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Un polar breton ! Voilà qui est une première pour moi dans le sens où je ne suis pas une fan des thrillers « made in France » : un grand Merci à Babelio et surtout aux éditions Palémon.
J'ai lu avec beaucoup de plaisir le troisième livre de la série commencée par Jean-Paul le Denmat sans avoir besoin de parcourir les deux premiers volets.
Le récit démarre fort : deux meurtres, un suicide, et ce n'est qu'un début !
Une galerie de protagonistes attachants et hauts en couleur qui nous balade dans un univers à la fois authentique et surréaliste, un tour de force.
Les personnages sont travaillés avec minutie : c'est un peu comme si chaque individu était un portrait type d'une psychopathologie qui nous apparaît au fur et à mesure. Une excellente technique pour maintenir le spectateur en haleine et lui faire tourner au plus vite la page.
Les différences de longueurs des phrases et des chapitres permettent au lecteur de littéralement ressentir l'étau qui se resserre au fil du récit.
L'enquête est prenante, angoissante. L'univers d'un noir profond.
J'ai envie de mettre un seul petit bémol : les surnoms qui peuvent surcharger le texte et bloquer l'imagination du lecteur.
Je suis donc convaincu : je lirai les premiers tomes. Je le conseille volontiers à ceux qui veulent faire un pas dans le genre fantastique sans trop se perdre.
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À la fin de la nuit des ombres, plusieurs questions se posaient au lecteur, qui est le voltigeur, et que sont devenus certains méchants ? On se doutait, mais cela restait un peu flou.

Et bien on a toutes les réponses dans cette suite ! Et quelle suite !!!

À la lisière de l'anticipation mâtinée de polar, ça va à toute vitesse. Impossible de lâcher ce livre...Ça remue sévère et on a des cadavres à tous les coins de pages. On croise des genres de Terminators, des gentils, des moins gentils et des carrément méchants.

Je me demande pourquoi cet auteur n'a pas une notoriété plus grande tellement c'est génial !

Gros coup de coeur pour ce tome, toujours avec cette écriture façon mitraillette parfois.
Je précise qu'on peut tout à fait lire ce livre sans avoir lu le précédent, mais ce serait dommage...
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Aujourd'hui, je vous parle de « la stratégie des ombres » de Jean-Paul le Denmat et c'est aux Éditions du Palémon.
C'est mon deuxième polar de cet auteur et je confirme la sensation que j'avais eu lors le premier, à savoir qu'il a vraiment beaucoup de talent, et d'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi on ne parle pas plus de ses livres car pour celles et ceux qui, comme moi, sont fans de lectures sombres, cet auteur coche toutes les cases.
*****
À commencer par la noirceur de l'intrigue. En effet, à l'instar de son premier opus « la nef des damnés » l'auteur frappe fort. Cette histoire nous permet d'en connaître davantage sur Ludovic le Maoût, un personnage qui apparait dans ce premier opus.
C'est un récit haletant que Jean Paul le Denmat nous propose ici et qui vibre à 300 à l'heure. Ce dernier insuffle beaucoup de rythme à son histoire en enchaînant des chapitres courts dans lesquels le lecteur à la sensation d'une succession d'images saccadées, nous mettant ainsi au même niveau de perdition que son personnage principal Ludovic qui va se rappeler ce que fut son passé.
Une fois encore, l'auteur se fait un malin plaisir à ne pas épargner ces personnages de toute souffrance, bien au contraire, certaines scènes sont cruelles et inhumaines et c'est là que je précise que ce polar n'est pas à mettre entre toutes les mains.
Il y a beaucoup d'autres personnages que j'ai aimés dans cette histoire notamment le collègue de Ludovic, le fameux « Sans sucre ». Une fois encore, ils sont très réussis et leur psychologie est sans faille.
Il y a énormément de rebondissements et de révélations dans cette histoire et il est difficile de reprendre son souffle entre deux scènes. À aucun moment je ne me suis ennuyée. Les chapitres courts s'enchaînent et donnent un rythme vertigineux à cette intrigue violente et sombre. Jean-Paul le Denmat a su accaparer mon attention du début à la fin. J'ai eu des moments de stress intenses pendant cette lecture.
Au final, c'est un excellent moment de lecture et je ne manquerai pas de vous parler de ses autres livres rapidement.
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📚 Bonjour livresque 📚

La stratégie des ombres de Jean-Paul le Denmat - Éditions du Palémon

Direction Clohars-Carnoët où Max Carel, jeune médecin remplaçant, va être appelé en début de nuit, au fin fond de la campagne. Il faut traverser la forêt.... Il ne trouve pas son chemin... Abandonne... Mais un visage ensanglanté croisé sur le retour va lui promettre des jours et des nuits bien plus qu'angoissants !
En parallèle, on retrouve le policier Ludovic le Maoût confronté à une affaire de suicide à l'hôpital de Dinan. Suicide ou meurtre ? Qui est vraiment la victime ?
Quel lien y a t-il entre les deux affaires ?
C'est non sans violence ni sang que Ludovic va se retrouver face à ses origines et que Max va devoir faire preuve de courage pour affronter ses propres peurs.
En continue du tome précédent, quelles sont les limites de l'intelligence artificielle ? Jusqu'où peut-on manipuler l'être humain ?
Happée par le rythme que l'auteur donne aux événements et aux personnages, ce thriller est pour moi encore mieux que La nuit des ombres ! (Je n'ai pas encore lu le tome 1 La nef des damnés). Un thriller puissant, rythmé, poignant (dans tous les sens du terme), où l'auteur joue avec nos sentiments envers les personnages. Difficile d'imaginer les pires horreurs qui s'y cachent ! Et pourtant...

(Les tomes peuvent se lire séparément et si je peux vous donner un conseil : ne lisez pas La nef des damnés en premier pour garder tout le secret de Ludovic 😉).
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Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement les Editions Palémon pour l'envoi en service presse du livre de Jean-Paul le Denmat : « La stratégie des ombres ». J'ai adoré ce thriller complexe, passionnant, captivant qui m'a tenue en haleine tout au long de ma lecture. C'est la suite de « La nuit des ombres » mais il peut se lire de façon indépendante.
J'ai retrouvé le style très personnel de l'auteur qui m'avait séduite lors de la lecture de ses deux précédents thrillers. On y retrouve notre personnage principal, tourmenté et attachant. L'auteur nous embarque dans une histoire très sombre, effrayante et glaçante où passé et présent se télescopent. L'intrigue est parfaitement maîtrisée et nourrie de rebondissements.
Un excellent thriller !
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Ludovic le Maoût, un étrange policier, et Max Carel, un jeune médecin remplaçant, se retrouvent confrontés à deux énigmes, sans liens apparents : un visage ensanglanté dans la forêt de Clohars et un cadavre suspendu au clocher de l'hôpital psychiatrique de Dinan.
Un visage ensanglanté happé par la nuit, un cadavre suspendu au clocher de l'hôpital psy. Des personnages confrontés à leurs propres démons qui assemblent les pièces d'un puzzle diabolique.Chemin de souffrance ou l'amour côtoie la noiceur de l'âme. rebondissements, suspens, actions jusqu'au dénouement final.Une intrigue sombre et bien ficelée, servie par des personnages sans concessions,une écriture fluide et agréable...a lire absolument...
Lien : https://collectifpolar.com/
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Je viens de terminer « La stratégie des ombres » de Jean-Paul le Denmat, polar-thriller breton, dont voici mon avis plus qu'une critique. Je ne ferai pas le résumé de l'histoire assez complexe (pour moi) et que l'on peut lire sur Babelio. En général, pour me souvenir d'un livre, je résume chapitre par chapitre. Pour certains – surtout les essais, les biographies, etc., parfois pour les romans, je fais la liste des personnages, des personnalités, des lieux, des index quand il n'y en a pas et la chronologie. C'est par déformation professionnelle, puisque j'étais bibliothécaire-documentaliste. Je l'ai fait pour celui-ci jusqu'au chapitre 72 sur 118. Pour la grande majorité, ils sont très courts avec changement de lieux et de personnages. Au début, avec cette histoire assez déroutante et les nombreux personnages, c'est devenu très vite laborieux. Je pense que désormais je ferai le résumé à la fin d'une séance de lecture.
Ma première impression de lecture des 80 premières pages fut justement qu'elle a été laborieuse. Comme il y a deux tomes avant ce livre, j'espère seulement qu'ils peuvent se lire indépendamment, car sinon, c'est embêtant pour la compréhension, notamment du personnage du policier Ludovic le Maoût. Celui de Max Carel, avec sa phobie de tout, est très attachant par contre.
La chronologie de l'histoire est simple et se déroule sur 13 jours, du 25 décembre 2012 au 6 janvier 2013. Comme un puzzle, les explications se dévoilent petit à petit.
Mais ce qui m'a gênée le plus, c'est le style, avec des phrases très courtes, des phrases sans verbe, souvent un simple mot. Ce type de narration, bien sûr, sert à exprimer une action rapide, l'inquiétude, la surprise, la vitesse, et aussi certaine tension pour tenir en haleine … Mais il y en a trop. Bien sûr, comme c'était le début, je voulais attendre d'en lire un peu plus.
Au quart du livre, l'histoire prend forme et j'y vois un peu plus clair, mais arrivée à la moitié du livre qui compte 472 pages, je n'ai toujours pas le coup de foudre. Je n'arrive pas à rentrer dans l'histoire. En plus des « non phrases », des dialogues interrompus dont on devrait pouvoir deviner la fin, le sens, je n'y arrive pas tout le temps. C'est lassant. Certains chapitres sur le Maoût sont sans grand intérêt et le rendent vraiment antipathique, ayant un caractère bipolaire. Il est sans doute dommage que je n'aie pas eu le temps de lire les deux romans précédents dont il est le personnage principal.
Pour avoir une lecture plus fluide et surtout pour essayer de rentrer dans l'histoire, j'ai arrêté de faire les résumés.
En définitive, cette histoire originale, intéressante, malgré le style (pour moi) trop « haché », est très bien menée et très cohérente. Cela m'a amenée évidemment à considérer le Maoût autrement, au vu de son passé retrouvé très douloureux. En dessous de cette carapace très dure, brutale et pour cause – je laisse découvrir les futurs lecteurs le pourquoi de cette violence -, un coeur tendre se révèlera.
En définitive, c'est un livre à découvrir, à ne pas mettre toutefois entre de jeunes mains à cause des scènes très violentes, même si j'ai lu des thrillers qui l'étaient encore plus.
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Il y a quelques mois, j'ai eu en mains, La nef des damnés du même auteur, que je n'ai pas réussi à lire, je ne sais pas vraiment dire pourquoi. Aussi lorsque j'ai vu celui ci, La stratégie des ombres qui est la suite de la nuit des ombres mais qu'on peut lire indépendamment, je me suis dit que j'allais tenter le coup. Et bien m'en a pris, j'ai été véritablement happé par ce roman. Si le début m'a été un peu compliqué, il faut se mettre dans l'ambiance et comme l'histoire est double, ne perdre aucune information, la suite est captivante et haletante.

Jean-Paul le Denmat écrit un thriller violent et fin, brillant qui aborde le thème de la trans-humanité, de l'homme augmenté mais pour mieux le cadrer, le contrôler. Une variante des romans ou films d'anticipation dans lesquels l'homme est fliqué et rendu doux pour asseoir une autorité, ça va de 1984 bien sûr à Metropolis en passant par pas mal d'autres. Un futur pas souhaitable et franchement flippant, mais pas si lointain si l'on entend ce que certains milliardaires envisagent. C'est fou ce qu'on peut dire comme conneries quand on s'ennuie et le problème est que lorsque l'on s'ennuie et qu'on est milliardaire, on a les moyens de construire ce conneries...

Les personnages qu'il décrit sont complexes, le Maoût en tête qui cherche sa véritable identité, et le médecin Max Carel également qui lutte contre ses phobies ainsi que ceux qui les aideront et ceux qu'ils combattent, Milan et Chacal en tête. Très maîtrisé, le récit ne part pas dans tous les sens et si parfois, on ne comprend pas une direction, le chapitre suivant l'explique. Je me demande encore pourquoi je n'ai pas réussi à lire La nef des damnés, je vais tenter de la récupérer pour m'y plonger tant La stratégie des ombres me laisse une empreinte forte et l'envie de retrouver Ludovic le Maoût.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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J.P. le Denmat clôture d'excellente manière sa trilogie. Après La nuit des ombres et La nef des damnés, il met fin à un long suspens bien entretenu. On découvre qui est le Voltigeur et comment il est en est arrivé à avoir ce double visage. Comment la manipulation mentale, soigneusement entretenue dans un certain milieu médical, est terrifiante... Et comment elle prend fin aussi ! . Un roman policier où l'amitié entre des personnes d'origine et de professions différentes est présente tout au long du récit. A lire sans s'arrêter...
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Autre très bon thrilleur de Jean Paul le Denmat . On y voit une histoire se situant en Bretagne où la mort , l amour et la souffrance s enchaînent.Jean Paul nous fait voyager dans un univers propre à lui et que rien ne peut nous détourner de la lecture de ses romans. .
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