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EAN : 9782346055753
33 pages
Collection XIX (15/03/2016)
3/5   1 notes
Résumé :
Oui, suivant les tempéraments, On a des ardeurs par moments : Chacun les siennes Moi qui ne suis pas de carton, J'ai beaucoup trop aimé, dit-on, Les Parisiennes De peur de vous scandaliser, Je ne veux pas analyser Toutes les femmes Dont, après mille et mille efforts, Je possédais du moins les corps, Sinon les âmes. Mais je veux mettre sous vos yeux Les noms les plus mystérieux De mon histoire.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voilà un petit livre numérique très parisien que l'on doit au fonds de la Bibliothèque nationale de France grâce à la collection XIX qui permet la diffusion de livres imprimés du 19e siècle.
"Les parisiennes" est un petit livre de quelques dizaines de pages qui présente des poésies de Louis le Dauphin, artiste qui se cache sous ce pseudonyme. Je n'ai rien trouvé sur sa véritable identité.
Comme son nom l'indique, « Les parisiennes » est un poème sur les rencontres de l'auteur avec de nombreuses femmes qui le délaissent parce qu'elles sont vénales jusqu'à ce qu'il trouve celle qui lui convient mais avec qui il va rapidement s'ennuyer.
Au début mon sang de féministe n'a fait qu'un tour malgré le rythme dansant de ce poème écrit en 1882. J'ai vite compris pourquoi il avait un intérêt.
Publié en 1888, ce petit livre contient un texte signé Léon Maillard qui explique que Louis le Dauphin jouait son poème sur scène au cercle des Hirsutes, anciennement nommé le club des Hydropathes fondé par Émile Goudeau et Maurice Petit.
L'objectif premier du club était de célébrer la littérature et en particulier la poésie : les participants déclamaient leurs vers ou leur prose à haute voix devant l'assistance, lors des séances du vendredi soir.
Ces artistes s'inscrivaient dans un courant satirique et irrévérencieux de la fin du 19e siècle, et je suis bien contente d'avoir appris cela.

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
De ma maison ils m’ont chassé,
J’erre au hasard, toujours lassé, Mais toujours digne !
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Oui, suivant les tempéraments,
On a des ardeurs par moments :
Chacun les siennes
Moi qui ne suis pas de carton,
J’ai beaucoup trop aimé, dit-on,
Les Parisiennes
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Quand enfin parut Maria !
Ce fut un astre qui brilla
Dans ma nuit sombre
Cette fille avait des vertus
Énormément, je n’en sais plus
Même le nombre.
Commenter  J’apprécie          10

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