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3,6

sur 142 notes
Salut à toi ô Auteur et merci pour m'avoir fait rire et sourire . Souvent….
Merci à toi pour toutes tes références culturelles, tous ces petits clins d'œil qui m'ont fait croire le temps d'un livre que j'étais très cultivée !
Merci pour m' avoir présenté une famille complétement barrée : le père (qui essaie de réussir le concours de notaire ), la mère ( infirmière, des idées bien arrêtées , complétement dévouée à la cause de sa progéniture ): trois enfants avec le même ADN et trois autres adoptés en Amérique du Sud, un chien, deux chats . Une famille atypique, joyeusement bordélique mais terriblement attachante.
Aussi quand la police sonne à la porte ,( en la personne du lieutenant Personne, un jeune flic aux beaux yeux vert- pêche) , accusant le petit dernier de braquage, c'est toute la petite famille qui va se serrer les coudes.
Merci à toi, ô Auteur , d'avoir crée ce personnage de Rose, 20 ans qui après deux ans de classe prépa littéraire , anime bénévolement un salon de coiffure en faisant aux clients , des lectures à voix haute. J'adore cette fille, intelligente, aux T Shirts à messages. J'adore sa verve, son énergie, son impertinence. J'adore qu'elle tombe amoureuse du flic chargé d'enquêter sur son frère. [ le passage " dialogue de sourd" , où il lui raconte, stoïque, les dernières péripéties de l'enquête au téléphone alors qu'elle lui fait part de ses fantasmes , est un moment grandiose !].
Salut à toi, ô Lecteur : si tu es d'humeur morose, viens faire la connaissance de Rose, et sa grande famille, tu en ressortiras frais comme un bouton de rose, requinqué , reparti pour affronter les deux mois d'hiver qui nous reste …
Et enfin, salut à toi, ô Pecosa, qui m'a recommandé ce livre en l'ajoutant si gentiment à ma liste "Polars & humour ( polars poilants) .
Merci pour cette lecture ! :-))


Challenge Mauvais genres
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Adélaïde est infirmière, Charles clerc de notaire, à Tournon-sur-Rhône. Ils sont à la tête d'une maisonnée turbulente, composée de leurs six enfants, tous adolescents ou jeunes adultes, et de leurs chien et chats. le chaos familial atteint des sommets lorsque Gus, le benjamin, disparaît soudain, accusé du braquage d'un commerce. Doux et inoffensif, l'adolescent d'origine colombienne est l'un des trois enfants adoptés par Charles et Adélaïde. le clan tout entier va se lancer dans une croisade tous azimuts pour l'innocenter et le tirer de ce qui ne saurait être qu'une méprise fondée sur un délit de faciès.


Le ton est donné dès la première ligne : l'enquête policière, au final assez succincte et sans grand suspense, n'est qu'un prétexte pour une comédie sociale satirique, au style enlevé et impertinent qui se veut humoristique. de fait, on peut s'étonner de la voir paraître dans la collection Série Noire de l'éditeur, car, à part la tenue gothique de Rose, la narratrice, rien n'est noir dans ce récit caractérisé par la folle exubérance de ses indociles et peu conventionnels personnages.


L'exagération est souvent de mise : si elle apporte rythme et bonne humeur aux péripéties tout sauf ennuyeuses, je n'ai pas été réceptive à son humour qui, déception, ne m'a pas arraché un sourire. Emaillez le récit de nombreuses références culturelles, saupoudrez le de commentaires parfois assez acides sur la société contemporaine, et vous obtenez un cocktail bien dosé, divertissant mais pas bête, pour une joyeuse et pétillante parodie de nos vies dites modernes : un agréable divertissement sans prise de tête, mais que j'avais escompté beaucoup plus drôle.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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C'est un roman policier comme je les aime, c'est-à-dire qui n'en est pas un.
Pour résumer très brièvement : une famille nombreuse atypique s'unit pour innocenter le petit dernier de la bande.
J'ai passé un bon moment de détente en parcourant ce livre, beaucoup de jeux de mots m'ont fait sourire. Cependant, l'auteur n'évite pas les lieux communs et une fin attendue.
Cependant, comme il m'a bien divertie, je choisirai volontiers d'autres livres de cet auteur.
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Marin Ledun est un auteur de polars atypiques qu'on suit depuis le tout début du blog La Guerre des vanités,et dont on suit pratiquement toutes les parutions: du polar noir et brutal comme on aime.

Alors, pour ceux qui comme nous, connaissent pas mal comme nous l'univers de Marin Ledun on ne le voyait pas forcément du coté de la comédie à la Daniel Pennac ou Jean Baptiste Pouy, ,ou si on on veut des exemples moins littéraires, à l'age d'or du cinéma des années 70, versant italienne..

Dans Salut à toi ô mon frère, sa dernière parution à ce jour, si son intrigue plantée à Tournon (comme la guerre des vanités, normal vu que le romancier connait très bien l'Ardèche) –Marin Ledun tente la comédie socialo-policière qui lorgne énormément du coté de la saga Malaussène avec une famille bien barrée et déglinguée comme il faut!

Au fil des péripéties bien fantastiques de cette famille Mabille-Pons, chantre du non-conformisme, on a pas mal de tendresse et l'humour, et comme on ne se refait pas totalement un regard bien aiguisé sur société.

L'absurde de certaines situations et n'empechent pas la chronique sociale et une belle diatribe en règle contre le racisme l'intolérance et les extremismes en tous genre, ce qu'il fait avec un sens de l'a propos et de la formule qui décoiffe pas mal « - Un papillon, c'est jamais qu'une mite qui aurait pris de l'acide. »

Une comédie policière mordante et décapante, qui prouve que Marin Ledun manie vraiment tous les genres
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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De Marin Ledun, je n'ai jusqu'à maintenant lu que Dans le ventre des mères dont j'ai peu de souvenirs, sinon que j'avais trouvé l'intrigue complexe. Comme je vais avoir la chance de rencontrer cet auteur en avril, je voudrais me familiariser avec son oeuvre et, pour ce faire, lire au moins trois livres de lui d'ici là. J'ai attaqué par Salut à toi ô mon frère, et je crois être à mille lieues de ma lecture précédente… Marin Ledun nous présente la tribu Mabille-Pons : les parents aussi différents qu'il est possible de l'être, six enfants dont trois, d'origine colombienne, ont été adoptés, un bouvier bernois pas toujours flegmatique et deux chats affectueux et indépendants, des chats, quoi. C'est Rose, l'aînée des filles, qui est la narratrice à la première personne de cette folle histoire. Je devrais dire Rose et la petite voix de l'oreiller, car celle-ci compte comme un membre de la famille.
***
L'intrigue policière est assez mince. Gus, l'avant-dernier des enfants, accessoirement collégien, est accusé d'avoir agressé un buraliste avec deux complices. L'homme a pris une balle et il est entre la vie et la mort. La police joue sur du velours : la caméra de surveillance a pris une photo de Gus et des deux autres, mais Gus est le seul à ne pas être cagoulé. Or l'ado est introuvable. Circonstance aggravante pour certains, il a la peau nettement plus foncée que ses concitoyens de Tournon… Un jeune et beau lieutenant se retrouve en charge de l'enquête. Son nom est Personne, Richard Personne, dit Vert-Pêche.
***
Les deux longues citations mises en exergue (Donal Ryan et Stefan Zweig) donnent le ton. On comprend vite que l'intrigue policière est un prétexte à une fantaisie, dans presque tous les sens du terme. La quantité d'allusions et de références littéraires, cinématographiques, musicales et culturelles au sens large permet au lecteur un joli tour d'horizon des goûts et dégoûts de l'auteur, très éclectiques au demeurant. Bien sûr, on pense à la tribu des Malaussène et à Daniel Pennac. L'influence en est d'ailleurs saluée au moins à deux reprises, me semble-t-il. Les outrances d'Adélaïde, la mère, comme la mauvaise foi de Rose et ses partis pris, comme l'humour omniprésent m'ont souvent amusée. Ce qui n'empêche nullement la critique sociale : racisme, mépris de classe, hypocrisie sont épinglés. Si vous voulez lire un polar haletant, oubliez ce roman. Si vous avez envie de passer un bon moment de détente, foncez !
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Salut à toi ô lecteur. Toi le lecteur curieux, qui connaît déjà ou non les romans de Marin Ledun, viens prendre une dose de noir en version rose.

Je ne sais pas si Ledun est daltonien, en tout cas il mélange allègrement les couleurs, s'en est un vrai feu d'artifice ! L'écrivain nous avait habitué à des récits sombres, politiques, avec toujours une forte dose d'humanité. le voir se lancer dans un roman écrit avec une dose constante d'humour, pouvait laisser dubitatif. Allait-on subir un texte où l'auteur force sa nature, où les vannes prennent l'eau, le genre de truc qui se veut tordant et qui tombe à plat dès le premier virage ?

Verdict : je ne me suis pas autant amusé depuis des lustres (ça se compte en années), accroché aux bons mots de l'auteur, me tenant en même temps le bide à certaines de ses envolées drolatiques (tel Shiva, il faut quatre mains pour lire ce livre).

Quelle verve, quelle sens de l'à-propos comique, du trait d'esprit qui fait mouche ! Rarement, je ne me suis autant réjoui de bon mots d'un auteur de roman noir, rarement je n'ai pris un tel plaisir ludique et gourmand à les voir s'accumuler sans aucune lassitude.

Marin Ledun est drôle, formidablement drôle ! D'un humour intelligent, varié, ancré dans notre société qui touche dans le mille. On lui prêtait bien des talents jusqu'alors, mais clairement pas celui de la plaisanterie. Une vraie prise de risque que ce roman si différent de ses précédents, dans le ton et dans la forme.

Doublement risqué même, puisque l'auteur prête sa voix à une jeune fille de 21 ans, à l'âme rockeuse (je me suis d'ailleurs retrouvé dans les références musicales citées).

L'écrivain ne se prive pas de rire de tout. Ah, ce passage d'anthologie où la jeune femme est à l'hôpital, avec un centenaire comme compagnon de chambre. Elle lui fait la lecture :

« Montaigne, c'est carrément le summum du porno chic. C'est l'Eyes Wide Shut de la prostate. le cinquante nuances de gris de l'urologie. Plus besoin d'abonnement au câble ».

Il y a de l'amour dans ce livre. Pour la famille, Marin Ledun est un vrai tribun de la tribu. Quand l'héroïne parle d'un de ses frères, avec facétie :

« Ferdinand est végétarien depuis qu'il a vécu deux ans avec une végane, une sorte de compromis avec sa petite amie précédente qui était alsacienne ».

Qu'on ne croit pas que ce livre soit une vulgaire blague potache. Il transpire d'amour pour la littérature aussi. Et la thématique de fond est totalement en phase avec le racisme ambiant. On ne change pas totalement l'auteur, preuve qu'on peut parler d'un sujet grave avec un ton léger et une tonalité vert pêche (faudra lire le bouquin pour comprendre la fin de ma phrase).

Salut à toi ô mon frère est une lecture totalement jouissive, enthousiasmante de drôlerie, tout en étant connectée à notre réalité. Marin Ledun étonne et détonne, ça fait un bien fou ! IRRÉSISTIBLE !
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Le titre de ce livre rend hommage au groupe Bérurier Noir. Même si Rose, la narratrice, y salue souvent son petit frère Gus (accusé de graves délits), c'est sa page de remerciements qui évoque le plus la chanson éponyme (d'autant que malgré sa quasi exhaustivité, Bérurier Noir a omis le "colombien", compatriote du jeune Gus lors de son adoption : je n'en veux pas au groupe si c'est ce qui lui a permis de faire une place aux apatrides, à l'unijambiste ou à Rantanplan...).

Hommage aussi à Daniel Pennac, auteur que Marin Ledun cite dans son livre (à propos de Gus) : « Oh, il lui arrive de faire des bêtises, personne n'est parfait, mais en vrai, sa spécialité, c'est bouc émissaire professionnel. Un peu comme Malaussène du Bonheur des ogres de Daniel Pennac, mais sans contrat de travail et donc sans couverture sociale. »
La source d'inspiration est flagrante, et (honnêtement) revendiquée.
Il ne suffit cependant pas de constituer une famille nombreuse atypique pour recréer l'ambiance magique de la série des Malaussène !
Ici, la taille de la fratrie apporte surtout de la confusion entre les personnages, les traits de caractère de certains d'entre eux sont outranciers (Adélaïde, la mère, en particulier), et l'intrigue est très banale (alors que Pennac a construit de vrais énigmes).
Dans sa série Sauveur & fils, Marie Aude Murail reprenait aussi le "filon" de la famille nombreuse décalée, mais avec beaucoup plus de réussite concernant la justesse de ton sur l'ambiance familiale.

Malgré ces réserves (relatives, puisque comparer un auteur de polar français à Pennac, c'est fixer haut la barre…), je me suis régalé à lire ce roman, et ce grâce à l'écriture imagée de Marin Ledun.
Je me suis vite habitué à ses nombreuses digressions, métaphores et comparaisons ; originales et amusantes, elles mettent l'histoire en en elle-même arrière-plan lointain.
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Marin Ledun change complètement de registre, après ses romans très noirs, avec ce roman loufoque et réjouissant.

Il met en scène une famille à la Pennac, avec deux filles et quatre garçons (dont trois enfants adoptés), une mère excentrique, un père calme, sans oublier le chien et les chats. Alors que la vie quotidienne est déjà assez animée comme cela avec tout ce petit monde, un jour le plus jeune ne rentre pas à la maison et est recherché par la police pour cambriolage et tentative de meurtre ! Impossible que Gus, le plus gentil de la famille, soit coupable, sauf de s'être laissé piéger… Toute la famille va se mettre en branle pour le défendre et le retrouver !

Ce roman mené tambour battant vaut pour son rythme, ses jeux de mots, ses situations loufoques, et comme on trouve rarement des livres drôles, on en profite à plein ! Sans être inoubliable, il fait passer un bon moment et nous rappelle notre découverte (il y a bien longtemps maintenant…) de la famille Malaussène à qui Ledun rend d'ailleurs hommage !
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La chronique jubilatoire de Dany Flingueuse pour Collectif Polar
Huit ans après « la guerre des vanités », l'auteur retourne dans sa région natale … même mentalité étriquée, mêmes a priori, … mêmes embouteillages.
Mais le ton adopté pour ce dernier roman est tout autre que celui auquel Marin Ledun nous a habitués avec les sujets basques et landais. On sent qu'il a pris beaucoup de plaisir à créer cette nouvelle tribu, héritière de mai 68 et du flower power. Adélaïde, la cheffe de meute, après avoir fait trois enfants a décidé avec Charles son compagnon d'agrandir la famille en adoptant trois orphelins Colombiens. Gus le petit dernier de quinze est victime du délit de « sale gueule » est fait les frais d'une série de preuves trop évidentes. Heureusement qu'il y a Personne, oui c'est le nom de l'enquêteur ce qui est jubilatoire avec la syntaxe que cela induit …
Sa famille hors norme tellement sympathique dans ses excès, va faire bloc pour défendre Gus, face aux poncifs locaux.
Truffé de références littéraires, musicales, cinématographique, … ce petit bijou d'impertinence est un plaidoyer pour la tolérance et contre le racisme « ordinaire », le tout dans la bouche de la narratrice Rose, « perle féministe » !
Le virage dans le style de l'auteur n'est pas sans rappeler celui de Gilles Legardinier abandonnant lui aussi le thriller pour la « série des chats ». Il n'en demeure pas moins que l'intrigue est intéressante et présente tous les arguments pour une pause humoristique entre deux romans plus sanglants car ici, point de morts ni d'hémoglobine ou alors si peu … et rien que pour le plaisir !


Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Je l'avais vu passer sur Babelio et la mention "policier" et "humour" m'a interpellé. C'est vrai que j'évite le plus possible les romans policiers. Mais quelques avis, m'ont amené à l'emporter dans ma valise cet été.

Cette lecture a été une bonne surprise ! J'ai souri plusieurs fois :) le personnage de Rose est touchant, et le reste de la famille n'est pas mal non plus ! Mention spéciale pour les réactions de la Maman !
Les nombreuses péripéties m'ont fait passer un bon moment ! Et je me demande si je me reconvertirai pas en lectrice dans un salon de coiffure moi aussi ! Rose, tu aurais une petite place pour moi ? ^^

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