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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bienvenue dans le huis-clos des vestiaires du cours de sport !
Dans cette bande dessinée, Timothé le Boucher traite le sujet délicat du harcèlement scolaire.

Pas facile tous les jours pour Corentin, un adolescent en surpoids et souffre-douleur de sa classe.
En effet, chaque jeudi dans le dos de la prof n'importe quelle excuse est bonne pour l'humilier, le rabaisser ou même le violenter physiquement. Tant qu'il reste la cible des moqueries et que cela fait rire les camarades. Surtout Gauthier, un des garçons populaires et respectés.
Mais face à ce groupe déchaîné, Corentin a-t-il une chance de trouver sa place et de surmonter sa souffrance ?

Cet ouvrage de 127 pages se lit d'une traite avec intérêt.
Par contre, je m'attendais à une lecture poignante avec de nombreux moments bouleversants, mais ce ne fut pas le cas.
Malgré les quelques passages inévitables qui caractérisent le harcèlement, j'ai trouvé que le récit était trop porté sur l'aspect humoristique des adolescents qui blaguent entre eux.

Cependant, l'auteur met bien en avant le fait qu'il puisse exister des hiérarchies dans les groupes d'élèves et que chaque adolescent tient à sa réputation.
À travers une vue d'ensemble des collégiens, il aborde avec justesse plusieurs sujets comme la puberté, la sexualité, la pudeur, la virilité, le voyeurisme...

Du côté graphique, les dessins sont fidèles au style de l'auteur. La calorimétrie est axée sur des tons pastels qui sont agréables à regarder.
Les dialogues sont parfois puérils, mais ils restent assez drôles puisqu'ils sont représentatifs de cette tranche d'âge.
J'ai été surprise par la fin, mais je n'en dirai pas plus.

Bref, une petite déception avec cette BD pour le manque d'émotions.
Par ailleurs, Ces jours qui disparaissent et le patient, m'attendent dans ma PAL et je me réjouis à l'avance de les découvrir.
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Alors que "Dans les vestiaires" est une réédition 2020 mais qu'il s'agit d'une ancienne oeuvre de Timothé le Boucher, je lis cette BD finalement après le patient et ceux qui disparaissent. L'auteur est toujours aussi fort pour créer des ambiances pesantes et cet atmosphère est exacerbé avec l'environnement huis-clos des vestiaires. A un âge où la pudeur et la puberté sont les seuls centres d'intérêt, les vestiaires des garçons emmagasinent un taux d'hormones qui amène à des scènes de moqueries, de violences, de harcèlements mais jusqu'à quel paroxysme allons-nous atteindre ? le problème dans cette BD est qu'elle retranscrit extrêmement bien l'univers mauvais mais elle n'en donne pas des solutions : la prof d'EPS qui entend et qui voit tout ... certains garçons qui réagissent peu ou qui suivent la bande. Trop de situations violentes et de personnages malsains qui vous emmènent vers la dernière scène.
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Dans ces vestiaires pour garçons, se joue tout un système de rapports de force, où il apparaît évident de s'en prendre au plus faible pour se protéger soi-même de toute attaque.
Le principe de harcèlement est ici décrit avec beaucoup de réalisme, cela sonne terriblement juste. Je ne sais cependant pas trop quoi penser de cette BD, qui bouscule par sa violence, et dont on peut penser qu'elle atteint son objectif de dénonciation, mais qui ne propose pas d'issue, et peut ainsi laisser le jeune lecteur démuni. Enfin, mon questionnement concerne l'âge du public cible : je pensais en effet proposer cette BD à des collégiens mais je crains qu'ils soient un peu jeunes pour encaisser... Peut-être plus pour des lycéens...
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Le thème du harcèlement fait penser à une série chez Gulfstream avec par exemple "Mots rumeurs, mots cutter". L'approche ici est tout autre, c'est ça qui dérange un peu. Corentin se fait harceler car il est gros. Tout est prétexte pour se moquer de lui. Timothé le Boucher a choisi de placer son récit dans le vestiaire du sport qui vient d'être refait d'un collège. Les douches ne sont plus individuelles mais communes. Les ados appréhendent de se mettre nu les uns devant les autres. Ce huis clos nous montre la cruauté des relations, la violence, le besoin de conformisme et les troubles hormonaux. Ce petit espace met en exergue tous les enjeux au niveau de l'école et parfois à l'extérieur. Corentin veut se venger du leader des attaques qu'il subit. Une photo de Gauthier nu change la donne. C'est lui qui devient la cible des railleries et par conséquent, il est isolé des autres. L'hypocrisie n'a pas de limite. Les attaques deviennent de plus en plus violente jusqu'à un moment fatal. Pourquoi devoir en arriver là? Est-ce juste pour le côté dramatique?

Le bédéaste n'oublie pas de parler de cette idée de virilité mal placée. Il insiste très lourdement sur ça avec "on n'est pas des pédés". Les propos homophobes s'affirment comme une nécessité qu'ils sont des bonhommes avec leurs poils pubiens qui commencent à pousser et la voix qui mue. le besoin aussi de correspondre à une image de la beauté qui nécessite d'être mince. Donc la grossophobie est à proscrire. Une réalité très difficile qui souligne la présence de clichés jamais loin de la réalité. La tolérance, l'empathie disparaissent devant la culte de l'apparat. Ils s'affirment en matant dans le vestiaire des filles pour apercevoir leur corps en se masturbant comme des vieux pervers. Ils visionnent du porno gratuit en ligne et considèrent les filles comme des produits de consommation. Les ados mâles n'ont vraiment pas grand chose pour eux. Ils prouvent l'influence et l'identification des meneurs et des suiveurs. Personne n'est prêt à accepter les conséquences de leurs actions. Au niveau graphisme et couleurs, le style évoque bien entendu celui de Bastien Vives, expert aussi en retranscription en dépravation et en obscène. Les artistes arrivent à créer un malaise chez le lecteur qui ne le quitte pas vraiment l'ouvrage fermé. Un petit dossier pédagogique à la fin sur le harcèlement et ses dangers auraient été un plus.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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La vie d'un vestiaires de garçons au travers d'une classe de collège. assez dur mais très réel. Les élèves ne sont pas tendres entre eux et il y a toujours un souffre douleur.
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Dans cette bande-dessinée, Timothé le Boucher nous parle de harcèlement, de violence et de la sexualité qui commence à perturber les jeunes.
Le collège inaugure un nouveau vestiaire. Les locaux sont rénovés, les toilettes propres mais il y aussi des douches collectives qui vont être le noeud du problème de ce huis clos. Dans cet espace intimiste, les adolescents sont désinhibés et on assistera à la déclinaison de tout l'instinct primaire quand on est en meute face à une victime.
C'est une BD difficile qui nous confronte à la réalité de ce que peuvent vivre les adolescents dans leur établissement scolaire.
Cependant le style, le graphisme ne m'ont pas plu et du coup, je ne me suis pas attachée aux personnages. En outre, les adultes sont peu présents dans ce livre, j'aurais aimé qu'il y en ait au moins un qui intervienne car un enseignant ne laisse pas si longtemps ses élèves sans surveillance même si ce type de brutalité arrive malheureusement tous les jours à l'école.
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J'avais eu un gros coup de coeur pour Ces jours qui disparaissent, que je conseille régulièrement autour de moi, et j'avais beaucoup aimé le Patient. Concernant celle-ci le charme a beaucoup moins opéré, je l'ai trouvé presque factuelle. C'est néanmoins un très bon ouvrage pour ouvrir le dialogue avec des lycéens autour du harcèlement scolaire, de ne pas se sentir à sa place de respecter les autres etc.
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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Dans les vestiaires aborde le thème du harcèlement. C'est un huis-clos assez opressant. On découvre les différentes relations dominant-dominé dans ce groupe de garçon. Il parle également du rapport au corps à l'âge de l'adolescence.
C'est assez cruelle mais en maintenant il y a une part de vérité. Cela amène à réfléchir.
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Une ambiance angoissante qui monte en puissance, des relations malsaines entre adolescents qui sont rondement menées. Pourtant, cet ouvrage me laisse mitigée, notamment par les illustrations qui ne m'ont pas touchée. Une lecture mitigée finalement.
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