Deux jeunes filles dans leur pensionnat. Attirance. Amours naissantes ? Isabelle, plus directive que Thérèse dans ses envies, ses désirs. Thérèse qui hésite, suit, répond aux injonctions et requêtes ; Thérèse dont l'absence du corps d'Isabelle lui manque de façon charnelle.
L'auteur écrit de façon plutôt poétique des sentiments, l'envie, l'impétuosité du désir.
Je suis restée totalement en marge de ce qu'éprouvent ces deux jeunes filles, de cette histoire qui ne m'a absolument pas touchée. J'ai même réussi à m'ennuyer alors même que le récit est bref (105 pages).
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Récit écrit en 1954, paru en 1966 sous une forme édulcorée et en 2000 sous sa forme intégrale. Il évoque un sujet ô combien tabou pour l'époque : la sexualité féminine à travers l'histoire d'amour de deux adolescentes Thérèse et Isabelle. La narratrice, Thérèse découvre la sexualité avec une autre pensionnaire Isabelle qui prend l'initiative au cours de trois nuits torrides dans un pensionnat pour jeunes filles. Récit érotique, moments d'intimité toujours trop courts et pimentés par leur côté bref et interdit et la peur d'être découvertes.
Récit un peu cru, décousu et voué à l'échec dans le contexte de l'époque.
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J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette écriture, une sorte de logorrhée poétique sans queue ni tête. C'est un délire qui s'étire à n'en plus finir, des dialogues incohérents, je n'ai pas pu aller au bout.
Il était certes audacieux dans les années 50 de parler d'amour entre femmes, mais l'intérêt historique n'a pas contrebalancé l'ennui.
#Challenge "Plumes féminines"
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Je savais plus ou moins dans quoi je me lançais, toutefois, je ne savais pas le texte si érotique. Outre le sujet, la découverte du sentiment amoureux et son volet plus physique, qui ne m'a pas emballé, le style souffre d'un gros défaut. Il y a de nombreux passages fulgurants, mais beaucoup de métaphores ou comparaisons m'ont laissé de marbre, voire m'ont semblé hermétiques, et certains passages étaient bons uniquement dans les notes (dans les versions antérieures à celle retenue). La censure y est aussi pour beaucoup. Autrement, d'autres passages n'étaient pas clairs, brouillons et précipités, quand il y a deux personnages et que je ne comprends pas qui parle, c'est problématique.
La fin est abrupte, mais en même temps, il n'y avait pas trente six mille solutions.
Au fil des pages, je me suis habitué à l'écriture et j'ai pu quelque peu apprécier ce que je lisais donc peut-être que je tenterai de lire d'autres oeuvres de V. Leduc.
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Voici le récit des premiers émois d'une collégienne lorsqu'elle s'éprend de sa voisine de chambrée. Texte censuré en 1966 et réédité en 2000. Je peux comprendre qu'il ai choqué à l'époque. Cependant ce texte à mal vieilli à mon goût. Je me suis beaucoup ennuyé, les pensées de la narratrices sont on ne peut plus confuses, j'ai eu du mal a determiner parfois qui parlait dans les dialogues.
Et cette histoire finit aussi vite qu'elle commence.
Bref une déception pour ma part.
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Acheté par hasard à la librairie ... je n'ai pas adhéré ... ce style d'écriture ne me convient pas.
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