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3,47

sur 862 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Suite de "ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". Scout, pardon Jean Louise maintenant, est de retour à Maycomb dans le sud sudiste des Etats-Unis. Jem n'est plus là et Atticus a bien vieilli. Henri lui n'attend qu'elle, en ami fidèle. Il en espèrerait un peu plus de Jean Louise mais elle n'est toujours pas prête à s'engager, parfois oui, parfois non.
L'histoire est assez surprenante car je ne retrouve pas la philosophie qu'a développée Atticus dans l'oiseau moqueur, philosophie dans laquelle ont été élevée ses deux enfants. Difficile dans ces conditions de pénétrer l'histoire profondément. Est-ce pour simplement créer une opposition entre le père et la fille que l'auteur a choisi cette option ? Mystère.
C'est un roman qui se lit ... mais sans grande originalité. Où est la Scout d'antan ?
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Vous connaissez "Retour vers le futur ?" C'est un peu l'effet ressenti.

"Va et poste une sentinelle" est vendu avec l'indication "Après" "Ne tirez-pas sur l'oiseau moqueur"

Mais ce n'est pas ce qu'indique la 4e de couverture, puisque "Va et poste une sentinelle" a été écrit avant "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". Donc Harper Lee a d'abord écrit l'histoire de Scout adulte avant celle de Scout enfant.

Cette précision m'a suivi tout le long de ma lecture et m'a fait m'interroger sur le procédé d'écriture. Ecrire l'âge adulte avant d'écrire l'enfance.

Mes sentiments sont mêles. Je ne sais pas expliquer pourquoi, mais cela m'a vraiment impacté, de lire Scout adulte, en sachant qu'elle avait été écrite avant.

Le roman se lit bien, mais j'ai parfois eu des difficultés à comprendre les tenants et les aboutissants des différents argumentaires pour expliquer le terrible choc ressenti par Scout. Je pense que cela est accentué par ma méconnaissance de l'histoire des Etats-Unis à cette période.

Je suis tout de même contente d'avoir découvert ce deuxième (premier) roman d'Harper Lee.
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Quelle déception...
J'aurais mieux fait de ne pas le lire et de rester sur ma très bonne impression de ne tirez pas sur l'oiseau moqueur.
L'histoire se déroule 20 ans après le premier volet. Maintenant, Scout étudie à New York et revient passer ses vacances à Maycomb.
Je n'ai pas du tout accroché aux personnages présents dans le précédent roman et dans celui-ci, 20 ans après, ce qu'ils sont devenus m'a complètement déroutée mais pas de la bonne façon.
Scout m'a fait l'effet d'une adolescente capricieuse au plus haut point.
Les souvenirs d'enfance de Scout, longs et multiples, n'apportent rien à l'histoire.
Tant pis....
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Ah ... retrouver Scout 20 ans plus tard ...
Retrouver Scout mais pas le plaisir de la lecture du premier opus d'Harper Lee ...
Est-ce parce que j'en attendais trop ? Ou bien le talent de l'auteur était-il encore en gestation, sachant que ce volume, qui se passe dans les années 50, a été écrit avant le fameux "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", Prix Pulitzer 1961 (je crois ...) ?
Plus simplement, je crois avoir vécu le même désenchantement que celui de Scout. La déception de voir comment la société, l'entourage proche, et jusqu'à son propre père, Atticus, pouvaient sembler rester sourd, aveugle, à l'aspiration à davantage d'humanité, d'empathie, de reconnaissance des droits des Noirs dans l'Alabama des années 50, dans l'Amérique de la lutte pour les droits civiques.
Bref ... j'avais gardé le souvenir d'un Atticus modèle de bonté, de pondération, et je crains l'avoir perdu ... ou en tout cas d'avoir eu peine à suivre et admettre son attitude dans ce roman. Il me reste une impression mitigée, comme une légère amertume une fois tournée la dernière page.
Même si, à rédiger ces quelques lignes plusieurs semaines après la fin de ma lecture, je me dis qu'une seconde lecture serait sans doute la bienvenue ... pour chercher autre chose entre les lignes, décentrer un peu mon regard ... Exercice d'une seconde lecture que je fais trop peu. Et il n'est pas impossible que "Va et poste une sentinelle" inaugure la pratique !
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Harper Lee est l'auteure du très célèbre roman Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, publié en 1960, qui a remporté de nombreux prix, dont le Pulitzer en 1961. le livre est un plaidoyer en faveur de la justice, qui dénonce les préjugés, les mensonges et le racisme. En 2013, après avoir terminé ma lecture de ce livre, je concluais ma chronique par cette phrase « Dommage qu'Harper Lee n'ait publié qu'un seul roman… je l'ai tellement aimé que j'aurais volontiers voulu continuer à évoluer dans son univers si magique… » 55 années plus tard, alors que personne ne l'attendait, l'auteure a publié la suite de ce chef-d'oeuvre : Va et poste une sentinelle.

Néanmoins, je suis au regret de vous annoncer que mon ressenti vis-à-vis de cette suite inattendue n'est pas aussi enthousiasmant que celui du premier tome. Peut-être en attendais-je trop ? Peut-être que ma maturité m'a rendue plus critique ? le fait est que je n'ai pas spécialement adoré Va et poste une sentinelle.

On y retrouve Jean, jeune femme émancipée et indépendante qui vit maintenant à New York. Elle garde quand même le lien avec sa famille et rend notamment visite à son père, resté dans sa ville natale, Maycomb, ainsi qu'à Henry, un ami d'enfance qui ne cache pas son désir de l'épouser. Pendant son séjour qui devait s'annoncer paisible et reposant, Jean se rend compte que son père, qu'elle pensait grand défenseur des opprimés, siège au conseil des citoyens, aux côtés de personnes peu recommandables, qui prônaient la haine et la supériorité des blancs sur les noirs. le choc et l'incompréhension gagne la jeune fille, toute sa vie semble être remise en question.

J'ai apprécié retrouver ces personnages que j'avais adoré dans le premier tome (bien qu'il ne m'en reste qu'un souvenir vague), mais l'atmosphère est différente. Disons que Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur a été publié dans une temporalité qui collait à l'actualité : en pleine reconnaissance des droits civiques des Afro-Américains, notamment de l'abolition de la discrimination dans les établissements d'enseignement. Alors que Va et poste une sentinelle intervient dans un tout autre contexte : déjà, on ne s'attend pas à le lire, puis l'actualité a évolué, les préoccupations ne sont plus les mêmes.

J'ai trouvé ce deuxième tome plutôt fade, avec comme un goût d'inachevé. Il n'apporte pas nécessairement quelque chose au chef-d'oeuvre initial, il n'est pas particulièrement intéressant, on lit le texte, on le traverse ou il nous traverse, sans qu'il n'y ait de connexions précises. L'histoire d'ensemble est assez confuse, c'est une sorte de brouillon qui n'apparaît pas comme suffisamment abouti.

Un deuxième tome bien au-deçà du chef-d'oeuvre initial, qui m'a beaucoup déçu. Je vous conseille fortement de vous en tenir à Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ; cette suite n'apporte rien au premier récit.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Dans ses deux premiers tiers, le livre est, pour moi, à la hauteur de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". Scout la rebelle, devenue vingt ans après une brillante jeune new-yorkaise, revient dans son petit village d'Alabama. La thématique m'a touchée personnellement : le paradis d'enfance retrouvé et revécu par l'adulte, la remise en question et la mélancolie qui en découlent, la tension qui s'instaure peu à peu quand cette jeune femme libérale découvre le ségrégationnisme profond de ceux qu'elle aime. A cela s'ajoute un certain nombre de scènes d'enfance ou de jeunesse que les lieux rappellent à Scout devenue Jean Louise, scènes savoureuses même si elles n'atteignent pas le délire de l'inégalable scène de Scout déguisée en jambon dans "Ne tirez pas...". Quant Atticus, le juge intègre, le père adoré, tombe de son piédestal et quand Scout refuse la demande en mariage de son ami d'enfance, on s'attend à une conclusion en force, un épanouissement final de l'héroïne, et là, malheureusement, tout bascule et devient, pour moi, incompréhensible. On se dirige, à coup de gifles et de discussions spécieuses sur le fédéralisme opposé à l'Etat, sur le dixième amendement et sur l'âme profonde du sud à une "moralité" pour moi inacceptable : "voilà, ma fille, tu es devenue adulte et tu restes vivre en Alabama auprès de ta petite communauté étriquée". Pauvre Scout si drôle et si insoumise !
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"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" a été pour moi un coup de coeur et quand j'ai appris l'existence de "vol et poste une sentinelle" j'ai voulu découvrir ce roman. J'ai été extremement heureuse de retrouver Scout indépendante et adulte avec toujours son cote rebelle. Malheureusement à part Scout je n'ai pas trouvé autant d'antapathie pour les autres personnages. J'ai trouvé le comportement d'Atticus Finch decevant. Dans l'ensemble, c'est une assez bonne lecture mais qui n'égale pas l'autre ouvrage mythique d'Harper Lee.
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L'impression de retrouver une amie 20 ans plus tard, puisqu'on retrouve Scout de ‘Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur' et les autres personnages qui l'entourent. Agée de 26 ans, elle retrouve ses proches et son ami d'enfance qui font ressurgir des scènes de l'enfance. Une écriture agréable malgré l'ambiguïté du désaccord avec son père. L'histoire de ce manuscrit ressortit des décennies plus tard est lui aussi romanesque.
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J'étais tellement enthousiaste à l'idée de retrouver Scout, Jem et Atticus.
Jean Louise est devenue une magnifique jeune femme de 27 ans. Je dis magnifique car elle est restée fidèle à la Scout enfant : libre, effrontée, pleine de convictions, drôle, un peu perdue.
Par contre, grosse déception du côté de Jem et Atticus. Mais que lui a-t-il pris avec Jem ? Pourquoi? mais pourquoi ? J'avoue que cela m'a mis dans de mauvaises dispositions dès le départ pour apprécier ce livre !
Et Atticus... je suis comme Jean Louise : déçue. En plus, je dois avouer que je n'ai pas tout compris de leurs discours à lui et au docteur Finch. Mais peut-être aussi parce que je ne voulais pas comprendre...
J'ai décidé d'être clémente tout de même avec l'auteur, c'est tout de même elle qui m'a offert l'un de mes plus beau moment de lecture. Et puis certains passages (souvenirs) ont le goût de l'oiseau moqueur. Et surtout, a priori ce texte a été écrit en premier, d'où les maladresses et incompréhensions.
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Dans ce roman, Jean Louise surnommée "Scout" revient dans sa ville natale, dans le Sud des Etats-Unis, où elle retrouve Atticus, son père, avocat, qu'elle idéalise et son ami, Hank, qui travaille maintenant avec lui.
Beaucoup de choses ont changé à Maycomb et Scout, 26 ans, ne se reconnait plus après avoir vécu à New-York.
Atticus était un homme intègre, défenseur des opprimés, luttant contre les discriminations et la ségrégation raciale. Il avait bâti ses valeurs, faisant d'elle une jeune femme moderne et humaniste.. Maintenant il siège à un conseil des citoyens, aux côtés de ceux qu'il avait toujours détestés, ceux qui prônaient la haine et la supériorité des Blancs sur les Noirs.
Scout est déçue par son père et moi j'ai été déçue par ce roman, qui n'est pas à la hauteur de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur".
J'avais apprécié la fantaisie de Scout mais je n'ai pas eu d'empathie pour Jean Louise.
Les discours d'Atticus et de l'oncle Finch m'ont ennuyée, tout comme les problèmes de Constitution Américaine. Je n'ai pas compris pourquoi Atticus et Calpurnia, la nounou noire, avaient tant changé ; un virage à 180°.
Ce roman a été écrit avant, est moins abouti, comporte des longueurs, n'est pas une suite mais plutôt un brouillon.

Si vous avez aimé "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", ne lisez pas "Va et poste une sentinelle"...
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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