La fille aux 100 visages

Dans un futur lointain, Green City, perdue au coeur de la jungle en Asie, est une métropole dotée d'une technologie spéciale : les résidents peuvent changer de visage quotidiennement grâce à des imprimantes 3D.

Cependant, cette avancée n'est accessible qu'aux privilégiés des hautes castes de la société. Parmi eux se trouve Soo, une jeune fille, qui lutte pour trouver son identité dans ce monde où les visages ne sont jamais les mêmes et où les inégalités sont légions.

Lorsque Soo croise le chemin de Loup, un jeune homme de la jungle qui refuse de porter un masque, sa vision de la réalité est bouleversée. Loup connaît le monde extérieur, qu'on qualifie de "sauvage" à Green City, mais qu'elle ignore.

Ensemble, ils se lancent dans une aventure pour percer un mystère familial. Leur périple les confronte aux habitants de la jungle, à la répression policière, et aux enjeux politiques et aux censures qui façonnent cette société.

L'intrigue du roman est intéressante, abordant les dérives de la consommation, de l'aliénation virtuelle, et de la perte d'identité dans une société obnubilée par l'apparence. L'argent, l'isolement politique, les jeux de pouvoir et les censures complètent le tableau de cette société dystopique.

Mais le manque de profondeur des personnages secondaires est une petite déception dans ce récit. Il y a par ailleurs beaucoup de répétitions qui m'ont dérangés. Mais la lecture fut fluide, j'ai beaucoup aimé le texte. Les deux personnages principaux sont en plus très attachants.

Le roman offre une belle réflexion sur les problèmes de notre monde moderne tout en nous entraînant dans une aventure fascinante à travers un futur incertain pour Soo et son ami.

PS : j'adore la relation qu'ils ont avec les animaux (vivants ou robotisés) qui les accompagnent 😍

Une histoire dont l'intérêt monte en douceur et malgré des événements attendus on a envie de connaître le fin mot de l'histoire.
L'invention des masques est assez surprenante mais finalement intéressante car elle permet de réfléchir à notre société et aux dictacts de l'importance de l'apparence. Cela devrait interpeler nos ados.
[Le final est à la fois à la hauteur de ce qu'on attend et en même temps un peu trop rapide, cela aurait mérité un peu plus de tergiversations.]

Lu grâce à Net Galley et aux éditions Fleurus, un roman de SF à sortir en septembre.
Soo ne supporte plus de devoir, chaque matin, choisir le masque qui recouvrira son visage pour la journée. A Perfect City, impossible de sortir à visage découvert. Malheureuse aussi depuis que sa maman est décédée, délaissée par son père qui est le dirigeant d'une entreprise essentielle à la ville, Soo trouve souvent refuge dans le jardin sur le toit de l'immense tour où elle habite. En compagnie de Hiroshi, un vieux sage qui l'a vue grandir et prend le temps de l'écouter, elle y passe des heures apaisantes. Jusqu'au jour où elle est témoin d'une conversation entre son père et le plus haut dignitaire du Cénacle qui préside à la ville. Et le monde qu'elle pensait idéal explose, lui révélant tout un pan de la civilisation qu'elle ignore. Et de sombres secrets.
Une dystopie qui devrait plaire à nos collégien·nes à partir de la 4e. Et un roman susceptible de lancer le débat sur l'intérêt de se cacher derrière un avatar sur les réseaux sociaux. Exercice intéressant pour les professeur·es documentalistes !!

Perfect City.... un nom parfait pour une cité ultra-moderne quelque part en Asie. Une des villes qui a su se renouveler après le "Grand K.O" et qui a bien évolué depuis la lointaine époque du Gaspi-Age ( notre époque évidemment ).

Soo, 14 ans, est l'une des habitantes de cette grande cité. Par contre, ce n'est pas n'importe laquelle... Elle est en effet la fille du célèbre PDG de MagikMask. Il faut dire que ce n'est pas rien, car dans la société actuelle, hors de question de sortir sans masque... Tout le monde utilise MagikMask, et tout les jours ! Son père a littéralement créé une application qui se renouvelle quasiment sans cesse et qui permet à tous ( contre de l'argent évidemment ) de changer de visage à sa guise jusque dans les moindres détails.
Mais voilà , après 14 ans à être tour à tour, une princesse au teint pâle et rosé, une ninja cagoulée ou encore affublée d'oreilles de chats et de sympathiques moustaches, Soo en a marre. Marre de changer et de réfléchir à une nouvelle apparence tout les jours, marre de ne plus savoir à quoi elle ressemble naturellement. Car après tout, en changeant tout le temps d'enveloppe physique, ne finit-on pas par perdre son identité ?

Sans parler de la conversation étrange qu'elle a surprise entre son père et Bao Gang, président du Cénacle l'autre jour.... Afin d'en découvrir plus sur ces mystères, elle rencontrera Loup, jeune homme qui vit dans la jungle extérieure. Se laisser guider par celui qu'elle trouve un peu "sauvage et particulier" n'est pas chose aisée, mais pourtant avec lui qui n'est jamais masqué, les masques vont tous tomber !

Un roman dystopique jeunesse qui fonctionne bien et qui regorge de pas mal de bonnes idées. Tout n'est pas forcément hyper détaillé mais ça n'a pas été un frein à ma lecture. C'est fluide, efficace et addictif même si Soo peut parfois taper sur les nerfs. J'ai tout de même trouvé la fin un peu précipitée et c'était dommage mais le livre reste intéressant pour un public assez jeune qui tend à découvrir la SFFF et tout ses dérivés.

Je tiens chaudement à remercier Babelio, les masses critiques ainsi que les éditions Fleurus pour l'envoi de ce roman. Et merci a Loïc Leborgne d'avoir eu toutes ces idées, qui permettront je l'espère à faire encore découvrir la science-fiction à certains.

Nous voici dans le futur, une ville où chaque matin les habitants se parent d'un nouveau visage. Les expressions sont masquées, la vieillesse aussi. Soo, fille du fondateur de ces fameux masques, ne supporte plus ces changements. Elle ne se reconnait plus. Elle va partir par hasard dans la Jungle, lieu éloigné de sa ville Perfect City tant protégée. Elle y rencontre Loup et découvre que qu'un mystère plane autour de la mort de sa mère. Elle semblerait vivante...
Une dystopie qui s'adresse aux davantage aux adolescents. J'ai aimé l'idée de départ de l'histoire et ses différents rebondissements mais je regrette parfois leur enchaînement, un peu trop rapide.
Une réflexion sur notre société actuelle dans laquelle les filtres (et non les masques) rendent tout lisse, beau et l'imperfection est de plus en plus rejetée. Mais à quel prix?
Un roman intéressant, agréable à lire, qui questionne.

Pour Soon, adolescente de 14 ans, tout semble bien aller : elle vit dans un monde apaisé, protégé, d'autant plus qu'elle est la fille d'un des hauts dirigeants de la cité. Mais depuis l'age de 10 ans elle change, elle doit changer chaque jour de visage. L'imagination est laissée libre pour imaginer le visage voulu.Ce qui lui a paru amusant au départ est maintenant vécu comme une vraie contrainte. Elle ne sait plus à force qui elle est. de plus elle s'interroge sur ce qu'il y a au-delà des murs de sa ville où tout est organisé… Grâce à l'aide d'un vieux jardinier, elle prend contact avec un jeune Epouvantail. Elle comprend alors qu'une partie ce qu'elle tenait pour vrai, et notamment ce que lui disait son père, est totalement faux. Elle va donc tout faire pour essayer de découvrir la vérité, et surtout retrouver sa mère.
Idée vraiment très interessante, dans l'ensemble le livre m'a vraiment plu. Mais quelques paragraphes m'ont paru incohérents et du coup ont un peu perturbé ma lecture.

A Perfect City, seule l'apparence compte ! Les habitants ont l'habitude, voire l'obligation de changer de visage chaque matin. A l'aide d'imprimantes 3D, ils se fabriquent des masques à volonté.
Soo, héroïne très privilégiée, est fatiguée par cette pratique, ne sachant plus qui elle est réellement.
Ses discussions avec Hiroshi, un vieux sage, et sa rencontre avec Loup, un jeune garçon vivant en dehors de la cité, vont la déstabiliser, lui laissant supposer que tout n'est pas si rose. C'est le début d'une quête pour essayer de comprendre ce qui se passe et peut être découvrir la vérité sur sa mère…
Pour y parvenir, Soo devra se libérer de son masque et affronter de nombreux obstacles, y compris son propre père, puissant dirigeant de l'entreprise qui fabrique les masques.

L'écriture fluide et entraînante de l'auteur nous entraîne dans une aventure palpitante aux côtés de personnages attachants. L'intrigue est bien construite et mêle habilement mystère, aventure et réflexion sur l'identité et la quête de soi.
A travers cette dystopie, Loic le Borgne nous propose une réflexion sur notre société actuelle et notre addiction aux avatars pour mieux se cacher ou autres filtres pour obtenir une image parfaite. Il joue habilement avec les doutes et les peurs de Soo quant à son identité fluctuante. le personnage évolue constamment dès lors qu'elle prend conscience des enjeux.
La fin prévisible, voire utopique, n'enlève rien au plaisir de cette lecture, car c'est le parcours des personnages et la quête de la liberté qui comptent avant tout.