Hiver 1870 : Napoleon III et l'Empire vivent leurs derniers mois de règne . C'est à ce moment – là que débarque à Paris , de sa campagne tourangelle , Etienne trainant derrière lui sa charrette . Etienne l'un des rares témoins des crimes qui agitent depuis quelque temps la capitale . Ce meurtrier récidiviste c'est Henri Pujols fraichement débarqué lui aussi de sa Province et qui mime les crimes ignobles commis par Maldoror , personnage principal du roman d'Isidore Ducasse . A sa poursuite le jeune inspecteur Letamendia qui se débat comme il peut pour y voir clair dans ces meurtres à répétition commis par un fou suprêmement intelligent et expert en déguisements en tout genre .
Les personnages d'Hervé le Corre sont des témoins privilégies de cette période trouble où se côtoient décadence d'un régime et misère sociale . Mi roman historique mi roman policier « L'homme aux lèvres de saphir » réussit le pari de nous proposer à la fois un récit palpitant , dans lequel l'émotion est au rendez-vous en même temps ainsi qu'une belle chronique sociale qui reconstitue fidèlement le combat des ouvriers contre l'oppression et les injustices commises par le régime , prélude à la Commune de Paris .
Commenter  J’apprécie         30
impossible à lire. je n'ai pas du tout aimé le style
Commenter  J’apprécie         20
Un roman noir historique dans le Paris de la fin du second empire, quelques mois avant la Commune, dont les prémices font déjà frissonner les boulevards et les ruelles populaires. On suit le destin de diverses personnels : l'assassin, bien sûr, monstre de folie et de cruauté, l'inspecteur opiniâtre et empathique, le provincial monté à la capitale et plongé malgré lui dans l'horreur, une fille de j'oie courageuse, en lutte pour sa survie et celle de sa fille.
Une peinture réaliste sociale du Paris populaire de la fin du XIX eme, portée par une écriture visuelle et évocatrice. Des personnages fouillés prisonniers d'un drame à la Jack l'éventreur, mais qui manquent parfois de profondeur.
On suit alternativement chacun d'entre eux dans une danse folle. Sylvie (la prostituée) Est ma préférée. le portrait d'Henri Pujols est glaçant de folie au fil des pages.
Commenter  J’apprécie         10