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4,27

sur 1487 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pachinko est l'un des livres que je voulais le plus lire ; aussitôt trouvé en librairie, aussitôt acheté.
Une puissante résilience, un secret de famille honteux, et une histoire familiale et générationnelle.
L'histoire en elle-même est très captivante ; immersive, on y entre rapidement et sans grande difficulté.
Les débuts forment une belle accroche et sont très prometteurs. Quant aux personnages, que dire si ce n'est qu'il m'ont séduite dès le départ, avant de m'emmener avec eux dans leur épopée.
Bref, la première moitié du roman est juste à couper le souffle. On écarquille les yeux à chaque révélations, des moues de bienveillance et de chaleur se forment envers les personnages, on se ronge les ongles d'angoisse pour eux et pour ce qui est encore à venir...Une excellente lecture jusqu'à un certain point.
Et puis, vers le milieu du roman, peut-être un peu avant, peut-être un peu après, mon intérêt s'est un tantinet essoufflé. L'histoire prend un tournant très important, qui m'a pourtant semblé décousu, voire incompréhensible.
Dès lors, j'ai eu du mal à m'accrocher à l'histoire, luttant pour ne pas la mettre de côté. le changement de génération y est aussi pour beaucoup ; j'ai trouvé les nouveaux personnages, qui j'avais vus grandir pour la plupart, moins émouvants, pas aussi bien approfondis que les précédents.
Je ne peux pas nier le fait que certains m'aient énormément touchée ; mais l'évolution de certains m'ont horrifiée.
Au fond, l'élément que j'ai le moins aimé, voire détesté, est cette évolution ; voir les personnages grandir, mourir, en bien ou en mal ; c'est toujours quelque chose de très marquant, mais pour je ne sais quelle raison, cette fois-ci cela m'a fortement déplu.

En quelques mots ; une bonne lecture avec d'excellents débuts, qui a pour moi perdu de sa qualité dans sa seconde moitié.
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Ayant adoré la première saison de la série Pachinko, adaptée du roman éponyme, j'étais très curieuse de lire l'oeuvre originale. Je n'ai pas été déçue, j'ai parcouru cette fresque historique avec intérêt et plaisir. le style est fluide, l'intrigue bien menée, le roman est très documenté et apporte de nombreux éléments sur le contexte historique et socio-politique de la Corée et du Japon du siècle dernier. Cependant, on peine à s'attacher aux personnages, leur vie si difficile force le respect, ce destin familiale est fascinant, mais rares sont les moments où on s'attarde sur les ressentis d'un personnage en particulier. J'apprécie que l'adaptation developpe davantage ce point, elle m'a donc permis de m'attacher aux personnages et de mieux comprendre l'aspect émotionnel de certaines de leurs réactions. La narration était également différente dans la série, ici le récit est chronologique alors que l'adaptation nous raconte deux époques en parallèle. Je ne me suis donc pas ennuyée lors de cette lecture, très différente et complémentaire de son adaptation. J'ai également mieux compris certains éléments du contexte historiques, parfois traité rapidement au profit de scènes plus "psychologiques".
Un très belle fresque historique et intimiste sur une famille Coréenne au siècle dernier.
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Depuis les Pearl Buck de mon adolescence, j'ai gardé un attrait pour la littérature asiatique, c'est donc naturellement que j'ai choisi de lire Pachinko.
En Europe, nous connaissons peu de choses sur la Corée et ses liens avec le Japon, sur comment les Coréens ont été maltraités par les japonais au siècle dernier.
Sunja, une jeune paysanne coréenne, se laisse séduire par un bel etranger. Quand elle se découvre enceinte, il lui avoue être déjà marié et père au Japon et lui propose de devenir son épouse coréenne. Ce qu'elle refuse.
Apprenant sa mésaventure, Isak, le jeune pasteur que sa mère et elle ont sauvé de la tuberculose, lui propose de l'épouser et de le suivre au Japon où il doit rejoindre son frère et travailler. Ce qu'elle fait.
Pachinko nous relate sa vie et celle de ses enfants et petits enfants.
Ce livre est une petite merveille.
Il est écrit avec une grande justesse et dans un style attrayant. A travers les difficultés d'intégration de cette famille dans la société nippone, il nous montre les sacrifices faits par les immigrés pour s'intégrer dans leur nouvelle patrie.
J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
Au fait : Pachinko ce sont des machines à sous japonaises.
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Sunja, une jeune coréenne, perd son père jeune et grandit auprès de sa mère.
Elle est séduite par un riche étranger. Lorsque découvre qu'elle est enceinte, son amant lui annonce qu'il a déjà une famille au Japon. Malgré la pression sociale et les rites du pays, Sunja refuse d'être seulement la maîtresse de cet homme et rompt.
Elle rencontre alors Isak, un pasteur chrétien, qui l'épousera malgré les conventions, avec qui elle fondera une famille.
Ce roman relate l'histoire d'une famille sur plusieurs générations… une famille coréenne expatriée au Japon, qui en subira le racisme et le rejet…
Sur fond d'événements historiques, l'autrice nous conte cette épopée familiale et nous fait découvrir en quoi la domination japonaise après l'annexion de la Corée, a pu être traumatique pour ce peuple, forcé de subir la pression sociale, les humiliation et les discriminations.

Une jolie découverte que ce roman.
J'ai trouvé l'histoire intéressante, j'ai appris plein de choses sur le Japon, la Corée, leurs relations, leurs modes de vie.
J'ai enfin appris ce qu'était un Pachinko
Je ressors enrichie de cette lecture et très émue par le vécu douloureux des personnages qui subissent ce qu'il y a de plus mauvais chez l'être humain… jusqu'à parfois prendre des mesures extrêmes
C'est un roman bouleversant et émouvant.

L'avez-vous lu?
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Un avis plutôt mitigé sur ce roman. D'un côté, je dois reconnaître qu'il se lit facilement et qu'on se laisse assez aisément porter par cette saga familiale sur plusieurs générations. J'ai beaucoup appris sur les liens complexes entre les Coréens et les Japonais et c'est le principal point positif du roman.
Néanmoins, j'aurais aimé que l'arrière-plan historique soit encore davantage développé. le roman souffre de quelques longueurs en son milieu mais donne aussi l'impression de survoler certaines périodes, du coup je rejoins l'impression d'une certaine superficialité, accentuée par des épisodes bien peu réalistes.
Bref un bon roman qui ne mérite pas totalement l'énorme buzz autour de sa sortie.
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Dans l'ensemble j'ai aimé suivre chaque personnage mais parfois (voir souvent) j'ai été déçue que certains passages ne soient pas assez approfondies, des chapitres trop courts.....dommage. sinon j'ai quand même decouvert la vie qu'avait les Coréens au Japon durant (et après) la guerre...
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A travers un récit poignant sans fioritures, nous traversons une période sombre de l'histoire de la Corée et du Japon. Quatre générations pour raconter avec puissance l'histoire de l'émigration, l'histoire des petites gens qui ne comptent pour rien, ou si peu. Sans jamais tomber dans le mélodrame, nous traversons avec la famille de Sunja, ses parents et ses fils les événements tragiques de vies ballottés par les aleas de l'Histoire. Des vies de sacrifices et de perte.
C'est aussi une ode au courage ou comment affronter sans jamais se plaindre toutes les injustices d'une vie de paria, se relever à chaque épreuve, remonter ses manches et repartir avec dignité.

Mais c'est d'après moi dans la dernière partie que reside le véritable atout de ce roman. J'ai trouvé le dernier tiers du livre, sur le Japon "moderne" vraiment passionnante. de facture un peu moins classique que les années de guerre, l'auteure déroule une réflexion tout en finesse sur le statut d'étranger, sur le poids de la conformité à une normalité fantasmée et inatteignable, pour les émigrés comme pour les japonais.

Un style percutant, une narration limpide qui font de cette saga familiale de plus de 600 pages un roman passionnant à découvrir sans tarder.
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Pachinko est une grande fresque comme je les aime. A travers des vies a priori banales et sans importance, on en apprend plus sur la grande Histoire, celle qui laisse son empreinte  pour des générations et devrait prendre place dans les manuels scolaires. 

Dans ce roman de plus de 600 pages, on suit une famille d'origine coréenne sur 4 générations, depuis 1920 jusqu'au début des années 90. Les personnages sont attachants et deviennent les vecteurs de questions qui dépassent largement leurs destinées. 

A la lecture de cet ouvrage, on se rend compte de l'absurdité de certaines conventions et règles qui sont pourtant aux fondements de nos sociétés. Ce livre pose la question du sentiment d'appartenance... d'appartenance à un peuple, à une nation et même à une famille. Dans un style simple, l'autrice interroge le lecteur sur l'identité, le racisme, le patriotisme, l'intégration, l'immigration, la honte, la condition des femmes. Toutes ces questions font plus que jamais partie intégrante des cultures nippones et coréennes actuelles et ce livre nous offre à voir le pourquoi du comment à travers le prisme de ceux qu'on n'entend habituellement pas. 

Les billes qui tintent dans les salles de Pachinko, l'odeur de kimchi sur les étals du marché, les conversations tantôt en coréen, tantôt en japonais, la peur des bombes et des avions... Inutile de revenir ici sur l'histoire en tant que telle, mieux vaut vous laisser porter par les talents de conteuse de Min Jin Lee qui parviendra à coup sûr à vous faire voyager au Japon et en Corée. 
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Un très beau livre qui se lit facilement et dans lequel on apprend beaucoup sur le destin d'une famille coréenne immigrée au Japon. Je ne savais pas que les Coréens sont autant discriminés par les nippons, exactement de la même manière que les immigrés sont discriminés en Europe.
On s'attache à tous les personnages, on les suit avec tendresse. le récit est puissamment évocateur d'une époque, d'un milieu. Je me suis seulement un peu lassée à la fin mais j'ai terminé sans difficulté. Si vous aimez apprendre tout en vous attachant à des personnages, si vous voulez découvrir davantage à la fois la culture coréenne et la culture japonaise, je vous recommande cette lecture.
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Une très belle lecture qui raconte l'histoire d'une famille coréenne de 1920 à 1989. Une fresque familiale qui n'est pas tendre avec ses personnages dont la vie est bien difficile. On en apprend un peu plus sur la Corée,(ancienne colonie) le Japon, et ces coréens qui ne sont ni Japonais, ni Coréens….
Une vie dure est décrite pour les femmes, les hommes ne sont pas épargnés non plus mais quand même un peu moins.
Le style est simple, se lit vite et le temps semble s'effacer à suivre ces aventures. On se surprend à espérer, rarement à sourire, et surtout à s'attacher aux personnages. Néanmoins même s'ils subissent tant leur vie, leurs traditions je n'ai pas eu de larmes car leur résilience est très grande.
Voilà donc une belle lecture , quia attendu longtemps dans ma PAL, mais que je ne regrette pas .
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