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EAN : 9782916571829
192 pages
FYP éditions (01/11/2012)
4.2/5   5 notes
Résumé :


Aujourd hui, le symbole like de Facebook devient universel. Même les marques et les publicitaires se l'approprient pour lui donner vie et l'afficher dans notre environnement quotidien. Grâce au principe d un simple pouce levé ou des mots-clés (tags), ce sont maintenant les internautes, les usagers, qui organisent et classifient l information et la connaissance.

Ils contestent ainsi les autorités établies, bouleversent un savoir-faire ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ouvrage remarquable que je regrette de ne pas avoir connu à l'époque (2017) où j'ai rédigé un mémoire de SIC sur l'archivage numérique personnel.

Je connaissais déjà les hypomnemata, j'ai ici découvert le concept méconnu et pourtant très important de folksonomie. L'auteur cite d'ailleurs Babelio comme exemple du genre.

Il tient aussi un blog et un channel YT :
http://www.guidedesegares.info/
https://www.youtube.com/channel/UCw94rJ1oYwhvFrZdoT7DzoA/videos
Son ouvrage "Les humanités digitales" est aussi passionnant.

NB : si l'auteur lit ces lignes, je serais ravi d'entrer en contact avec lui car j'ai de (trop ?) nombreuses questions à lui poser.

Juste un minuscule regret sur les nombreuses coquilles - j'aurais pris plaisir à en effectuer la relecture, à l'oeil ;) . Et sur le fait que le livre n'existe pas en édition numérique, ce qui m'a obligé à le renumériser moi-même (4h de travail environ). Cela même alors que l'auteur déplore page 20 de ne pas disposer de version numérique d'un livre d'Etienne Gilson :D
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Très intéressant. A lire absolument si vous voulez comprendre les réseaux sociaux et taguer sérieusement.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La curation : la tentation d’une réponse par l’outil

L’outil s’avère autant un atout qu’un obstacle qui peut devenir tellement gênant qu’on est tenté d’aller chercher des causes ailleurs. Le fait d’inciter à utiliser une série d’outils pour mieux gérer l’information n’en garantit en rien le succès. Sans réelle médiation, l’outil nouveau peut être rebutant ou l’investissement en temps peut nuire à son développement. Les outils sont fréquemment sous-utilisés pour des raisons sociologiques et techniques. On ne décrète pas le changement.

En outre, le fait de croire qu’un outil supplémentaire permet de répondre dans l’absolu à un nouveau problème détecté est un leurre. Il y a même de forts risques que le nouvel outil ne fasse que dissimuler des dysfonctionnements organisationnels et humains plus profonds. Au final, l’accumulation d’outils accroit le risque d’échouer dans l’objectif initial de curation informationnelle et organisationnelle. En ce sens, l’outil de curation peut s’avérer à terme être autant un poison qu’un remède. Bien souvent à l’inverse, il faudrait commencer par réinterroger les outils déjà utilisés et surtout les pratiques, les manières de penser et de faire. Évidemment, c’est beaucoup plus complexe et cela oblige à de plus amples remises en cause. D’où la tentation de l’innovation proclamée qui oblige à l’adaptation plutôt qu’à un réel processus d’adoption.

Par conséquent, la meilleure curation possible ne vient pas d’un système imposé de manière top down, mais de la formation des salariés et des employés afin que ces derniers soient capables d’investir et d’adopter de nouveaux outils pour améliorer leur pratique quotidienne. C’est seulement de cette manière que l’organisation pourra en tirer des bénéfices en utilisant au mieux les compétences dont elle dispose.

Les travailleurs du savoir vont disposer de plus en plus d’outils. À eux d’en disposer en mieux et d’inventer de nouvelles pratiques et méthodes s’ils veulent demeurer bien documentés.
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[Suggestion de développement sur les machine tags]

J’ai plaidé à plusieurs reprises pour des systèmes de ce type dans les signets sociaux. Plusieurs pistes sont possibles. On pourrait certes se contenter de simples champs pour mieux décrire la ressource par des tags, mais il est sans doute plus intéressant d’aller un peu plus loin en profitant du développement du web de données. Cela ne nécessite pourtant pas d’énormes développements parfois. On peut ainsi imaginer des champs nouveaux portant sur le nom de l’auteur, sur des éléments temporels ou géographiques abordés par la ressource. Il est vrai que d’aucuns rétorqueront que c’est le retour à une logique documentaire plus classique. C’est sans doute vrai, mais il est probable que cette logique permettrait aux tags une plus grande utilité.
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