Citations sur Bretzel & Beurre salé, tome 2 : une pilule difficile à av.. (36)
Si je dis que tu es a moitié chauve, c'est une vérité. Si je dis qu'il y a des cons qui sont chauves, c'est une vérité aussi. Donc si j'en déduis que tu es a moitié con, ce que j'enonce n'est pas complètement faux, n'est-ce pas ?
L'océan l'appelait ! Cathie adorait se baigner, et la température vivifiante de la mer bretonne ne l'avait jamais arrêtée. Certains esprits décrétait qu'elle était gelée, mais tous ceux qui savaient l'apprécier proclamaient : "Elle est bonne !... une fois qu'on est dedans."
Ici, c'est comme en Alsace. tu ne fais rien de sérieux tant que tu n'as pas le ventre plein.
- C"est vrai que tu es dans la police ? (...)
- Eh bien, les nouvelles vont vite, s'amusa Xavier. Oui, je bosse aux stups à Grenoble.
Le coeur de Loïg rata presque un battement. Ces flics n'existaient donc pas que dans les séries...
Elle les considérait comme des amis : pas de ceux à qui on confie tous ses secrets, mais de ceux dont on sait qu’ils ne nous trahiront jamais.
– Lieutenant Kaiser, de la BS de Grenoble.
Le planton sourit de soulagement.
– Ah ! un gars de la maison. Ça fait plaisir, lieutenant, parce que la plupart des gens qui entrent ici pendant les vacances, c’est des Allemands. Et vous savez ce qu’ils me demandent ? S’ils peuvent voir le commissaire Dupin !
– Le personnage créé par Bannalec ?
— Tu as réussi à savoir ce qui lui arrive ? questionna Cathie. Moi, il ne me dit rien, mais ça se voit qu’il n’est pas dans son assiette. Ça a commencé le jour du barbecue chez moi. Je ne sais pas si tu te souviens, mais quand il est arrivé il donnait l’impression d’avoir vu un revenant. J’ai essayé plusieurs fois d’en parler avec lui, mais il n’a rien voulu me dire, soi-disant qu’il n’était pas prêt à en parler.
— Il ne m’a rien lâché non plus ! Chaque fois que je l’interroge, il s’énerve. Je crois qu’il a peur.
Le Timmonier oriental, bar du port de Locmaria, accueillait dès sept heures du matin les habitués, qui venaient commenter les nouvelles de la veille en buvant un café. Certains l'arrosaient déjà d'un lambig ou l'accompagnaient d'une charcuterie et d'un verre de blanc. Emile Rochecouët, le patron, veillait à ce que ses clients ne manquent de rien, partant du principe qu'un client satisfait est toujours plus enclin à mettre sa main au portefeuille.
Minuit. La discothèque Magic Breizh avait beau être la plus vaste de la région, la file d'attente devant l'entrée continuait à s'allonger. La présence de l'interprète du tube international "Born to be alive" avait attiré les foules.
La nature avait forcément des cadeaux à offrir à ceux qui acceptaient de les recevoir.