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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
🎶 C'est le plus grand des voleurs
Oui mais c'est un gentleman
Il s'empare de vos valeurs
Sans vous menacer d'une arme...🎶

Adolescents, mon frère et moi raffolions des aventures d'Arsène Lupin, en plus, il y avait Georges Descrières qui l'incarnait à la télévision. Grâce à Omar Sy ( je n'ai pas vu la série), un regain d'intérêt pour Maurice Leblanc s'est créé ,tant mieux!

Cet épisode est un des rares que je n'avais pas lus. Et pour moi, ce n'est pas le meilleur de l'oeuvre de l'auteur. Je m'explique:

D'abord, si j'aime le côté gouailleur et la souple élégance de Lupin, son humour désinvolte et son intelligence pétillante , j'apprécie moins son orgueil démesuré. Et ici, il s'exprime de manière exagérée, cela en devient irritant. Sous les traits cette fois de Don Luis Perenna, légionnaire héroïque, Lupin ( qu'on croyait mort) n'arrête pas de se vanter. Il résout les énigmes avant tout le monde et s'en félicite bruyamment.

D'autre part, certains points de l'intrigue m'ont paru peu crédibles, notamment concernant le manipulateur à l'origine de tous ces meurtres, liés à un héritage.

Cependant, si l'enthousiasme de mes quinze ans s'est un peu émoussé, je me suis encore prise au jeu de Lupin, aux rebondissments inattendus , réjouissants, et comme dans " L'aiguille creuse", j'ai aimé sentir les fêlures de cet être insaisissable, amoureux d'une suspecte, perdant ainsi de sa superbe, révélant toute son humanité.

Il n'a pas fini de nous éblouir, de nous étourdir, cet Arsène mystérieux et charismatique!
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Quel étrange personnage que ce don Luis de Perenna ! Aristocrate espagnol et héros de guerre, il fascine et intrigue tous ceux qu'il rencontre. Ces camarades de la légion étrangère, impressionnés par ses exploits, avaient même pris l'habitude de le prénommer – tenez vous bien ! – « Arsène Lupin ». Quant à savoir ce que ce bon monsieur faisait avant d'entrer dans la légion, mystère et boule de gomme ! Personne, pas même ses plus proches amis, ne le sait. Or voici qu'une sombre affaire d'héritage attire sur lui l'attention malvenue de la police. Cosmo Mornington, un riche américain ami de don Luis, est décédé dans d'étranges circonstances et une main criminelle semble frapper chacun de ses héritiers, les uns après les autres. Exécuteur testamentaire de la victime, don Luis mène l'enquête... Par goût de la justice déjà (sans rire), mais surtout pour les beaux yeux de sa jolie secrétaire, la charmante Florence, qui semble impliquée au plus haut point dans ce sanglant jeu de massacre.

Ca faisait un bout de temps que je n'avais pas lu un petit Arsène Lupin… Pré-ado, j'étais une grande fan des aventures du gentleman cambrioleur, mais « Les dents du tigre » manquait à mon palmarès. En panne de lectures pendant mes vacances, je l'ai piqué sur l'étagère d'une amie, histoire de voir si la magie fonctionnait encore ou s'il fallait classer Lupin dans mes péchés de jeunesse. Je suis ressortie de cette lecture plus amusée qu'enthousiasmée. Certes, le style de Maurice Leblanc est agréable et son récit divertissant, mais certaines exagérations prêtent à sourire, notamment dans la caractérisation de son personnage principal.

Je l'avais oublié (ou cet aspect était moins marqué dans les romans que j'ai lu à douze ans) mais Arsène Lupin est un véritable surhomme. Il reçoit un coup de couteau, la lame se brise ! Un coup de pistolet, la poudre fait long feu ! Il meurt et ressuscite comme d'autres se mouchent et ces bons messieurs de la police, tous plus crétins les uns que les autres, ne lui servent que de maigres faire-valoir. Retournements de situation et deus ex machina en deviennent vaguement comiques, au point que je me suis demandée s'il fallait y voir du second degré ou non. J'ai choisi de ne pas prendre l'ensemble trop au sérieux – et surtout pas la petite amourette de Lupin, peu crédible quand on sait que le goujat s'enflamme ainsi un livre sur deux – et ai apprécié raisonnablement cette petite lecture sans prétention, idéale pour se reposer entre deux gros bouquins plus ambitieux.
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J'aime bien le personnage d'Arsène Lupin pour son bagout, son insolence, sa capacité à débrouiller les situations les plus complexes etc. Mais dans cet opus, il me semble que l'auteur a chargé beaucoup, trop en fait. le gentleman cambrioleur prends des airs de super héros à la Marvel, perd de son lustre par excès de cabotinage. Résoudre des énigmes alambiquées, je veux bien, mais conquérir seul en peu de temps un royaume au grand complet... Il y a des limites!

Non pas que j'ai détesté, mais mon enthousiasme souffre d'un sérieux bémol devant les exagérations, invraisemblances et hasards cousus de fils blancs. Pourtant ce tome démarre sur le chapeau des roues, l'intrigue est finement ciselée et la table me semblait mise pour un épisode marquant. Mais les tergiversations ad nauseam (coupables, non coupables, peut-être coupables, à moins qu'ils soient innocents...), le colonialisme qui s'étale sans vergogne et les trop nombreux lapins qui sortent du chapeau tempèrent mon appréciation. J'espère que le prochain tome n'enchaînera pas dans cette voie.
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Souvent, dans les Arsène Lupin que j'ai lus jusqu'ici, le héros éponyme n'apparaît que tardivement et sous une identité d'emprunt. Exceptionnellement, ici, il apparaît dès le premier chapitre, sous une autre identité bien sûr mais une qui n'est pas un mystère pour le lecteur qui a déjà croisé Don Luis Perenna dans de précédentes aventures. Celle-ci démarre gentiment : Perenna est nommé exécutaire testamentaire d'un de ses amis décédés, un riche américain. Là où les choses se corsent, c'est que, d'une part, les héritiers succombent au fur et à mesure qu'on les découvre et que, d'autre part, s'il n'en reste qu'un, ce doit être Don Luis lui-même. À défaut d'autre héritier, c'est à lui que doivent revenir les 200 millions de Cosmo Mornington. Voilà 200 bonnes raisons de le suspecter...
De son côté, Don Luis voit ses soupçons se cristalliser autour d'une (trop) jolie jeune femme. Est-elle l'innocente victime d'une improbable machination ou une manipulatrice machiavélique ? Dans cette histoire, Arsène Lupin, plus gentleman que cambrioleur, risque d'y laisser son coeur. Ou sa vie.

Cette nouvelle aventure d'Arsène Lupin n'est pas celle qui m'a le plus passionnée. Elle est retorse à souhait lorsqu'on en découvre tous les tenants et aboutissants mais ceux-ci ne se révèlent que très tardivement ce qui fait que, pendant les 400 premières pages, on tâtonne avec Perenna-Lupin, de suspect en suspect, de mort en mort sans que le suspense réussisse à vraiment s'installer.
C'est aussi un roman où l'auteur se lâche plus que jamais sur le portrait dithyrambique de son personnage. Il ne rate pas une occasion de rappeler combien il est exceptionnellement fort et impressionne ceux qui le côtoient.

Encore une fois, Lupin tombe amoureux trop facilement. Il a à peine échangé trois mots plus importants que "veuillez me lire le courrier" avec sa dulcinée que le voilà amoureux fou, prêt à toutes les audaces pour sauver celle qu'il aime comme il n'a jamais aimé une autre femme (à part celles qu'il a aimées tout aussi passionnément dans L'aiguille creuse, 813...). Pas très crédible mais bon, ça fait partie du personnage.

Cette histoire se termine sur une situation très tranquille : Lupin a pris sa retraite et s'est mis au jardinage. Il cultive... des lupins ! On se demande un peu comment l'auteur va pouvoir le faire sortir de sa retraite dans les histoires suivantes car cette aventure est loin d'être la dernière.
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Des années que je n'avais pas lu un Arsène Lupin et je n'ai pas été tout à fait convaincu. Peut-être est-ce tout simplement que Maurice Leblanc a écrit cela a une autre époque que les premiers que j'avais lu, mais il y manque ce petit je ne sais quoi de joyeux qu'il y avait dans mon souvenir. Les cadavre s'accumulent et Lupin galope dans tous les sens, sans pouvoir y changer grand chose.
J'ai aussi trouvé cela un peu verbeux, avec beaucoup de redites de ce qu'il s'est passé. Mais le plus gênant est le côté très colonialiste qui arrive à la fin. C'était l'époque qui voulait ça, ok, mais le lecteur moderne en fait tout de même la grimace!
Malgré ce commentaire pas très élogieux, j'ai tout de même aimé retrouver Lupin, comme un vieux camarade qui n'a pas toujours bien vieilli.
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« Elle est raide celle-là, s'écria don Luis, lorsqu'ils eurent quitté la mairie. Voilà que l'ingénieur Fauville écrivait ses lettres à un mort, et à un mort, entre parenthèses qui m'a tout l'air d'avoir été assassiné.
– Quelqu'un les aura interceptées ces lettres.
– Évidemment. N'empêche qu'il les écrivait à un mort auquel il faisait ses confidences et racontait les projets criminels de sa femme. »
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