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Quel roman surprenant et émouvant !
Les événements se passent dans la prison de Fukuoka, dans le Japon des années 40, où plusieurs prisonniers coréens vivent dans des conditions pénibles.
Un jour, on découvre que le gardien - chef Sugiyama a été assassiné. Par qui ? C'est ce que le jeune gardien, Watanabe tentera de découvrir.
On assiste d'un côté à l'enquête qui se revèle intéressante et on découvre en même temps le caractère de chacun des protagonistes. Les rebondissements n'y manquent pas.
Jung- Myung Lee a choisi aussi d'imaginer les dernières années de vie du poète coréen Yun Dong -Ju, emprisonné dans le Pénitencier de Fukuoka et le fait participer à l'intrigue. Cela donne le côté émouvant à toute l'histoire, car ce personnage est attachant et les extraits de ses poèmes sont magnifiques, touchants :
"Le chemin défile du soir au matin
Et du matin jusqu'au soir qui revient.
Quand je lève les yeux du mur de pierre, après avoir pleuré,
Le ciel est d'un bleu qui ne peut que gêner.
J'avance sur ce chemin sans verdure
Car je me trouve de l'autre côté du mur.
Je ne suis encore en vie
Que parce que je cherche ce qui m'a été pris".

Ce roman est un hommage à la musique et à la littérature.
Tout y est : une intrigue bien maitrisée, de l'émotion, une belle écriture poétique :

"Un imposant piano y était installé, aussi fier qu'un navire filant toutes voiles dehors vers le soleil couchant. Les courbes de l'instrument et les sculptures ouvragées qui l'ornaient produisaient un effet surnaturel. Une femme était assise au piano, qui émettait un son clair et délicat quand elle en caressait les touches. J'avais la sensation d'avoir découvert une source tapie dans les montagnes, point de départ d'un fleuve majestueux. Les doigts blancs ondulaient comme des vagues, couraient come des souris, voletaient comme des oiseaux curieux".

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« Tous les détenus se disent innocents… Même les assassins qui ont tué de sang-froid. Si vous êtes emprisonné, c'est que vous avez commis un délit quelconque. À moins de vous appeler Edmond Dantès.
– Ou Prométhée, enchaîné sur un rocher du Caucase ?
– Prométhée a dérobé le feu. Peu importe ce que vous avez pris et à qui, le vol doit être puni…. »
Ce dialogue a lieu au Japon dans le centre de détention de Fukuoka , en 1944 pendant la deuxième guerre mondiale entre un garde et un prisonnier, un censeur et un poète. La cause en est le meurtre atroce d'un gardien tortionnaire et un poème sublime retrouvé dans une de ses poches. Dés les premières pages on sent qu'on est dans un livre intéressant, très particulier, et qui en faites est basée sur une histoire vraie, celle du poète coréen Yun Dong-ju. Elle se déroule durant une période sombre et méconnue de l'histoire entre le Japon et la Corée, où sous la colonisation japonaise du pays, les coréens furent obligés d'écrire et de parler japonais. Yun Dong-ju en fut une des victimes, et en quelque sorte devint l'effigie de ces jeunes coréens coincés entre deux langues jusqu'en 1945. Trois portraits d'hommes très fouillés , deux japonais, un coréen, dans les circonstances atroces d'un pénitencier et de la guerre, où leurs relations complexes se déploient par le biais de la poésie, «  un temple des mots », fil conducteur du récit. Dans cette atmosphère dure et froide , leur humanité se révèle avec délicatesse peu à peu à travers la poésie, la musique et la littérature , échappatoires de ces trois personnages englués dans des rôles durs et sans merci de la vie .
Un livre où la force des mots est plus puissante que celle des balles ou des bombes, « un unique mot peut renfermer divers sentiments , une phrase peut avoir plusieurs significations ». Un texte poignant constellé des poèmes de Yun Dong-ju , de magnifiques passages littéraires comme les phrases de Rilke des Cahiers de Malte Laurids Brigge et de moments magiques comme la valse des deux cerfs-volants ( des poèmes 😊) ou la découverte de la fantastique bibliothèque cachée. Rarement douceur et sensibilité ont côtoyé aussi majestueusement l'atroce dans un environnement carcéral . Un livre sublime, et même si vos Pals dégoulinent, ne passez pas à côté….

« Je crois en Dieu pour croire en moi, répondit le prisonnier. »
« La vie n'est pas toujours logique….La contradiction est omniprésente . »
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Dans ce récit à huit clos, dans la prison de Fukuoka ou la brutalité reigne et où peu de condamnés sortent vivant, il est question d'évasion littéraire et de liberté d'esprit.
On y découvre comment la poésie et la littérature peuvent guérir toutes les âmes meurtries.

C'est le genre de livre, où parfois, il est nécessaire de relire une fois ou plus une phrase, un paragraphe. Pour être bien sûr d'avoir saisie toute la beauté et la puissance des mots mis bout à bout. Ensuite, on pose le livre contre sa poitrine et on se laisse submergé par cette vague.

On y découvre aussi, pour nous occidentaux, toute l'horreur qu'à vécu le peuple Coréen colonisé par le Japon impérial pendant la première moitié du XXieme siècle, et dont au parle finalement très peu dans nos livres d'histoire...
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Après avoir terminé l'année en milieu carcéral avec "Nos jours heureux", de Gong Ji-young, c'est reparti avec le roman de Lee Jung-myung, "Le garde, le poète et le prisonnier". le roman commence en 1944, au pénitencier de Fukuoka. le gardien Sugiyama, connu pour ses accès de violence, est retrouvé mort, les lèvres cousues. Bien que la scène soit un choc, elle n'est toutefois pas une surprise. Sugiyama était détesté, méchant et même cruel. En particulier avec les prisonniers Coréens, logés dans le pavillon 3, vus comme une bande de rats et de terroristes dangereux sans pitié. le meurtre est d'ailleurs sans doute l'oeuvre de l'un d'entre eux. le narrateur, le gardien Watanabe est alors chargé de l'enquête. Jeune, animé par une volonté de rendre justice, il se lance dans cette enquête avec diligence.

Pourtant, au fur et à mesure que ses recherches progressent, son regard sur Sugiyama, sur les Coréens, sur la guerre, sur la prison dans laquelle il travaille va changer. En particulier grâce à une rencontre. Yun Dong-ju, jeune Coréen épris de lettre et lui-même poète, semble avoir connu un tout autre Sugiyama. Un homme blessé touché par les mots de ce jeune homme, par sa poésie. La réalité de la mort du gardien serait donc bien plus complexe...

Watanabe interroge les prisonniers et cherche à retracer la vie de son prédécesseur mais aussi celle de Yun Dong-ju pour comprendre l'amitié qui les a liés, miroir de celle qui commence à éclore entre lui et le poète. Lee Jung-myung rend avec beaucoup d'émotions et dans un contexte extrêmement douloureux les terribles réalités de la guerre, mais aussi du traitement des Coréens pendant l'occupation japonaise, alors privés de leur langue, de leur nom, de leur identité et de leur dignité.
L'auteur rend un hommage lumineux à un l'un des poètes Coréens les plus connus, Yun Dong-ju en proposant une réécriture de ses dernières années dans cette prison. Torturé, blessé, assassiné à petit feu, le poète a réussi jusqu'au bout à insuffler humanité, réconfort, lumière et soif de liberté aux prisonniers Coréens mais aussi aux deux Japonais avec lesquels il aura lié une véritable amitié, née dans la découverte et l'amour de la littérature, la poésie et la musique. Voir bourgeonner ces amitiés hésitantes, synonymes de trahison a quelque chose de très beau. Comprendre les coeurs de ces hommes, et les voir regagner une sensibilité au monde et aux autres grâce à la poésie m'aura émue de bout en bout.

Bien que cette édition française soit une traduction d'une traduction, ce roman reste selon moi à lire pour son histoire, la brutalité et les horreurs racontées mais aussi pour la transcendance dont font preuve les personnages et l'appréhension du monde exacerbée par le pouvoir des mots.
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Premier roman traduit en français de Lee Jung Myung, l'un des romanciers les plus populaires de Corée. L'intrigue policière (le meurtre d'un gardien de prison violent) et l'enquête qui va suivre ne sont qu'un prétexte à la découverte d'une période de l'histoire méconnue en Occident (la Corée envahie par le Japon pendant la seconde guerre mondiale) et surtout d'un poète qui est resté une référence voire une idole en Corée, Yun Dong-Ju.

Situé dans le pénitencier de Fukuoka, au Japon, en 1944, à la fois thriller historique, huis clos et hommage au poète Yun Dong-ju, qui trouva la mort à Fukuoka à l'âge de vingt-sept ans, le Garde, le Poète et le Prisonnier est un plaidoyer passionné pour la littérature et son pouvoir de rédemption.

Attention, ce roman ne se laisse pas apprivoiser si facilement, il s'agit de littérature coréenne (et de grande littérature), le rythme est lent, entrecoupé de poèmes et de référence littéraires, l'intrigue est
complexe, les flash-back nombreux. Au point que par moment on peut être tenté de suspendre la lecture. Mais la magie de ce livre, justement, c'est qu'on y revient, et qu'une fois refermé on reste imprégné de son atmosphère à la fois violente et poétique, triste et joyeuse. Un style magnifique, et vous ne verrez plus jamais les cerf-volants de la même façon. Une belle découverte.
Lien : https://collectifpolar.com/
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1944, un garde est sauvagement assassiné dans un pénitencier de Fukoka au Japon où des détenus politiques coréens sont retenus prisonniers. Watanabe, jeune conscrit, lui-même gardien dans cette prison est chargé de mener l'enquête. le coupable, Choi, un prisonnier qui était parvenu à creuser un tunnel sous les cellules afin de s'évader est rapidement soupçonné. Ce roman policier nous plonge dans l'univers carcéral japonais où les prisonniers sont utilisés comme cobayes pour tester des nouveaux médicaments, où les coups de matraques et autres tortures sont légion mais il nous fait également entrevoir comment le poète coréen Yun Dong-Ju parvient, au travers de ses poèmes et écrits, à redonner de l'espoir et du rêve aux autres prisonniers. Très belle combinaison de styles que j'ai trouvée originale et intéressante.
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Le garde, le poète et le prisonnier de Lee Jung-myung a marqué un de mes premiers pas dans une littérature coréenne qui tend à se diffuser de plus en plus en France. Une très bonne chose car elle permet de découvrir un tel roman.

L'histoire, une fois encore, est aux prises avec l'Histoire. Elle se déroule au Japon, dans la prison de Fukuoka en 1944. Les détenus sont coréens. Leur pays est soumis à la tutelle de fer de l'Empire japonais depuis 1910. Ce livre montre les conditions de détention terriblement éprouvantes auxquelles sont livrés les prisonniers. Parmi eux, un poète Yun Dong-ju - Hiranuma pour l'administration carcérale car après l'invasion de la Corée, ses habitants et ses ressortissants au Japon doivent impérativement porter un nom japonais - a été condamné pour "propos séditieux". Il prête sa plume à ses congénères souvent analphabètes pour rédiger leur courrier à leurs proches.

Sugiyama est un maton redouté et redoutable, véritable brute épaisse élevé au bâton. Physiquement ou psychologiquement, il exerce sa mainmise sur la prison, écrasant sans pitié les détenus. Jusqu'à être confronté et ébranlé par la Beauté : celle de la musique d'une infirmière pianiste répétant dans un des corps de l'ensemble carcéral, celle de la poésie. Touché par la grâce.

Lorsqu'on le retrouve assassiné, Watanabe un jeune conscrit est chargé de l'enquête. En plus de reconstituer les faits, ce dernier va recomposer le mystérieux portrait à facettes de la victime.

Le garde, le poète et le prisonnier est un roman extrêmement fort où violence des autorités et des gardiens japonais, atrocité des conditions d'emprisonnement des Coréens et émotions du beau s'entremêlent. Lee Jung-myung m'a permis de découvrir ce pan sombre de l'archipel nippon en guerre, ainsi que le jeune poète Yun Dong-ju qui a effectivement existé et mourut à seulement 27 ans dans les geôles, ne laissant derrière lui qu'un recueil dont ce roman offre quelques poèmes. On y retrouve aussi, une surprise, les très beaux vers du Français Francis Jammes. le contraste abrupte entre la douceur des mots et de musique et la brutalité de la prison tissent une atmosphère singulière et fortement émouvante. La Muse et la Mort planent de concert au-dessus de Fukuoka, se répartissant les élus.
C'est également un remarquable portrait d'homme, celui de Sugiyama dont l'évolution dans sa mentalité semble à peine concevable.

Tous ces aspects l'emportent sur le qualificatif de roman policier. Certes il y a enquête. Mais ça n'est pas ce que j'en ai le plus retenu tant les personnages, le contexte, les aspirations à la liberté - même planant sur un cerf-volant, la poésie occupent le devant de la scène. Lee Jung-myung signe un récit d'une noire beauté et d'une force exceptionnelle.
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Ce roman est un vrai coup de coeur. Je l'ai adoré, je l'ai savouré, j'ai été emporté au courant de ma lecture. Je sens que prendre en main un autre roman va a nouveau être difficile. Je vais le prêter a une amie blogueuse, mais cela me déchire presque le coeur.
Lien : https://sorbetkiwi.wordpress..
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Il y a parfois comme ça des instants parfaits où la succession des chants du Winterreise de Schubert s'entremêlent aux chapitres d'un magnifique roman comme celui du coréen Lee Jung-Myung, le Garde, le Poète et le Prisonnier qui s'inspire de la vie du poète Yun Dong-Ju en vous immergeant au coeur d'un camp de prisonnier japonais durant la seconde guerre mondiale. Une intrigue policière hors norme qui se déroule sur fond de poésie, de littérature et de musique classique c'est ce que vous découvrirez tout au long de ce récit dont le titre fait référence au recueil de poèmes de Yun Dong-Ju, le Ciel, le Vent, les Etoiles et la Poésie qui est aujourd'hui encore considéré comme un des ouvrages de référence en Corée du Sud.

D'une subtilité sans commune mesure, l'auteur construit son récit au travers des poèmes de Yun Dong-Ju, mettant en valeur les auteurs qui influencèrent son oeuvre comme Rielke et Jammes. Retranscrits tout au long du récit, ce sont les textes lumineux de ces auteurs qui transcendent la vie de ces prisonniers trouvant ainsi une lueur d'espoir et de rédemption par l'entremise d'une joute culturelle souterraine qu'ils mènent contre l'autorité carcérale.

Par le biais de très belles scènes comme ce combat de cerf-volant ou la rédaction de cartes postales destinées aux familles de prisonniers, Lee Jung-Myung met en place les rebondissements de ce polar qui intègre toutes les arcanes du complot politique. Car l'auteur maîtrise aussi bien les aspects historiques, culturelles et policiers d'un récit parfaitement équilibré pour nous restituer le quotidien de gardiens et prisonniers enfermés dans leurs certitudes respectives que seul le poète va parvenir à faire voler en éclat. Mais derrière les murs de cette inquiétante infirmerie pénitentiaire se préparent la mise en place d'un plan macabre qui mettra fin à toute forme d'espérance.

C'est peut-être cette conjugaison subtile, presque improbable de la culture asiatique et du romantisme allemand qui séduira le lecteur pour l'entraîner dans les méandres de cette histoire palpitante et crépusculaire qui n'en demeure pas moins un roman policier dans le plus pur des styles. Comme un écho dramatique vous suivrez le destin tragique d'un poète dissident qui semble s'imprimer sur la partition poignante du Winterreise de Schubert.

Le Garde, le Poète et le Prisonnier c'est le voyage dans les tourments d'une saison hivernale qui semble ne jamais vouloir s'achever. Un polar tragique et raffiné tout à la fois qui le placera parmi les meilleurs romans de l'année.

Après son entrée fracassante dans le monde cinématographique du polar, la Corée du sud débarque dans le domaine du roman policier et croyez-moi, le choc culturel va être immense.
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1944, pénitencier de Fukukoa, Japon. L'étudiant soldat Watanabe est chargé par le directeur d'enquêter sur le meurtre du cruel gardien Sugiyama, assassiné au sein même de l'établissement alors que tous les prisonniers étaient censés être sous les verrous. Très vite, un détenu s'accuse, un prisonnier politique coréen, communiste et résistant. Pourtant, Watanabe n'est pas convaincu par ces aveux et, en désaccord avec sa hiérarchie, décide de continuer l'enquête. Il découvre alors la relation particulière qu'entretenait le gardien bestial et inculte avec un dissident coréen, le frêle poète Yun Dong-ju. Touché par la personnalité de ce jeune homme sensible et par ses poèmes, Watanabe va lui aussi tenter de le protéger, malgré les autorités du pénitencier qui ont de tout autres projets pour les prisonniers coréens.

A partir de la triste histoire du poète coréen Yun Dong-ju, emprisonné pour avoir écrit dans sa langue, Jung-myung Lee brode une intrigue tout en finesse et poésie, une ode à l'écriture et son pouvoir d'évasion. Bien que décrivant un univers carcéral effroyable par sa cruauté et son peu de considération pour l'homme, il se dégage de ce roman un sentiment de sérénité et de liberté, dû à la personnalité de Dong-ju qui jamais ne renonce à sa bonté, sa confiance, sa poésie. Grâce à ses mots, il se rallie une brute comme le gardien le plus craint du pénitencier, les prisonniers les plus violents et bien sûr le jeune Watanabe, un amoureux des livres ayant grandi dans la librairie tenue par sa mère. Dong-ju, écrivain public, poète clandestin ou pilote de cerf-volant, fait souffler sur la prison un vent de liberté auquel nul ne résiste. Pour lui, Watanabe prend tous les risques, sauvant livres et poèmes pour la postérité.
La littérature coréenne, encore peu connue, cache bien des trésors, dont ce très émouvant roman, premier traduit en français de Jung-myung Lee fait évidemment partie. Considéré comme un des plus grands poètes de son pays, Yun Dong-ju reprend vie entre ces lignes empreintes de sa douceur et de sa sensibilité. Trop tendre pour survivre à la haine des hommes, il s'est éteint à Fukuoka à l'âge de 27 ans à peine, victime de la guerre et de la barbarie. Jung-myung Lee lui rend un vibrant hommage, tout en dénonçant les conditions de vie inhumaines des prisonniers coréens dans les geôles japonaises. Pourtant nul ressentiment dans son texte, juste de la tendresse, de la beauté et l'amour des mots. Un très grand roman.
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