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Les Furies (Nicolas Lebel) tome 1 sur 3
EAN : 9782253242819
544 pages
Le Livre de Poche (23/03/2022)
4.11/5   547 notes
Résumé :
Trente ans après la chute de l’apartheid, les Furies, déesses du châtiment, viennent à Paris initier leur danse macabre. Qui sont-elles venues venger ?

La journée du commissaire Paul Starski commence assez mal : son épouse demande le divorce, son chien adoré est mourant et une prise d’otages l’attend dans un appartement parisien. L’âme morose, il se rend sur place avec sa coéquipière, la glaciale et pragmatique Yvonne Chen, et découvre les corps d’un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (129) Voir plus Ajouter une critique
4,11

sur 547 notes
"Le gibier manque et les femmes sont rares
Chantent en Choeur les quatre -vingts chasseurs "
Si Serge Lama a fini de chanter, hélas , il reste des chasseurs ...et du gibier " !Bon , pas 80, les chasseurs , non , mais suffisamment pour semer une panique monstre tout au long de ce roman qui "file" à cent ( voire plus ) à l'heure , du début jusqu'à la fin .Les faits : prise d'otages , tirs , deux cadavres dans un petit appartement .Cadavre d'un flic et celui d'un homme d'affaires sud africain .Dés lors , entre France et Afrique du Sud flotte comme un air de revanche rugbystique .L'Afrique du Sud a une Histoire et , à un certain moment , il a fallu , pour certains et certaines , prendre des décisions pas forcément du goût de tout le monde ....Mais la fuite n'est pas toujours la meilleure solution .... car...les chasseurs ...
Présents sur le lieu du crime , le commissaire Paul Starski ( oui , oui , avec un "i" ) et la glaciale Yvonne Chen .Lui , préoccupé par la mort de son chien et par son divorce " en marche", plutôt " border - line " , assez enclin aux dispartions d'éléments , elle assez éloignée de l'affaire , plus concernée par " la chasse "aux amants d'un soir .L'eau et le feu .Deux personnages opposés mais ....complémentaires .....
Dans l'affaire apparait alors une ancienne conquête de Starski ( avec un "i"), et ....Quoi ...?Elle ...J'ai rien dit . Vous avez compris ? Alors là , ça m'étonnerait .Bref ,j'en dis pas plus , mais le bouquin fait 450 pages , alors il doit bien s'en passer des choses .
Comme je l'ai dit , c'est action non- stop , avec des situations tragiques ( oui , il y a tout de même des morts ) , désopilantes , de la politique , des intérêts économiques ...Un livre facile à lire , tant par le style , l'écriture , les dialogues et , donc , la vivacité .
J'ai passé un trés bon moment en compagnie de Starski ( avec un " i ") et Chen, les autres personnages étant plus pervers , retors , moins sympas , quoi . Chloé ? ouais ...
Comment ? Chloé et Starski ? Ben j'en sais rien , moi , mais il a l'air mordu et elle aussi , du reste , alors .Vous savez ce qu'on dit , " l'amour rend aveugle ", mauvais présage ? Mais ça serait bien que ça marche , divorcé en fin de semaine , en couple au début de l'autre , pas de temps mort .... juste le week -end pour déménager.
Allez , je vous laisse , à bientôt .
PS : pour le loto , jouez le 5.
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Paul Starski, commissaire de la BAC, et sa coéquipière, la lieutenante Yvonne Chen, arrivent sur les lieux où une prise d'otage a été signalée. Des coups de feu ont été entendus ainsi que des cris. Devant la porte de l'appartement, les deux flics de la Crim sont témoins de ce qui s'apparente à une dispute et alors que Starski tente de nouer le contact, personne ne lui répond. Deux coups de feu retentissent soudainement. Une fois la porte enfoncée, deux cadavres gisent dans l'appartement. L'un d'eux est le commissaire André Cavicci, d'après sa carte de police, du SRPJ de Marseille, et l'autre Eugène Vankleber, un homme d'affaires sud-africain installé en France depuis 20 ans. Très vite, tout se complique. Aucune trace d'empreinte, pas assez de douilles, l'hypothèse d'un meurtre puis d'un suicide tient peu la route...

Nicolas Lebel abandonne, pour un temps on l'espère, le commissaire Mehrlicht, et nous propose une nouvelle série (car suite il y a, immanquablement) avec le commissaire Starski (avec un i !) et la lieutenante Chen. Un duo qui ne s'accorde pas toujours, Yvonne Chen étant froide, brute, directe et peu encline à tous rapports amoureux/amicaux avec le genre humain. Starski, lui, croule sous les problèmes : son chien est mourant, sa femme veut le quitter et son ex, avec qui il est resté 7 ans, est très vite accusée des meurtres de Vankleber et Cavicci. Visiblement encore un peu amoureux, le commissaire va tout faire pour l'innocenter, quitte à y laisser des plumes. Évidemment, l'on ne peut que comparer les deux franchises, Mehrlicht/Starski. D'où une légère déception pour la deuxième. Si l'enquête, tortueuse, complexe et originale, notamment avec les différentes phases de la chasse, se lit avec plaisir, l'on regrettera un tantinet les oeillères de Starski.
Un policier rondement mené ...
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Lebel sans le capitaine Mehrlicht, c'est un peu comme le Nutella sans huile de palme, ça a beaucoup moins de saveur.

Exit Mehrlicht.
Hello Starski, sans y.

Commissaire de son état.
Chagrin de son état journalier, itou.

Appelé sur une scène de crime, accompagné de sa coéquipière, la délicieuse Yvonne Chen qui a fait sienne cet adage, là où il y a d'la Chen, y a pas de plaisir en raison de sa façon coutumière de s'exprimer sans filtre et de porter aussi peu d'intérêt à la condition animalière qu'humaine, Starski sans y y découvre deux macchabées possiblement dégommés par Chloé de Talense, biologiste renommée et accessoirement ex inoubliable.
Le monde est petit.
Tout comme la propension de notre nouvel ami à la dérive à faire dans le factuel plutôt que l'émotif.

Yvonne Chen est un personnage au charisme débridé qui mériterait à elle seule sa franchise.
Starski sans y vit des heures sombres avec son chien malade, son couple malade, son jugement altéré par un palpitant rose bonbon à la limite de la tachycardie d'amoureux transi.

Si le récit tient la route sans vraiment subjuguer, que dire de son final auguré sans réelle surprise.
Un commissaire aveuglé par son amour de jeunesse, m'oui.
Un commissaire qui en fait des caisses sur sa famille (on a tous des p'tits tracas, mon garçon) et sa façon d'appréhender les divers problèmes inhérents en chouinant comme une madeleine pur beurre. le breton que je suis en a vite eu ras la bolée de cidre, c'est dire.
Point positif, si, si, c'est le fait de lire en s'instruisant.
Ici, le développement d'un projet fou à l'encontre d'une population exclusivement noire ne laisse pas de retourner les tripes, qu'on soit de Caen ou d'ailleurs.
Un sujet qu'il conviendra d'approfondir plus avant sur la toile histoire de démêler la fiction de la réalité.

En période de chasse, je suis habituellement pour le gibier.
Difficile de m'enthousiasmer plus que ça pour celui-là.
Quelqu'un aurait des nouvelles de Mehrlicht ?
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Je n'ai jamais aimé la chasse.
Voilà, ça,  c'est dit, au moins les choses sont claires.
Mais quand c'est Nicolas Lebel qui invite, peut-on refuser ?
Je ne me suis pas équipé, pas de tenue de camouflage ni fusil, de toute façon, connaissant le bonhomme, il a tout prévu.
D'ailleurs, je le savais assez fourbe pour m'entraîner à la chasse au dahu. Vous savez, cet animal sorti tout droit de l'imagination de l'homme et que, pour cause, personne ne peut décrire.
C'est un peu ça qui s'est produit.
Dans son nouveau roman au titre explicite, "Le gibier", le lecteur ne sait pas bien ce qu'il traque. Enfin, si, il comprend vite qu'il ne s'agit pas d'une bête.
Lebel a créé un nouveau duo de flics. Paul Starski (d'accord, fallait oser, il l'a fait, s'autorisant un i quand même, histoire de) et Chen, son binôme féminin et tout son contraire du reste.
Ils se retrouvent sur une scène de crime.
Deux hommes abattus, meurtres, suicides ?
Dans la chambre, une arme et pas mal de questions.
Bien vite, une jeune femme est incriminée.
Trop vite selon Starski, logiquement d'après sa collègue qui ne fait pas dans le sentiment.
Et c'est là que la partie de chasse commence.
Là, que l'auteur commence à embrouiller protagonistes et lecteurs avec un polar addictif aux multiples rebondissements.
Qui sont les chasseurs, les deux policiers ou ces mystérieux assassins qui sèment les cadavres à la vitesse d'une pandémie ?
Et cette jeune femme qui semble faire le lien dans toute cette affaire, proie ou appât ?
Attention aux maux de tête, avec les nombreuses fausses pistes et autres chausse-trappes que distille l'auteur. Ses explications finales viendront vous en guérir... ou pas...
Par contre, quand a retenti le rappel des chasseurs à la fin de la partie, je me suis retrouvé un peu bête... j'étais bien dans le truc.
On fait quoi maintenant ?
Cabane ? Casse-croûte ? Canon ? (Oui, je  sais, les clichés faciles)
Bref, Nicolas, franchement, je suis resté sur ma... fin.
Notez bien amis lecteurs, Nicolas Lebel, l'homme qui va vous faire aimer la chasse.



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Nouveau terrain de chasse, un comble quand on porte le nom d'une arme historique. Pour autant, Nicolas Lebel ne change pas son fusil d'épaule, il reste dans le polar, à travers la dyade flics / enquête.

Et un nouveau duo de limiers qui se dépêtre dans une bien mystérieuse investigation, et va de surprises en retournements de situation. Comme le lecteur, qui boit du petit lait tout au long de ce roman réussi.

Tout change, mais pas tant que ça. Ceux qui connaissent Lebel verront qu'il a voulu du renouvellement tout en gardant sa patte imprimée.

Attendez-vous à une enquête pleine de faux-semblants, qui fonctionne un peu à la manière des poupées russes, que l'auteur dégomme à la kalachnikov.

Moi qui sature un peu du polar traditionnel, j'affirme avec force que Lebel m'a réconcilié avec ce genre.

Le roman est d'un abord pourtant classique, avec de nombreuses références aux ingrédients de ce style d'histoires (je pense, par exemple, au principe de l'énigme en chambre close). On sent qu'il a pris un vrai plaisir à s'amuser avec ces morceaux qui font la chair du genre.

L'intrigue est machiavélique, les grands principes de la chasse devenant les ressorts d'un récit qui va bien plus loin que la recherche d'un simple coupable.

L'écrivain ne rigole pas quand il construit le décor de ses histoires. Elles ont un fond historique et sociétal souvent caché, qu'il développe avec minutie, sans jamais perdre de vue que ça doit servir l'intrigue. Celle-ci est sans doute l'une de ses plus réussies.

Là où nombre d'auteurs se sentent obligés d'en rajouter dans la noirceur, Nicolas Lebel sait varier les ambiances, du plus sombre vers des moments plus lestes. le divertissement avec intelligence, finesse, mais aussi second degré. Et avec un rythme plus poussé qu'à son habitude.

Au-delà de la quête de la vérité, il y a les personnages. Dont un duo de flics atypiques qui sont le sang qui pulse au travers des entrailles de cette histoire pleine d'embûches. Et que l'écrivain n'hésite pas à particulièrement malmener, sadique qu'il est.

Laissez-moi vous introduire Paul Starski et Yvonne Chen. Deux sacrés bestiaux. Entre un commissaire qui perd tous ses repères d'un coup (ça commence avec son chien…), et sa coéquipière aussi pragmatique qu'un bloc de glace en pleine banquise, les relations sont pour le moins singulières. Et leurs méthodes tout autant.

Et pourtant ça fonctionne du feu de Dieu entre ces deux protagonistes iconoclastes. Ils sont la vraie respiration, l'oxygène de cette atmosphère étouffante.

Mention toute spéciale à leurs joutes verbales souvent drôles et cyniques qui, en complément de leurs attitudes, apportent une dose de plaisir supplémentaire. La griffe de l'auteur est aussi là.

En fait d'amour et à la chasse, on n'attrape pas toujours ce qu'on attend, dit un proverbe danois. Un chasseur peut devenir le gibier et inversement.

Nicolas Lebel se renouvelle tout en gardant ce qui fait son ADN. Il a su accommoder sa salaison afin que le gibier dégage tous ses arômes au fil des pages. le polar traditionnel a encore quelque chose à dire quand il est mené avec brio et talent.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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critiques presse (1)
Actualitte
17 mars 2021
Une intrigue complexe, surprenante... et très addictive : Le Gibier m'a accrochée dès les premiers chapitres, je l'ai lu d'une traite.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Le vétérinaire les dévisagea, regarda de nouveau le dossier, puis l'animal.
- Il n'y a pas besoin d'un examen très poussé. Un microscope suffit. Mais il faudrait l'avis du propriétaire ou un document officiel.
- Je suis Paul Starski, dit le commissaire en montrant du doigt le nom qui figurait en haut du dossier.
- Ah... Vous êtes de la famille ?
Malgré sa mine ravagée, Starski ne ressemblait en rien à Albus [le chien], pensa Chen. Lisant l'incompréhension, le véto s'expliqua :
- Non, pas du chien ! Des Starsky !
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La porte se referma sur lui. Starski dans toute sa splendeur, émotif et fonceur jusqu’à l’absurde. Chen se demanda ce qui se passait dans sa tête à l’heure où y faisaient rage l’ouragan de sa rupture, la tornade de la mort de son chien et le typhon de ses retrouvailles avec son ancien amour. Elle l’imagina perdu sur un maigre esquif, rudoyé par un océan furieux, et le ciel noir, et les éclairs… Elle avait bien tenté de reprendre la barre, lui demandant de la laisser mener l’enquête pour garantir les formes, éviter les vices de procédure. Mais aujourd’hui leur affaire prenait l’eau de toutes parts, et le prie c’est que c’était lui, qui dans l’oeil du cyclone, faisait des trous dans la coque. Et Chen refusait de le laisser faire.
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Il faut arrêter de se voiler la face : notre société fabrique des générations de quémandeurs. On mendie une bonne note, un boulot , un appartement à coups de sourires et de mensonges, de fausses expériences, de faux diplômes, de fausses fiches de paye...
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S’il l’avait crue, en revanche, il aurait sans doute étendu son aile paternaliste pour la mettre en garde, rappelant quelques faits divers sordides qui, pour de nombreuses jeunes femmes, avaient commencé par une rencontre pailletée dans un bar à bitures et s’étaient terminés par une agonie glacée dans une benne à ordures… Aurait-elle pu dans ces conditions lui raconter qu’elle pratiquait couramment ce type de rencontres ? Qu’à l’heure de Tinder qu’elle avait assidument fréquenté aussi, les gens ne faisaient plus connaissance ni aux repas de mariage ni aux fêtes du Nouvel An ? Pouvait-il l’entendre, lui qui se démenait aujourd’hui pour retricoter un mariage effiloché par l’usure, un couple en lambeaux. Douze ans !
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Le vétéran les dévisagea, regarda de nouveau le dossier, puis l'animal.
- Il n'y a pas besoin d'un examen très poussé. Un microscope suffit. Mais il faudrait l'avis du propriétaire ou un document officiel
- Je suis Paul Starski, dit le commissaire en montrant du doigt le nom qui figurait en haut du dossier.
- Ah... Vous êtes de la famille ?
Malgré sa mine ravagée, Starski ne ressemblait en rien à Albus, pensa Chen.
Lisant l'incompréhension, le véto s'expliqua :
- Non, pas du chien ! Des Starsky !
Il rit de sa méprise. Starski resta de marbre.
- Non. Ça s'écrit avec un "i". Et Starsky est le nom du personnage. Le comédien s'appelle Paul Michael Glaser.
Le véto sembla déçu.
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Vidéo de Nicolas Lebel
À l'occasion de la 20ème édition du festival "Quais du Polar" à Lyon, Nicolas Lebel vous présente son ouvrage "Peines perdues" aux éditions du Masque.
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