La longue robe du givre…
La longue robe du givre inonde le sommeil
Je préfère la brume qui voile sa poitrine
À l’offrande intégrale des filles d’été
Ici elle murmure à l’oreille du dormeur
Encore ébloui par ses migrations nocturnes
Pays de noirceurs puériles et de possessions brutales
Malgré les tentations de foudre
Il entend les lèvres bleues de décembre
Qui récitent propositions d’épreuves, de gerçures