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3,47

sur 863 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans ce livre édité quelques mois avant son décès et pourtant écrit avant Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Prix Pulitzer en 1961, j'ai retrouvé les mêmes personnages plus âgés. Jean Louise, la jeune Scout de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, est une jeune femme libérée qui vit à New York. Nous sommes au milieu des années 1950, Jean Louise, vingt-six ans, décide de passer ses vacances à Maycombe auprès de son père qu'elle n'a plus vu depuis quelques années. En Alabama les questions raciales sont à l'ordre du jour du Conseil des citoyens, les Noirs sont tenus à l'écart, Jean Louise ne peut accepter cela, elle a gardé son âme d'enfant, pour elle les différences de couleur n'existent pas. À New York il est normal, dans un bus, de s'assoir à côté d'un Noir, ici on les tient à distance, ce sont des êtres inférieurs, ils ne sont pas intelligents, ce sont des nègres. Jean Louise est bouleversée, elle se révolte, mais son oncle, le docteur, le frère d'Atticus, son père, lui explique les questions raciales qui ont cours au Sud, dans l'Alabama, à Maycombe et, Jean Louise comprend. À lire !
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A l'occasion de la sortie évènement de ce roman dont on a très longtemps ignoré l'existence, les éditions Grasset ont publié une nouvelle fois « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur », roman qui a marqué son temps en devenant un incontournable de la littérature américaine. À la fin de l'ouvrage, ils ont introduit une note explicative, rappelant les aventures éditoriales de l'auteur et éclairant certains points de « Va et poste une sentinelle », une bonne façon de préparer le lecteur à découvrir cet inédit. Je ne peux que les remercier de l'avoir fait, ils m'ont permis d'aborder le texte sous un autre jour, et ainsi, d'éviter un jugement trop hâtif.

L'action se déroule vingt ans après « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur » mais le roman a été écrit avant. Il est important d'avoir ce détail en tête avant de se plonger dedans, car s'il s'agit d'une suite temporelle, elle ne l'est en rien dans l'écriture, et cela explique, à mon avis, certaines déceptions que j'ai pu lire à son sujet.

L'on retrouve donc les personnages qui ont fait vivre « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur », Jean Louise, Atticus, Calpurnia sont bel et bien présents, mais les choses ont changé, le monde a changé. Rien d'anormal. La terre tourne, le temps passe, le monde évolue. Mais il a parfois bien du mal à s'adapter à ces évolutions, pour ne pas dire à les accepter.

Qu'il est difficile de grandir et de ne plus vivre protégée par la cuirasse de l'enfance ! Qu'il est difficile de voir les autres vieillir et de se rendre compte que finalement, ce ne sont que des êtres humains ! Qu'il est difficile d'accepter que les mentalités restent parfois enlisées la boue d'il y a un siècle ! Qu'il est difficile de voir les combats à mener, les luttes intestines alors que l'on voudrait juste être blottie dans les bras bienveillants de ceux qu'on aime, ces mêmes bras qui désormais nous rejettent...

La lecture de ce roman m'a déstabilisée dans un premier temps. Je ne retrouvais pas complètement ce qui m'avait charmée dans « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur », mais garder à l'esprit qu'il s'agissait là d'une sorte d'essai, des balbutiements finalement de ce qui ferait la force ensuite du roman phare, m'a offert une autre lecture du texte. Parce que c'est ainsi à mon avis qu'il faut l'aborder : oui, il y a quelques incohérences, oui, parfois l'auteure erre un peu, oui, les discours peuvent être choquants parfois, lents aussi... Mais quelle force malgré tout dans ce récit ! Quelle acuité aussi ! Et dire que l'auteure voulait le laisser enfermer dans un tiroir... Que cela aurait été dommage !

Dans ce texte, si l'on lit entre les lignes, se dégagent tous les piliers de « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur », les fondations, la naissance en quelque sorte, mais pas simplement. Ce récit porte un regard acéré sur cette société qui palpite, divisée entre passé et présent, entre tradition et modernité. Vibrent des interrogations qui auraient pu déranger à l'époque et qui dérangeront certainement encore dans un futur proche. Comment faire évoluer les choses ? Les mots suffisent-ils ? Les poings sont-ils nécessaires ? Et la justice dans tout cela ? le droit est-il une réponse possible ? A-t-il des limites ? Qu'en est-il de la religion ?

Le résultat est simple, j'ai adoré cette lecture malgré ses défauts, l'on sent dans ce texte toute l'énergie qui animera ensuite "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", sans la protection de la candeur de l'enfance. Scout bien grandi, elle est une femme maintenant, et ne peut plus se cacher derrière sa salopette tachée d'herbe. Il est temps d'ouvrir les yeux... Mais que la tâche est rude! Notre monde en fait l'expérience tous les jours.

Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Voici l'élément factuel qu'avait déniché notre chère amie ladymuse dans son excellente critique (publiée ici le 6 janvier 2020, et à lire AVEC GRANDE ATTENTION) de "Got set a watchman" de Mrs. Harper LEE , expliquant toute la genèse de ce roman précurseur et "matriciel" d'un autre.

"Go Set a Watchman" traite avec beaucoup plus de force des droits civiques. Il est beaucoup plus politique, mais cela nous indique ce que Harper Lee avait en tête à l'époque", a déclaré Mary McDonagh Murphy, réalisatrice qui a récemment sorti une nouvelle version de "Hey, Boo", son documentaire sur Harper Lee. Lorsqu'elle a soumis son roman il y a près de 60 ans, Mme Lee a été invitée à le réécrire du point de vue de la jeune Scout et à en faire une histoire de passage à l'âge adulte. "Mon éditeur, qui avait été séduit par les flashbacks sur l'enfance de Scout, m'a persuadée d'écrire un roman du point de vue de la jeune Scout", a déclaré Mme Lee dans un communiqué publié par sa maison d'édition en 2015. "J'écrivais pour la première fois, alors j'ai fait ce qu'on m'a dit. "

Ce roman mérite amplement d'être lu et apprécié en tant que "première version" du merveilleux "To kill a Mockinbird" au succès plantéaire (mérité) que l'on sait...

Evidemment, les excès bébêtes de certaines critiques lues ici sont assez risibles et attendus. On va vous asséner ici et là l'assez triste bric-à-brac "argumentatif", caricatural habituel à coup de "quelle imposture", quelle arnaque" [variante], "Ôh-les-méssanzéditeurs-aux-doigts-crochus" gnin-gnin-gnin...

Les qualités d'écriture de l'auteure (Harper "Scout") sont déjà là, solidement là... Les scènes d'enfance (évoquée en flash-back) sont à nouveau bourrées d'humour et attendrissantes... La Première partie relatant le lent "Retour au Pays" de Jean Louise, par le moyen d'un tortillard hors d'âge, proprement fascinante... L'épisode tragicomique du collège avec les "coussinets" du haut de corsage de Scout, complexée par sa poitrine trop "plate", s'envolant au vent de la nuit...

Oui, tout cela est BON... Excellent, même ! Très simplement authentique, les amis...

Même si - hélas ! - le dénouement mis en oeuvre assez poussivement dans sa Septième (et dernière) partie s'avère décevant, inutilement bavard et psychologiquement assez improbable : Atticus recevant placidement les insultes de sa fifille Scout, l'Oncle Jack baffant sa chère nièce (à lui en faire saigner les muqueuses) qu'il voit en pleine crise d'hystérie idéologique [ à ce compte-là, il faudrait alors en baffer plein d'autres... mais alors, que de dépôts de plainte pour violences aggravées à prévoir !!!] puis lui "offrant" sa morale à trois dollars cinquante cents avec citations historico-littéraires assénées "pour la faire grandir"... Un enfer pavé de bonnes intentions à la mode "Fifties"/Deep South... Et "Scout" s'écrasant, soudain honteuse de son "immaturité" supposée... Gêne du lecteur des années 2020...

On nous pardonnera (peut-être ?) d'être un inconditionnel de la magie tranquille qu'a su créer la romancière Harper LEE et nous défendrons par tous les moyens les qualités littéraires du petit monde qu'elle a su créer en humble conteuse... et n'en déplaise aux moutons hargneux, évidemment déçus qu'on leur vole "LEUR" [?] Atticus... [" Alors, hein... Z'ai pas aimé, vous pensez bien... Z'ai bien fait, non ? " :-) ... ]

Les "méssanzéditeurs" ont donc eu bien raison d'exhumer puis de faire retravailler notre auteure favorite pour nous offrir (tardivement) cette seconde pièce maîtresse qui enchantera, nous l'espérons, beaucoup de monde...

Chez Harper LEE, tout comme l'affichait (très "élitistement", hé, hé !) la devise de notre cher José Corti : ici et quoi qu'on en dise... "Rien de commun"...

Vive la joyeuse bande de Scout, Jem, Dill, Atticus et Cal for ever !!!!
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Va et poste une sentinelle est la suite du célèbre Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee.

Scout (Jean Louise) a grandi et à 26 ans, habitant New-York, elle retourne en 1950 à Maycomb (Alabama) sa ville natale pour une visite à son père Atticus. Les questions raciales sont au coeur de la vie de la nation. Noirs et Blancs doivent trouver leurs places au sein de la société.

Va t-elle retrouver ceux qu'elle affectionne tels qu'ils étaient une vingtaine d'années plus tôt ?

Le passage de l'enfant Scout à l'adulte Jean Louise est plus que douloureux.

Malgré quelques longueurs, cet ouvrage de qualité est à découvrir.
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Jean Louise, a maintenant 26 ans, elle vit à New York, son caractère n'est pas très différent de celui de la petite Scout de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". Elle revient pour quelques jours à Maycomb. Si dans un premier temps elle se réconforte aux souvenirs de son enfance, de la période où son frère était encore vivant, où son père modelait leurs esprits à l'opposé de ce qui prévalait dans ce sud raciste... elle va vite être déçue par ce qui n'a pas changé et surtout par celui qui est très différent de ce qu'elle s'imaginait.
Atticus, ce modèle, cet homme si intègre et ouvert... oui il est pour la justice, mais pas vraiment pour l'égalité entre noirs et blancs. Jean Louise en faisait un demi-dieu, quand elle agissait c'était toujours en pensant "que ferait Atticus ?", en réalité il est imparfait, il ne pense pas du tout comme elle. Elle perd ses illusions sur ce père, et c'est douloureux, très douloureux !

Nous serons nombreux à être déçus aussi... on ne le percevait pas comme ça le père Atticus, et on se tient au coté de Jean Louise dans sa colère contre lui.
Je conseille de lire "Va et poste une sentinelle" comme une histoire différente et indépendante de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" et ainsi, en allant au-delà de la déception, pouvoir apprécier l'intérêt propre de ce livre, parce qu'il est loin d'être médiocre. C'est aussi un cri contre le racisme, tout en étant probablement plus proche de la réalité et de l'état d'esprit de l'Alabama à cette époque-là que ne pouvait l'être "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur".
Pour finir, j'oublie ma déception... j'ai tout de même pris énormément de plaisir à cette lecture.
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"Va et poste une sentinelle", écrit pourtant avant "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" de la même autrice relate des faits qui se passent vingt ans après.
La petite scout a bien grandi, elle est devenue une jeune femme indépendante qui s'affirme peu à peu, tant vis-à-vis de sa famille que de son village. Elle déchante en découvrant la mentalité réelle de son père, de son amoureux et de son oncle.
Évidemment, étant européenne, il m'a été bien difficile de comprendre la mentalité de ces habitants du Sud profond des États-Unis, comme d'ailleurs ce le fut pour notre new-yorkaise d'adoption.
Voilà pourquoi, j'ai extrapolé, certainement à tort, que le "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" avait été écrit par Harper Lee pour réhabiliter l'image négative que les lecteurs d'autres régions auraient pu avoir de cette société fermée. Toujours est-il que, à la lumière de ce roman, j'ai vu sous un autre jour l'autre célèbre récit de cette autrice.

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Notre bien-aimée Scout a bien grandi. Elle vit désormais à New York et retrouve Maycomb pour une brève visite. Au détour de tous ces gens, de tous ces lieux patinés de cette saveur d'enfance que l'on retrouve avec délice, elle va expérimenter des émotions inédites : se révéler à elle-même, grandir beaucoup et s'émanciper de l'ombre du père. Un père idéalisé par ses yeux d'enfants dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, qui descend de son piédestal avec la violence de l'inattendu.
Harper Lee dépeint avec maestria ce tsunami intérieur de la désillusion dans une habile balade mélancolique empreinte des marqueurs sudistes bien identifiables de l'Alabama. Sur un fond de révolte autour de la question des droits civiques, et dans l'attente de l'inévitable affrontement on fait bloc avec notre héroïne, on bouillonne, on se remémore à ses côtés les années d'insouciance comme si on y avait goûté. Et pourtant...L'envolée lyrique semble courte, l'insatisfaction gronde et finalement : non!

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Audiolivre.
Ayant beaucoup aimé Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, j'ai été ravie d'apprendre, par le biais de copinautes, que Lee avait écrit une suite au soir de sa vie. Et ce livre, que j'ai écouté, était tout aussi captivant que son premier. Il ma habité pendant une semaine, dans le confort de ma voiture. J'ai été ravie de retrouver Jane Louise, Aticus, Henry, Calpurnia et tous les autres... le personnage de Jane Louise a gagné en maturité, déjà que pour une petite fille, elle avait bien de l'esprit. Un personnage féminin fort, engagée, teinté de valeurs humanistes, qui n'a pas peur de décrier haut et fort ses convictions et les valeurs qu'elle défens. Bien entendu, cette oeuvre parle de ségrégation, d'intolérance, de clivages sociaux, autant de thèmes chers à l'autrice. Mais il parle également d'amour, d'amitié, de relations familiales, d'espoir... Un très beau roman. Une oeuvre dense, vibrante, émouvante...
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Une suite étrange. Bouleversante.
Va et poste une sentinelle a tout d'une suite alors que vraisemblablement c'est Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur qui est plutôt une préquelle. Et pourtant, tous les éléments s'enchaînent, s'imbriquent, pour faire une suite.

Harper Lee nous emmène à nouveau en Alabama, dans les années 50, à Maycomb, petit comté du Sud ayant leur propre de manière de penser concernant la position fédérale sur la question raciale.
Jusque-là rien de nouveau. On retrouve Scout, bien grandi mais toujours avec son aplomb, son franc-parler. On retrouve sa famille. On retrouve la ségrégation raciale. On retrouve la prose de Harper Lee, qui nous happe, tout en humour par moment et surtout une prose qui suscite des réactions, qui livre un message dérangeant mais d'une grande modernité lorsque l'on voit à quelle époque ce récit a été écrit.

Mais pourtant, tout est différent. Scout a grandi. Son retour à Maycomb suscite des souvenirs d'enfance et pourtant tout semble changé. Sa famille a vieilli. Atticus a de l'arthrite. Les mentalités de Maycomb sont très différentes de celles de New York. Et par-dessus tout... Scout apprend à acquérir sa propre conscience, quitte à faire la douloureuse expérience d'égratigner son héros au passage, à mon plus grand malheur également. " Chacun à son île, Jean Louise, chacun à sa sentinelle : sa propre conscience".

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On peut se poser des questions sur ce roman dont la première ébauche était terminée en 1957, avant la publication en 1960 de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" qui rendit Harper Lee célèbre (40 millions d'exemplaires furent vendus et le roman est réédité chaque année).

Je dirais qu'il n'était pas au goût du jour, et que sans doute l'éditeur n'eut pas de mal à convaincre Harper Lee d'écrire une version soft, un "livre pour enfant", selon Flannery O'Connor, la grande dame du sud gothique. Harper Lee était jeune, elle désirait être publiée et elle aurait voulu que son nom soit associé à celui de Jane Austen. Par ailleurs les temps n'étaient pas mûrs.

Dans "Va et poste une sentinelle", Jean Louise (Scout) devenue jeune fille, apprend que son père, le vénérable Atticus, maintenant âgé de 72 ans a pris part à une réunion du Ku Klux Klan.

"L'oiseau moqueur" montre un homme juste dans un monde injuste et c'est en cela qu'il n'est pas convainquant. L'impact de "Va et poste une sentinelle" , publié en 2015 est d'autant plus fort qu'il nous montre Atticus faisant la leçon à sa fille dont les vues sont absurdement idéalistes. Les noirs sont les noirs, ce sont encore "des enfants en tant que peuple".

“Do you want Negroes by the carload in our schools and churches and theaters? Do you want them in our world?"

Oui, il fut douloureux pour les américains de voir "tomber" le héros de la justice pour tous.

"Je fais de mon mieux pour aimer tout le monde" dit Atticus dans "L'oiseau Moqueur". Vieux gentleman du Sud, il répond aussi au modèle de l'américain bourré de bons sentiments. Dans ces conditions "Va et poste une sentinelle" fit l'effet d'une bombe.

Une fort bonne chose, sans nul doute. Rien cependant qui modifie l'engouement pour le premier roman publié. On peut même dire que la résistance du lecteur est forte, car combien ont véritablement lu "Va et poste une sentinelle"?


“ ‘Go Set a Watchman' is much more forcefully about civil rights. It's much more political, but that tells us what was in front of Harper Lee's brain at the time,” said Mary McDonagh Murphy, a filmmaker who recently released a new version of “Hey, Boo,” her documentary about Harper Lee.
When she submitted the novel nearly 60 years ago, Ms. Lee was told to rewrite the book from young Scout's perspective and to turn it into a coming-of-age story. “My editor, who was taken by the flashbacks to Scout's childhood, persuaded me to write a novel from the point of view of the young Scout,” Ms. Lee said in a statement, that was released by her publisher in 2015. “I was a first-time writer, so I did as I was told,” .


On ne saura sans doute jamais pourquoi Harper Lee, cette femme courageuse qui aida Truman Capote au cours de la rédaction de son son roman "De sang froid", jusqu'à aller visiter les prisonniers avec l'écrivain, attendit CINQUANTE HUIT ANS avant de faire publier "Va et poste une sentinelle". Mystère.






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