Le jour des morts

Quelques sous-titres de chapitres :

- Octobre en bruine, hiver en ruine.
- Vilaine veille de Toussaint ne présage rien de bien.
- Le mois de novembre est malsain. Il fait tousser dès la Toussaint.
- Le jour des morts, ne remue pas la terre, si tu ne veux sortir les ossements de tes pères.

[...] Le monde de Mehrlicht était maintenant figé pour l’éternité, un monde où les hommes fument, où les femmes tapent les rapports et où les stagiaires souffrent.

[...] Le capitaine à tête de grenouille aspira la fumée de sa Gitane.

[...] Patron, je quitte jamais Paris. C’est religieux. C’est karmique ! Je suis allé en vacances en province une fois. J’ai été malade, j’ai failli mourir. Ça fait vingt ans. Mes vaccins sont toujours pas à jour… J’ai rien contre la province, je veux pas y aller, c’est tout !

[...] D’autres morts allaient survenir, Mehrlicht le savait. Il l’avait senti.

[...] Le surnom de l’amanite vireuse, tu sais ce que c’est ?
— Non. Dis-moi.
— L’ange de la mort.

[...] Les murs étaient blancs, les rideaux étaient blancs, le cadavre était bleu.

[...] — Ils l’appelaient « la sorcière » parce qu’elle vivait toute seule dans les bois, indiqua la première.
— Ils venaient la voir en secret pour avoir des recettes, des onguents, des cataplasmes !
Ça, oui ! compléta la troisième.

La porte grinça et une vieille femme apparut, petite et voûtée comme si on l'avait contrainte à vivre chez les Hobbits. Son visage velu laissait en revanche penser qu'elle en était un.

Je veux pas de stagiaire. Je l'ai dit dix fois : je hais les stagiaires. Je les exècre. Je les abomine. Je les vomis !