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3,6

sur 142 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Salut à toi ô Auteur et merci pour m'avoir fait rire et sourire . Souvent….
Merci à toi pour toutes tes références culturelles, tous ces petits clins d'œil qui m'ont fait croire le temps d'un livre que j'étais très cultivée !
Merci pour m' avoir présenté une famille complétement barrée : le père (qui essaie de réussir le concours de notaire ), la mère ( infirmière, des idées bien arrêtées , complétement dévouée à la cause de sa progéniture ): trois enfants avec le même ADN et trois autres adoptés en Amérique du Sud, un chien, deux chats . Une famille atypique, joyeusement bordélique mais terriblement attachante.
Aussi quand la police sonne à la porte ,( en la personne du lieutenant Personne, un jeune flic aux beaux yeux vert- pêche) , accusant le petit dernier de braquage, c'est toute la petite famille qui va se serrer les coudes.
Merci à toi, ô Auteur , d'avoir crée ce personnage de Rose, 20 ans qui après deux ans de classe prépa littéraire , anime bénévolement un salon de coiffure en faisant aux clients , des lectures à voix haute. J'adore cette fille, intelligente, aux T Shirts à messages. J'adore sa verve, son énergie, son impertinence. J'adore qu'elle tombe amoureuse du flic chargé d'enquêter sur son frère. [ le passage " dialogue de sourd" , où il lui raconte, stoïque, les dernières péripéties de l'enquête au téléphone alors qu'elle lui fait part de ses fantasmes , est un moment grandiose !].
Salut à toi, ô Lecteur : si tu es d'humeur morose, viens faire la connaissance de Rose, et sa grande famille, tu en ressortiras frais comme un bouton de rose, requinqué , reparti pour affronter les deux mois d'hiver qui nous reste …
Et enfin, salut à toi, ô Pecosa, qui m'a recommandé ce livre en l'ajoutant si gentiment à ma liste "Polars & humour ( polars poilants) .
Merci pour cette lecture ! :-))


Challenge Mauvais genres
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Marin Ledun est un auteur de polars atypiques qu'on suit depuis le tout début du blog La Guerre des vanités,et dont on suit pratiquement toutes les parutions: du polar noir et brutal comme on aime.

Alors, pour ceux qui comme nous, connaissent pas mal comme nous l'univers de Marin Ledun on ne le voyait pas forcément du coté de la comédie à la Daniel Pennac ou Jean Baptiste Pouy, ,ou si on on veut des exemples moins littéraires, à l'age d'or du cinéma des années 70, versant italienne..

Dans Salut à toi ô mon frère, sa dernière parution à ce jour, si son intrigue plantée à Tournon (comme la guerre des vanités, normal vu que le romancier connait très bien l'Ardèche) –Marin Ledun tente la comédie socialo-policière qui lorgne énormément du coté de la saga Malaussène avec une famille bien barrée et déglinguée comme il faut!

Au fil des péripéties bien fantastiques de cette famille Mabille-Pons, chantre du non-conformisme, on a pas mal de tendresse et l'humour, et comme on ne se refait pas totalement un regard bien aiguisé sur société.

L'absurde de certaines situations et n'empechent pas la chronique sociale et une belle diatribe en règle contre le racisme l'intolérance et les extremismes en tous genre, ce qu'il fait avec un sens de l'a propos et de la formule qui décoiffe pas mal « - Un papillon, c'est jamais qu'une mite qui aurait pris de l'acide. »

Une comédie policière mordante et décapante, qui prouve que Marin Ledun manie vraiment tous les genres
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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De Marin Ledun, je n'ai jusqu'à maintenant lu que Dans le ventre des mères dont j'ai peu de souvenirs, sinon que j'avais trouvé l'intrigue complexe. Comme je vais avoir la chance de rencontrer cet auteur en avril, je voudrais me familiariser avec son oeuvre et, pour ce faire, lire au moins trois livres de lui d'ici là. J'ai attaqué par Salut à toi ô mon frère, et je crois être à mille lieues de ma lecture précédente… Marin Ledun nous présente la tribu Mabille-Pons : les parents aussi différents qu'il est possible de l'être, six enfants dont trois, d'origine colombienne, ont été adoptés, un bouvier bernois pas toujours flegmatique et deux chats affectueux et indépendants, des chats, quoi. C'est Rose, l'aînée des filles, qui est la narratrice à la première personne de cette folle histoire. Je devrais dire Rose et la petite voix de l'oreiller, car celle-ci compte comme un membre de la famille.
***
L'intrigue policière est assez mince. Gus, l'avant-dernier des enfants, accessoirement collégien, est accusé d'avoir agressé un buraliste avec deux complices. L'homme a pris une balle et il est entre la vie et la mort. La police joue sur du velours : la caméra de surveillance a pris une photo de Gus et des deux autres, mais Gus est le seul à ne pas être cagoulé. Or l'ado est introuvable. Circonstance aggravante pour certains, il a la peau nettement plus foncée que ses concitoyens de Tournon… Un jeune et beau lieutenant se retrouve en charge de l'enquête. Son nom est Personne, Richard Personne, dit Vert-Pêche.
***
Les deux longues citations mises en exergue (Donal Ryan et Stefan Zweig) donnent le ton. On comprend vite que l'intrigue policière est un prétexte à une fantaisie, dans presque tous les sens du terme. La quantité d'allusions et de références littéraires, cinématographiques, musicales et culturelles au sens large permet au lecteur un joli tour d'horizon des goûts et dégoûts de l'auteur, très éclectiques au demeurant. Bien sûr, on pense à la tribu des Malaussène et à Daniel Pennac. L'influence en est d'ailleurs saluée au moins à deux reprises, me semble-t-il. Les outrances d'Adélaïde, la mère, comme la mauvaise foi de Rose et ses partis pris, comme l'humour omniprésent m'ont souvent amusée. Ce qui n'empêche nullement la critique sociale : racisme, mépris de classe, hypocrisie sont épinglés. Si vous voulez lire un polar haletant, oubliez ce roman. Si vous avez envie de passer un bon moment de détente, foncez !
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Le titre de ce livre rend hommage au groupe Bérurier Noir. Même si Rose, la narratrice, y salue souvent son petit frère Gus (accusé de graves délits), c'est sa page de remerciements qui évoque le plus la chanson éponyme (d'autant que malgré sa quasi exhaustivité, Bérurier Noir a omis le "colombien", compatriote du jeune Gus lors de son adoption : je n'en veux pas au groupe si c'est ce qui lui a permis de faire une place aux apatrides, à l'unijambiste ou à Rantanplan...).

Hommage aussi à Daniel Pennac, auteur que Marin Ledun cite dans son livre (à propos de Gus) : « Oh, il lui arrive de faire des bêtises, personne n'est parfait, mais en vrai, sa spécialité, c'est bouc émissaire professionnel. Un peu comme Malaussène du Bonheur des ogres de Daniel Pennac, mais sans contrat de travail et donc sans couverture sociale. »
La source d'inspiration est flagrante, et (honnêtement) revendiquée.
Il ne suffit cependant pas de constituer une famille nombreuse atypique pour recréer l'ambiance magique de la série des Malaussène !
Ici, la taille de la fratrie apporte surtout de la confusion entre les personnages, les traits de caractère de certains d'entre eux sont outranciers (Adélaïde, la mère, en particulier), et l'intrigue est très banale (alors que Pennac a construit de vrais énigmes).
Dans sa série Sauveur & fils, Marie Aude Murail reprenait aussi le "filon" de la famille nombreuse décalée, mais avec beaucoup plus de réussite concernant la justesse de ton sur l'ambiance familiale.

Malgré ces réserves (relatives, puisque comparer un auteur de polar français à Pennac, c'est fixer haut la barre…), je me suis régalé à lire ce roman, et ce grâce à l'écriture imagée de Marin Ledun.
Je me suis vite habitué à ses nombreuses digressions, métaphores et comparaisons ; originales et amusantes, elles mettent l'histoire en en elle-même arrière-plan lointain.
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Marin Ledun change complètement de registre, après ses romans très noirs, avec ce roman loufoque et réjouissant.

Il met en scène une famille à la Pennac, avec deux filles et quatre garçons (dont trois enfants adoptés), une mère excentrique, un père calme, sans oublier le chien et les chats. Alors que la vie quotidienne est déjà assez animée comme cela avec tout ce petit monde, un jour le plus jeune ne rentre pas à la maison et est recherché par la police pour cambriolage et tentative de meurtre ! Impossible que Gus, le plus gentil de la famille, soit coupable, sauf de s'être laissé piéger… Toute la famille va se mettre en branle pour le défendre et le retrouver !

Ce roman mené tambour battant vaut pour son rythme, ses jeux de mots, ses situations loufoques, et comme on trouve rarement des livres drôles, on en profite à plein ! Sans être inoubliable, il fait passer un bon moment et nous rappelle notre découverte (il y a bien longtemps maintenant…) de la famille Malaussène à qui Ledun rend d'ailleurs hommage !
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Je l'avais vu passer sur Babelio et la mention "policier" et "humour" m'a interpellé. C'est vrai que j'évite le plus possible les romans policiers. Mais quelques avis, m'ont amené à l'emporter dans ma valise cet été.

Cette lecture a été une bonne surprise ! J'ai souri plusieurs fois :) le personnage de Rose est touchant, et le reste de la famille n'est pas mal non plus ! Mention spéciale pour les réactions de la Maman !
Les nombreuses péripéties m'ont fait passer un bon moment ! Et je me demande si je me reconvertirai pas en lectrice dans un salon de coiffure moi aussi ! Rose, tu aurais une petite place pour moi ? ^^

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Les polars avec des familles déjantées me manquaient un peu.Les Malaussène avaient peu à peu déserté les librairies et les Spellman étaient nettement plus ennuyeux à lire malgré leurs péripéties. Alors bienvenue à une nouvelle famille de déjantés. Les personnages : l'héroïne très cultivée, beaucoup d'auteurs classiques en référence, une mère poule extravertie et anarchiste, 4 frères et une soeur dont trois enfants adoptés et un père clerc de notaire. Pour être franche, c'est plus l'ambiance familiale et les personnages qui sont intéressants. L'enquête policière en elle-même est basique. Il y a de l'humour, de l'amour et un peu de suspense, tout pour passer un bon moment. J'espère qu'il y aura beaucoup de suites à ce premier opus !
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J'ai lu celui-ci en "catastrophe" quand je me suis rendue compte au bout de quelques chapitres de la vie en Rose que celui-ci ne pouvait pas être un one shot. En effet, il devait y avoir une histoire derrière cette carrière de directrice littéraire d'un salon de coiffure. J'ai donc mis la main sur cette première partie des aventures de la famille Mabille-Pons.
Marin Ledun nous présente avec beaucoup d'humour ce qui est un drame: un enfant disparaît, tout l'accuse de tentative de meurtre, la ville se monte contre lui, après tout c'est un adopté très basané, un 'Arabe' (de Colombie, mais bon...). Mais tout se passe dans l'anarchie la plus totale lorsque la famille s'en mêle: la formidable matriarche Adélaïde, infirmière anarchiste, commence une grève de la faim - après une arrestation -ou deux- pour agression sur commissaire divisionnaire-, soutenue par son cher et tendre, clerc de notaire saqué par son infâme patron, et les cinq enfants, du prof de maths en fac à la soeur lycéenne, tentent de prouver l'innocence de son frère. Toute cette histoire racontée par Rose, celle du milieu, la 3ème enfant et première fille, la gothique, qui enquête et qui, maille de maille, commence à flancher pour les yeux vert-griotte d'un beau lieutenant de police...
Ma réflexion: ce livre aurait pu être écrit par une femme. C'est un compliment.
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Vous voulez passer un bon moment de franche rigolade. Je vous conseille ce petit roman un condensé de bonne humeur, des dialogues d'ado bien cash et une enquête rocambolesque à mourir de rire.
Est-ce un roman noir, je ne pense pas car Gus, gentil colombien est le bouc émissaire d'une bande de joyeux lurons. Gus n'a pas la bonne couleur de peau dans ce petit patelin, il est donc présumé coupable à tous les coups.
Ce roman est juste une non caricature de la société. Une famille made in Benetton qui n'a pas la repartie ni les actions dans leur poche.
Entre une mère infirmière montée sur pile électrique et une Rose qui ne parle et ne cesse d'évoquer la littérature, le cinéma ou les films, je n'ai pu qu'admirer la plume de l'auteur. Il est arrivé à placer une multitude de registre de Marilyn Manson en passant par Baudelaire, tout en évoquant les soucis de Rose, de sa famille envers cette société. Certains pourraient dire qu'il y a trop de références ou de répliques aux arts sous toute leur forme, moi, j'ai trouvé ça très plaisant de se remémorer ces grands classiques.
Il n'y a aucun moment de répits dans ce roman. Nous suivons la petite famille aux grands complets humains comme animaux à quatre pattes qui sont aussi foufous les uns que les autres. Un roman qui dépeint le racisme et l'attitude des personnes simple d'esprit (je reste polie) vis à vis de cette famille tellement atypique. À part les gros mots et les insultes qui volent à tout vent, j'ai passé un agréable moment en compagnie de la tribu Mabille-Pons.
Je n'ai pu lâcher cette histoire à cause du rythme endiablé de cette meneuse d'enquête qui n'est autre que Rose qui nous décrit cette histoire abracadabrante. Un petit bémol sur le passage à l'hôpital qui m'a surpris car je n'ai pas encore vu de chambre mixte dans les hôpitaux et heureusement car cette épisode-là est aussi invraisemblable que drôle.
Je me suis vraiment régalée et je conçois lire d'autres livres de cet auteur pour voir si ça plume est aussi addictive.
Un rythme infernal que ce roman. J'ai fait la connaissance d'une belle tribu pleine d'amour et d'entraide face à une société qui a encore beaucoup de préjugés.
Un roman noir bourré d'humour raconté par Rose sur la famille, l'identité, le racisme et la société.
Lien : https://4bookine.wordpress.c..
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Avec ce roman j'ai eu le sentiment que Marin Ledun avait envie de sortir de l'ambiance dramatique classique des romans noirs et d'ouvrir une fenêtre sur une atmosphère plus bienveillante voire faire de ce livre une véritable comédie policière jubilatoire .

Il y met en vedette une famille pas tout à fait comme les autres : les Mabille -Pons . Une famille composée de deux parents , Charles et Adelaide et de six enfants - deux filles et quatre garçons- que l'on pourrait qualifier d'anti conformiste plus pour leur manière de penser que pour leur style de vie . Quoique . Une famille soudée et solidaire même si certains d'entre eux ont été adoptés et sont d'origine colombienne comme c'est le cas d'Antoine , de Camille et de Gustave que tout le monde surnomme simplement Gus . Justement Gus le cadet de la tribu se retrouve mêlé à une affaire de braquage d'un bureau de tabac où sa seule trogne est reconnaissable sur les images de la vidéo de surveillance et qui a fait une victime : le propriétaire qui est dans le coma .Un coupable sur mesure pour la Police , lui qui sert souvent de bouc émissaire dès qu'un délit ou une bêtise est commise dans la municipalité . Alors que penser ? Qu'il s'est fait embarquer malgré lui dans un mauvais coup ? Qu'il est totalement innocent comme le pense et le crie sa famille unie ? Aux avants postes de la lutte , sa mère infirmière en chef qui ne s'en laisse pas compter quand il s'agit de justice , son père clerc de notaire qui connait ses droits jusqu'aux bouts des ongles ou Rose , sa soeur , qui est amoureuse du Lieutenant Personne responsable de l'enquête mais a bien l'intention de lui soutirer quelques informations confidentielles

C'est un roman que l'on peut lire au premier comme au second degré . Car sous la couverture de la drôlerie , d'humour corrosif et des bons mots se cache aussi un manifeste pour la tolérance et contre le racisme primaire . Mais l'auteur vous maintiendra le sourire jusqu'au bout , comblé de cette verve , cette impertinence tenace et cette gouaille salvatrice . Pendant quelques heures vous oublierez tout : les mauvaises nouvelles du 20 heures , l'exaspérante connerie des candidats à un jeu de télé réalité quelconque , votre relance de facture EDF ou même le fait que vous n'avez pas vu le temps passer pendant ces quelques heures qu'on duré votre lecture .
C'est garanti sur facture . Je l'ai testé et éprouvé .
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