l'or, ils devenaient les maîtres de leurs maîtres, ils les dominaient et c'était
aussi l'unique façon de déployer leur énergie, leur activité.
N'auraient-ils pu la manifester d'une autre manière ? S
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Depuis que le Juif est entré dans les sociétés, il a été perturbateur et il a
travaillé comme une taupe à la destruction des séculaires assises sur lesquelles reposaient les
états chrétiens. Ainsi s'explique la décrépitude des peuples, leur décadence, leur abaissement
intellectuel et moral : ils sont comme le corps humain qui souffre de l'indigestion des corps
étrangers, et chez qui la présence de ces corps provoque des convulsions et des maladies. Le
Juif agit par sa seule présence, à la façon d'un dissolvant ; il détruit, il perturbe, il provoque
les réactions les plus terribles. L'introduction du Juif dans les nations est funeste à ces
nations ; elles meurent de l'avoir accueilli. Telle est la vue simpliste que les antisémites
conservateurs ont des changements sociaux
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"Ne cultive pas le sol étranger, tu
cultiveras bientôt le tien ; ne t'attache à aucune terre, car ainsi tu serais infidèle au souvenir
de ta patrie ; ne te soumets à aucun roi, puisque tu n'as de maître que le Seigneur du pays
saint, Jéhovah ; ne te disperse pas au sein des nations, tu compromettrais ton salut et tu ne
verrais pas luire le jour de la résurrection ; conserve-toi tel que tu sortis de ta maison, l'heure
viendra où tu reverras les collines des aïeux, et ces collines seront alors le centre du monde,
du monde qui te sera soumis."
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Tandis que le Juif est détesté, méprisé, avili, couvert de
crachats et de boue, souillé d'outrages, martyrisé, enfermé et frappé, c'est de lui que le
catholicisme attend le règne final de Jésus, c'est le retour des Juifs que l'Église espère et
demande, ce retour qui pour elle sera le suprême témoignage de la vérité de ses croyances, et
c'est aussi aux Juifs que les luthériens et les calvinistes en appellent. Il semble même que
ces derniers eussent été pleinement convaincus de la justice de leur cause si les fils de Jacob
étaient venus à eux. Mais les Juifs étaient toujours le peuple obstiné de l'Écriture, le peuple
à la nuque dure, rebelle aux injonctions, tenace, intrépidement fidèle a son dieu et à sa loi.
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L’affaire Dreyfus : Analyse spectrale de l’Occident (1967 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 2 décembre 1967. Illustration : La dégradation d'Alfred Dreyfus en couverture du supplément illustré du Petit Journal du 13 janvier 1895 © Getty / Print Collector. Par Pierre Sipriot. Réalisation de Marie-Andrée Armynot. Avec Emmanuel Berl, Pierre Sorlin, Marcel Thomas et Henry Contamine. Lectures par Jean Topart. L'affaire Dreyfus est une affaire d'État devenue par la suite un conflit social et politique majeur de la Troisième République, survenu en France à la fin du XIXe siècle autour de l'accusation de trahison faite au capitaine Alfred Dreyfus, qui est finalement innocenté. Elle bouleverse la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906, la divisant profondément et durablement en deux camps opposés : les « dreyfusards », partisans de l'innocence de Dreyfus, et les « antidreyfusards », partisans de sa culpabilité. La condamnation fin 1894 du capitaine Dreyfus — pour avoir prétendument livré des documents secrets français à l'Empire allemand — est une erreur judiciaire voire un complot judiciaire sur fond d'espionnage, dans un contexte social particulièrement propice à l'antisémitisme et à la haine de l'Allemagne (revanchisme) après son annexion de l'Alsace-Lorraine (Alsace-Moselle) en 1871. L'affaire rencontre au départ un écho limité, avant qu'en 1898 l'acquittement du véritable coupable et la publication d'un pamphlet dreyfusard par Émile Zola, « J'accuse… ! », ne provoquent une succession de crises politiques et sociales. À son paroxysme en 1899, l'affaire révèle les clivages de la France de la Troisième République, où l'opposition entre les camps dreyfusard et antidreyfusard suscite de très violentes polémiques nationalisteset antisémites, diffusées par une presse influente. Elle s'achève en 1906, par un arrêt de la Cour de cassation qui innocente et réhabilite définitivement Dreyfus. Cette affaire est souvent considérée comme le symbole moderne et universel de l'iniquité au nom de la raison d'État, et reste l'un des exemples les plus marquants d'une erreur judiciaire difficilement réparée, avec un rôle majeur joué par la presse et l'opinion publique.
Sources : France Culture et Wikipedia
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