Dans la brume écarlate

Vous avez aimé les précédentes aventures du capitaine Mehrlicht ?
Alors n'hésitez pas à aller le retrouver dans ce dernier opus de Nicolas Lebel.
Et si vous n'avez jamais lu les précédents, que cela ne tienne.
Celui-ci ( comme les précédents d'ailleurs ) peut très bien se lire indépendamment des autres.
Un thriller policier, qui, par alternance de chapitres, va nous entraîner au côté d'une multitude de personnages, tous liés les uns les autres par une seule et même histoire.
Nous allons donc suivre alternativement le récit de la maman de Lucie, venue déclarer au commissariat la disparition de sa fille.
En parallèle, nous découvrons l'histoire de Taleb et Noura, frère et soeur ayant fui la Syrie. A son arrivée en France, Noura disparaît et Taleb part à sa recherche.
Puis il y a Yvan qui écrit des lettres d'amour à Mina, lui promettant de la venger.
Il y a aussi l'étrange Vicktor éternellement amoureux de sa femme Ileana à qui il prodigue des soins nécessités par l'état de santé fragile de cette dernière.
Et puis enfin il y a Cathy, proche amie de Lucie, notre disparue du début.
Rythme, suspens, humour, tous les ingrédients sont réunis dans ce roman afin que le lecteur n'ai qu'une hâte. Revenir encore et toujours à sa lecture.
On y découvre aussi au passage un pan de l'histoire de la Roumanie au temps de Nicolae Ceausescu.
Très bon moment de lecture pour moi.
Et pour celles et ceux que ça pourrait effrayer, surtout ne vous laissez pas dissuader par cette allusion aux vampires mentionnés dans la quatrième de couverture.
Il serait dommage de passer à côté de ce roman pour si peu.
À lire et à lire jusqu'au bout car même les remerciements à la fin du livre en valent le coup 😊

De lui, j'avais déjà lu le jour des morts, je l'avais plutôt apprécié. Alors quand Babelio et les Éditions Marabout m'ont proposé de lire la cinquième aventure du capitaine Mehrlicht, Dans la brume écarlate, je n'ai pas hésité.

Pour son dernier polar, Nicolas Lebel a choisi de faire évoluer le capitaine Mehrlicht et ses acolytes, Sophie Latour et le lieutenant Dossantos, dans un univers gothique. Paris est recouvert de brouillard. Un vampire rôde au cimetière du Père Lachaise. Il chasse des jeunes femmes innocentes et pures pour les vider de leur sang. Frissons garantis.

Dans la brume écarlate est un roman d'atmosphère particulièrement visuel. Il suffit de regarder la vidéo de présentation du livre, pour s'en rendre compte. En outre et comme à son habitude, Nicolas Lebel n'hésite pas à ancrer son histoire dans l'actualité. Certaines victimes du tueur sanguinaire sont des sans-papier, des réfugiés dont certains viennent de Syrie et sont parqués dans un campement d'infortune Porte de la Chapelle. Il est également question de la violence faite aux femmes, des rencontres faites sur la toile et des jeux en ligne.

Dans la brume écarlate est un roman choral. Il réunit ceux qui perdent ou ont perdu, ceux qui cherchent, ceux qui trouvent ou pensent trouver. Et parce qu'un polar peut aussi parler d'amour, Nicolas Lebel n'hésite pas à mettre en scène six hommes qui aiment ou croient aimer chacun une femme : il y a celui qui la cherche, celui qui l'aime de loin, celui qui veut la venger, celui qui la bat, celui qui la veut éternelle, et celui qui parle à ses cendres. Comme l'affirme Sophie Latour, les femmes sont toujours les premières victimes de la folie des hommes. C'est exactement cela Dans la brume écarlate. Un polar très agréable à lire, efficace qui mêle actualité et humour.

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TRUCULENT !!!

Pour le cinquième opus de la saga Mehrlicht, l'auteur a mis les bouchées doubles et c'est délicieux.

Un livre sombre, abouti.

Une brume épaisse a posé ses valises sur la capitale, et c'est dans l'ombre que surgit un tueur mystérieux….

L'auteur à travers ce tome va jouer avec un mythe bien connu mais c'est bien plus que cela.
Un roman enrichissant car très bien documenté.

Des personnages bien construits et en parlant de personnages j'ai vraiment apprécié de retrouver la team Kermit.
Pas franchement au top de leur forme d'ailleurs…
Mais j'ai aimé cet aspect du livre , le mal qui rôde et envenime les pensées.

Fort heureusement la jolie plume de l'auteur et son humour apportent de la lumière.
L'auteur joue une fois de plus avec les mots, j'ai adoré les passages en écriture gothique... j'ai beaucoup ri !
A chaque fois je me dis : mais où est-ce qu'il va chercher tout ça ?!

Il y a de l'émotion, et j'ai apprécié de voir l'évolution des protagonistes principaux.

C'est un tome qui prend un peu plus son temps que les autres, j'ai eu la sensation d'être bercée tout au long de ma lecture par une certaine mélancolie.
Et pourtant j'en suis ressortie vraiment ravie, je n'ai absolument pas vu venir le déroulement du livre, l'auteur a réussi à me surprendre.

J'ai passé un bon moment de lecture dans cette atmosphère étrange mais j'ai tout de même refermé le livre avec une pointe de nostalgie.
Reverra-t'on l'équipe de Mehrlicht ?
Je l'espère !!!

Une nouvelle enquête du capitaine Mehrlicht toujours aussi grognon, piquant mais je l'adore !!!

Plusieurs histoires en parallèles à Paris dans un brouillard épais et tenace.

- la disparition de Lucie, étudiante de 21 ans
- l'errance de deux réfugiés syriens Taleb et sa soeur Noura qui n'est pas rentrée au campement
- les écrits d'un roumain Elsinescu à sa femme Mina

Mehrlicht et son équipe sont appelés au cimetière du Père-Lachaise où une flaque de sang a été découverte mais pas de cadavre.

Une histoire sur différents thèmes : l'exil, les violences conjugales, la vengeance, les passe-droits et le vampirisme le tout sous fond historique du temps du dictateur Ceaucescu.

Une histoire effroyable, étouffante mais nous pouvons compter sur les pointes acerbes de Mehrlicht pour permettre au lecteur de reprendre son souffle.

Note : 5 / 5

Souvent je me demande pourquoi certains écrivains écrivent..
Certains n'ont rien à dire et c'est le cas de ce livre..
Mortel, je me suis forcée à le finir..
Intrigue alambiquée, personnages grotesques, tout y passe...
Pour écrire il faut avoir quelque chose à dire.. Sinon il vaut mieux éviter.

Encore une excellente enquête de Mehrlicht et son groupe. Sans doute celle que j'ai préférée.

Des femmes disparaissent dans le brouillard qui recouvre Paris. Une étudiante, une jeune migrante... Taleb, le frère de Noura la migrante, et l'équipe de police mènent chacun leur enquête et le temps est compté.

Encore une fois Nicolas Lebel ne ménage pas Dossantos. Ce personnage devient plus attachant à chaque roman, laissant paraître un peu plus de failles et d'humanité à chaque fois.
J'ai beaucoup aimé la nouvelle facette qu'il nous dévoile, son côté justicier assumé.
Mehrlicht reste égal à lui-même avec ses expressions improbables et son caractère impossible.
Et Sophie s'affirme, en lutte contre la misogynie ambiante.

Cette enquête est aussi l'occasion de dénoncer le sort des femmes partout dans le monde, toujours premières victimes, à qui nulle société n'accorde autant d'importance qu'à un homme.
L'occasion aussi de parler du sort des migrants, leur parcours pour fuir la mort et ne trouver que misère et mépris, voir de la haine.

Décidément, j'adore vraiment la plume de Nicolas ! Ses personnages qui évoluent au fil des enquêtes, ses messages critiques et réalistes sur la société, mais aussi le style. Parce que l'écriture est belle et recherchée. Parce que l'on apprend plein de choses en lisant ses romans. Parce que le suspens et le rythme, les retournements de situation sont excellents. Parce qu'il est un Grand Auteur, tout simplement.

Cinquième tome des aventures du capitaine Mehrlicht et de son équipe. Pas de stagiaire à martyriser dans cette histoire. En revanche, le capitaine, même amoureux, garde son « verbe gouailleur des titis parisiens et la mauvaise foi d'un pilier de bar ». L'enquête nous emmène sur les traces d'un vampire et dans la jungle des sans-papiers. J'ai trouvé l'ensemble un peu long mais je pense que la curiosité sera la plus forte et que je lirai volontiers le prochain.

La brume dès le début du roman nous enveloppe dans une ambiance un peu oppressante et la découverte de ces femmes tuées par un "vampire" contribue à augmenter l'angoisse générée. Plongée dans la course folle d'un frère et d'une soeur fuyant la Syrie, témoin impuissant des violences faites aux femmes, écrasée par les tortures perpétrées dans les geôles de Ceaușescu, on pourrait croire que l'humanité n'a pas de place dans ce roman et pourtant .. un homme va se battre jusqu'à en mourir pour savoir où est sa soeur, Mehrlicht et son équipe vont être sourds aux ordres donnés et vont chercher la vérité. J'ai apprécié ce roman où s'opposent l'ombre et la lumière. Nicolas Lebel en défenseur des femmes, et Dosantos qui "démolit" le mari violent, jubilatoire

Un vampire venu de Roumanie vide de leur sang de jeunes femmes à Paris. Entre les réfugiés, les violences faites aux femmes, les sans-papiers, le web et ses dérives, la fameuse équipe du commissaire Mehrlicht est très malmenée.
Un bon polar, dense, haletant, dans la lignée de l'heure des fous.

Un matin, le capitaine Mehrlicht reçoit la visite d'une mère qui s'inquiète de la disparition de sa fille, Lucie, qui n'est pas rentrée dormir. Or cette dernière est majeure. Malgré ses doutes, le lieutenant Latour enregistre son témoignage
.Par ailleurs le gardien du cimetière a trouvé du sang dans l'une des allées. Beaucoup trop de sang...
Dans le nord de Paris, dans le même temps, Taleb, un réfugié qui a fui son pays, la Syrie, avec sa soeur s'inquiète de l'absence prolongée de cette dernière.
Sur les quais de Seine, au cours d' une partie de pêche 2 pécheurs attrape le cadavre d'une jeune fille nue.
Y a t-il un lien entre toutes ces affaires ? le capitaine Mehrlich, héros récurrent de l'auteur, semble t-il, va devoir répondre à toutes ces questions.
C'est le premier livre que je lis de cet auteur et si je n'avais pas vu son nom j'aurais pensé à Olivier Norek, (émigrés, violences conjugales – très actuelles-évacuations de camps dans le nord de Paris, tout aussi actuelles), sauf peut-être pour certains tics d'écriture
En bref j'ai dévoré et aimé ce livre.