Voilà un petit livre numérique très parisien que l'on doit au fonds de la Bibliothèque nationale de France grâce à la collection XIX qui permet la diffusion de livres imprimés du 19e siècle.
"
Les parisiennes" est un petit livre de quelques dizaines de pages qui présente des poésies de Louis le Dauphin, artiste qui se cache sous ce pseudonyme. Je n'ai rien trouvé sur sa véritable identité.
Comme son nom l'indique, «
Les parisiennes » est un poème sur les rencontres de l'auteur avec de nombreuses femmes qui le délaissent parce qu'elles sont vénales jusqu'à ce qu'il trouve celle qui lui convient mais avec qui il va rapidement s'ennuyer.
Au début mon sang de féministe n'a fait qu'un tour malgré le rythme dansant de ce poème écrit en 1882. J'ai vite compris pourquoi il avait un intérêt.
Publié en 1888, ce petit livre contient un texte signé
Léon Maillard qui explique que
Louis le Dauphin jouait son poème sur scène au cercle des Hirsutes, anciennement nommé le club des Hydropathes fondé par Émile Goudeau et
Maurice Petit.
L'objectif premier du club était de célébrer la littérature et en particulier la poésie : les participants déclamaient leurs vers ou leur prose à haute voix devant l'assistance, lors des séances du vendredi soir.
Ces artistes s'inscrivaient dans un courant satirique et irrévérencieux de la fin du 19e siècle, et je suis bien contente d'avoir appris cela.