AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 81 notes
5
28 avis
4
15 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alors qu'elle séjourne à Bali, sur les traces du peintre Walter Spies dont le tableau le lac au miroir orna un temps le mur de sa chambre d'enfant et continue inexorablement à la hanter, la quadragénaire Hannah Springer apprend le décès soudain de sa mère, Magda, avec qui elle était brouillée depuis vingt ans en raison de son refus catégorique de lui révéler l'identité de son père.


Quel lien unissait donc la famille Springer et ce peintre mort en 1942 ? Et pourquoi ce tableau précis, chef d'oeuvre du peintre, a-t-il disparu alors que, de son vivant, Magda avait fait donation de tous les autres en sa possession à un musée balinais ? Hannah, femme empêchée par le mystère de ses origines, est bien décidée à faire enfin la lumière sur les secrets familiaux. Sa quête la ramène à Dresde, là où Magda a vu le jour sous le déluge de feu qui détruisit la ville en 1945…


Entrecroisé d‘épisodes de la vie à Bali du peintre musicien allemand Walter Spies que ce roman a le mérite de nous faire découvrir, le récit se déploie entre l'île Indonésienne, Paris et Dresde de nos jours, pour une quête identitaire remontant aux années noires du nazisme et à la spoliation organisée d'oeuvres d'art. Si l'histoire s'auréole à ses débuts d'un certain mystère, son développement bâti sur ce qui pourra paraître un ensemble quand même un peu trop facile et improbable, ne tarde pas à devenir relativement prévisible et d'autant plus décevant que sa thématique prometteuse laisse finalement la plus belle part, sous son fin vernis historique et artistique, à une romance sans grande profondeur, assaisonnée, d'une façon très tendance, d'un soupçon de développement personnel, d'une touche de dépaysement idyllique, d'un poil d'érotisme, pour s'achever sur un happy end très feel good.


Ce premier roman, facile et agréable à lire, a pour lui une écriture fluide et une thématique intéressante, malheureusement trop superficiellement traitée. M'en restera principalement la découverte de la vie et de la peinture de Walter Spies.


Merci à Babelio et aux éditions Viviane Hamy pour cette lecture en avant-première.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
Commenter  J’apprécie          8911
« Revoir ma mère, je n'y pensais plus » Ainsi s'ouvre l'histoire d'Hannah alors qu'elle quitte Bali pour Paris où sa mère va mourir.
Vingt ans qu'elles ne se sont pas vues après s'être brouillées car Magda Springer a toujours refusé de révéler à sa fille qui était son père.
C'est une véritable enquête que va mener Hannah sur les traces de sa mère pour percer tous ces secrets qui hantent sa famille. L'histoire de sa mère, amatrice d'art, se mêle à celle de ce peintre allemand, Walter Spies, réfugié à Bali et mort en 1942. La tragédie de le seconde guerre mondiale pèse sur le passé de cette famille bien corsetée dans ses mystères. On découvre ainsi le marché lucratif qui ‘est fait sur les spoliations d'oeuvres d'art ayant appartenu à des juifs.
L'autrice nous promène entre Bali et Paris, et nous fait partager les hésitations et les questionnements de son héroïne.
La quête et la vie d'Hannah alternent avec l'histoire du peintre.
On croise de nombreux personnages, comme Paloma la concierge ou bien la locataire de Magda mais la plus haute en couleur est Joty, cette néerlandaise très décomplexée qui vit à Bali et qui devient l'amie et la confidente d'Hannah
« le regard de Joty brillait comme un saphir. C'était le regard de ceux qui ont trouvé la clé de leur existence, ce regard qui leur donne une aura de plénitude. »
Avec son franc parler et sa sensibilité, Joty apporte une touche de fantaisie à l'histoire plutôt classique.
Walter Spies, je ne le connaissais pas avant la lecture de ce roman et j'ai apprécié cette découverte artistique. Après avoir regardé ses toiles sur le net, je suis mieux entrée dans le récit très partiel de sa vie.
Je n'ai pas été convaincue par la quête d'Hannah. le dénouement, que j'ai trouvé mièvre et sans grand intérêt, ne colle pas à l'ambiance du roman.

Une écriture fluide, dialoguée pour un roman vite lu. Il faut préciser que c'est un premier roman avec les erreurs qui en découlent.
Je remercie Babelio et les éditions Viviane Hamy pour la lecture en avant-première de ce roman qui sortira en janvier prochain.



Commenter  J’apprécie          501
Hannah, 38 ans, exilée en Australie depuis sa majorité, séjourne à Bali, lorsqu'elle apprend le décès de sa mère, alors qu'elle ne lui a pas donné de nouvelles depuis cet exil. de retour à Paris elle cherche à comprendre, à déceler les mystères qui entourent leur relation, ses origines et celles de sa famille.
Le récit alterne entre chapitres voyant évoluer Hannah et ceux traitant de Walter Spies, peintre émerveillé par Bali.
Quête de ses origines, affirmation de soi et spoliation, voici les thèmes traités dans ce roman qui part avec de bonnes intentions, mais qui m'a un peu perdue, car n'allant pas suffisamment à mon goût au fond du sujet. J'aurai aimé plus de détails, tant sur Walter Spies, sur la spoliation et surtout sur le poids et les conséquences générées sur les personnages. J'aurais apprécié aussi plus de réponses aux questions que se posent Hannah.
Ce roman m'a néanmoins permis de découvrir un artiste dont j'ignorais tout.
Je remercie Babelio et les Editions De m'avoir ouvert l'esprit!
Commenter  J’apprécie          171
Hannah Springer vit aujourd'hui en Australie. Entre deux jobs, deux amours, elle file à Bali où elle a passé une partie de son enfance. Toujours sur la réserve, elle laisse malgré tout des souvenirs affluer.

L'annonce du décès de sa mère, à Paris, lui fait traverser la planète bien qu'elles se soient fâchées et  qu'elles aient coupé les ponts une vingtaine d'années auparavant, après que Magda a une nouvelle fois refusé de lui dire qui était son père.

Hannah, en récupérant l'appartement et les biens de sa mère, découvrira enfin ces secrets de famille, l'origine des tableaux qui ornaient sa chambre d'enfant et des revenus de sa mère, et parcourra l'Europe pour y remédier.

Un roman qui démarre lentement, très lentement (trop) mais dont j'aurais aimé que la fin soit plus explicite.

Une belle découverte néanmoins pour la plongée dans l'univers balinais, des chemins battus de touristes aux villages authentiques ! 

Je remercie Babelio et les Editions Viviane Hamy qui m'ont fait parvenir cet ouvrage dans le cadre d'une opération Masse critique privilégiées. 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
Commenter  J’apprécie          40

Lecteurs (139) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1088 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}