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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Merci à Babelio masse critique privilégiée et aux Editions Viviane Hamy pour l'envoi de cet ouvrage (premières épreuves non corrigées, parution prévue 4 janvier 2023)
Le lac au miroir, 250 pages et une très jolie couverture.

Odile Lefranc a écrit ce livre avec pour toile de fond (c'est le cas de le dire) le peintre Walter Spies et son oeuvre. Ne connaissant pas ce peintre, je suis allée voir son histoire et surtout des images de ses toiles que je trouve superbes.

La quatrième de couverture décrit très bien l'histoire (ce qui n'est pas toujours le cas) et je ne m'attarderai pas à ajouter l'histoire.

Malgré tout je voudrais ajouter le personnage, haut en couleurs, de Joty, une néerlandaise réfugiée sur l'île de Bali et qui apporte une note de couleur dans la vie mouvementée d'Hannah.

Elle écrit bien Odile Lefranc, elle nous promène à Bali, où Hannah enquête sur Walter Spies. Elle nous ramène ensuite à Paris où Hannah se rend suite au décès de sa mère et mène aussi son enquête sur les parties « floues » de la vie de cette dernière, ces recherches la mèneront même jusqu'à Dresde, où elle découvrira une partie de la vérité.

Ce livre traite aussi de la spoliation qui a eu lieu pendant la seconde guerre mondiale, c'est parfois bon de se remémorer cette période triste où certaines familles se sont vues dépouillées de leurs biens. Et puis on parle de Walter Spies, de son oeuvre mais également de son homosexualité.

Odile Lefranc a su mêler le présent et le passé au travers de ses chapitres avec beaucoup d'adresse, son livre est bien écrit, même si parfois il manque quelques détails (comme l'arrivée d'Hannah à Bali alors qu'elle hésitait entre Sydney et Paris !) Mais ce livre étant une première épreuve, ces manques seront peut-être corrigés pour la parution définitive.

J'ai bien aimé et j'ai appris beaucoup de choses sur l'art, la guerre et ses actes de spoliation et sur la vie à Bali.

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*** Masse Critique Privilégiée***


Merci à Babelio et aux éditions Viviane Hamy pour l'envoi de ce roman "épreuves non corrigées" qui sortira en janvier 2023.

Mise à part la mièvrerie et l'aspect effacé de Hannah Springer, le personnage principal du roman, j'ai beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteure Odile Lefranc, qui nous emmène en voyage : de Bali en Allemagne, passant par la France sur le trace d'un peintre méconnu : Walter Spies.


Hannah Springer est à Bali, sur les traces du peintre Walter Spies qu'elle a appris à aimer alors qu'une de ses toiles, le lac au miroir, a toujours orné le mur de sa chambre d'enfant et d'adolescente. Hannah qui passe un merveilleux séjour entourée des temples, de l'exotisme de son guide local et son amitié avec une Hollandaise Joty, se voit appeler par Fabrizio, un proche de sa mère qui lui annonce une terrible nouvelle.

Alors qu'elle n'a plus eu de contact avec sa mère depuis plus de vingt ans, Hannah apprend son décès et décide de rentrer à Paris.
C'est lors de ce drame, qu'Hannah décide d'en apprendre plus sur sa mère, qui est une étrangère pour elle, refusant toujours de lui donner l'identité de son père, ni même de l'histoire familiale. D'autant, que ce tableau qu'Hannah chérissait, le lac au miroir, a disparu des affaires de sa mère.
Les secrets de famille vont l'envoyer en Allemagne où le peintre Walter Spies va prendre beaucoup de place dans sa vie, surtout pendant la période de la seconde guerre mondiale.
Ce qu'elle va apprendre, va complètement chambouler sa vie et son rapport qu'elle avait avec sa mère.

Afin de me mettre dans l'histoire et de visualiser le style de peinture de Walter Spies, j'ai fais quelques recherches, ce qui m'a permis d'apprécier le roman. En effet, je regrette qu'il n'y ai pas plus de détails concernant le travail du peintre, l'auteure s'étant plutôt focalisé sur les déviances sexuels de l'homme que sur son travail artistique.
Le personnage principal d'Hannah et sa personnalité est assez fade et effacée et ne colle pas au pep's du roman.
Mais je rappelle que c'est le premier roman de l'auteure, soyons donc pas trop critique envers elle ...

Cela dit j'ai tout de même passé un bon moment de lecture, mettant ces petites critiques sur le style que voulait l'auteure pour le personnage d'Hannah.
Un roman court avec une écriture fluide qui sortira officiellement en janvier 2023.
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Il y a vingt ans, Hannah a quitté la France pour l'Australie. Depuis, elle n'est jamais revenue. Elle est à l'aéroport de Bali, où elle vient de passer des vacances, lorsqu'elle reçoit un sms laconique « Appelle-moi. C'est au sujet de ta mère. » (p. 14) Paris ? Sydney ? Elle ne sait pas quel avion prendre. Elle choisit la France, mais elle arrive trop tard : sa mère est décédée.


Hannah explore les affaires de la défunte, avec l'espoir de comprendre celle avec qui elle n'a jamais pu communiquer. Elle aimerait découvrir la vie de celle-ci. Elle entretient le rêve que des trésors cachés lui révèlent le nom de son propre père, principale cause de leur mésentente. Elle espère, également, percer le mystère des tableaux qu'elle aimait tant, pendant son enfance. Pendant son séjour à Bali, elle a visité un musée. Dans celui-ci, étaient exposées des toiles de Walter Spies. Elle a reconnu trois des toiles qui étaient dans sa chambre parisienne. Un cartel indiquait que les oeuvres étaient une donation de Magda Springer : sa mère. Qu'est devenue la quatrième, sa préférée : le Lac au miroir ?


Hannah entreprend un voyage dans le passé maternel. Celui-ci commence à Dresde, là où est née Magda, pendant un bombardement, en 1945. Elle affronte les raisons du silence de cette dernière et découvre de quelle manière celle-ci était liée à Walter Spies. le peintre est en filigrane de l'histoire et, régulièrement, des chapitres lui sont consacrés.


Hannah se frotte à des vérités qui font mal. Elle est confrontée à un héritage familial lourd et douloureux. C'est, pourtant, ce sentiment de malaise qui lui permet de mieux appréhender la personnalité de sa mère, mais aussi de se libérer des liens du secret intergénérationnel.


Le Lac au miroir est un roman sensible et délicat qui traite de l'héritage des hontes familiales et de l'importance de rompre les chaînes du secret. A travers Magda et Hannah, il montre le poids du silence sur les générations suivantes, ainsi que la nécessité de réparer. de Dresde à Bali, en passant par Paris, le deuil d'Hannah retrace des évènements en lien avec la Deuxième Guerre mondiale, tels les spoliations d'oeuvres d'art et le terrible destin de Walter Spies, sous un angle original. Ce roman m'a donné envie de contempler les tableaux de cet artiste, que je ne connaissais pas.


J'ai beaucoup aimé le Lac au miroir et je remercie sincèrement Babelio et les Éditions Viviane Hamy pour cette Masse Critique privilégiée.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Walter Spies, ce peintre d'origine russe installé à Bali, a tout du personnage romanesque et son oeuvre commence à être connue.
Anuradha Roy dans un roman précédent , était déjà partie à la rencontre de cet artiste atypique au parcours original.
Odile Lefranc choisit également d'en faire une figure centrale de son roman, non seulement en le mettant en scène dans des chapitres qui lui sont consacrés, mais comme fil conducteur dans la vie de son héroïne qui entame la quête de ses origines en mémoire de l'un de ses tableaux disparu.

Hannah a quitté sa mère et sa vie parisienne depuis 20 ans pour vivre en Australie et part pour Bali "accomplir un pèlerinage dans l'imaginaire de (son) enfance".
En effet, sa mère possédait quatre tableaux du peintre qu'elle avait accroché dans la chambre de sa fille et qui avaient nourri sa fascination pour cette oeuvre exotique. A la mort de sa mère, Hannah qui a toujours été tourmentée par la mystérieuse disparition des tableaux et le mystérieux secret autour de son père,  décide de mener l'enquête sur l'histoire de sa famille et sur ses liens avec le peintre.
Cette quête d'identité va la mener de Bali à Paris, puis à Dresde où elle découvre le monde des marchands d'art et les spoliations qu'ils ont commises pendant la seconde guerre mondiale.

Le roman pose quelques jalons intéressants qui auraient peut-être gagné à être développés. le parcours d'Hannah, jusqu à son arrivée à Bali, manque d'éléments biographiques et psychologiques pour mieux installer son personnage.
J'aurais également apprécié d'en apprendre plus sur la mère de Joty et sur ces" femmes de réconfort ", ces jeunes filles réduites à l'état d'esclaves sexuelles par les soldats japonais.
Enfin les pages sur Walter Spies sont amenées avec beaucoup d'a propos et sont justifiées par la narration.
Je remercie Babelio et les Éditions Viviane Hamy pour cette découverte en avant première.
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Hannah apprend le décès de sa mère et décide de retourner à Paris afin de régler toutes ses affaires en cours. Elle n'avait pas revu sa mère depuis de longues années. D'ailleurs leur relation était réellement complexe. La mère d'Hannah était une femme libre, fascinée par l'art et qui faisait même travailler sa fille à sa propre place. Hannah n'a jamais connu son père et se désespérait du comportement de sa mère qui restait toujours très mystérieuse à ce sujet.
Hannah a grandi bercée par la culture artistique et la fascination qu'avait sa mère pour différents peintres. D'ailleurs Hannah en a gardé des traces puisqu'elle aussi adore la peinture et particulièrement un peintre : Walter Spies. Un tableau de cet artiste était accroché dans sa chambre : "Le lac au miroir".

Mais en revenant à Paris, Hannah se replonge dans se souvenirs, dans l'histoire de sa famille et va faire d'étonnantes découvertes. Elle va peu à peu comprendre qui était vraiment sa mère.

C'est un beau roman que nous avons ici. le récit d'un deuil, l'écriture des souvenirs, mais aussi un voyage : entre Paris, Bali et Dresde. Au fil du récit tout s'engrange. On nous raconte aussi une belle part de l'Histoire. J'ai vraiment apprécié ce mélange, qui fait de ce récit une oeuvre vraiment unique où se mêlent plusieurs sujets : l'art, la guerre, le deuil, l'homosexualité, et j'en passe.
D'ailleurs avant d'entamer ma lecture je suis allée regarder les oeuvres de Walter Spies et je vous conseille de faire de même car elles sont magnifiques. Je trouve que les toiles représentent à merveille l'ambiance de ce roman.

Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman !
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Hannah Springer a fui sa mère il y a 20 ans et se cherche à Bali. En apprenant son décès, elle rentre à Paris et tente d'en apprendre plus sur sa mère qui n'a jamais daigné parler de ses origines. Hannah va alors découvrir, grâce à un poudrier qui n'en est pas un, la véritable et redoutable identité de ses aïeux, et enquêter en parallèle sur la mystérieuse disparition d'un tableau de Walter Spies, le Lac au miroir, qu'elle avait chez elle. Hannah va alors se rendre compte qu'elle très proche du célèbre peintre allemand, qui lui aussi avait élu Bali comme terre d'exil, avant d'être arrêté pendant la 2e guerre mondiale.

Les alternances entre les actions et réflexions de l'héroïne et la vie de Walter Spies, romancée, font que le roman d'Odile Lefranc se lit d'une traite. le lecteur est tenu en haleine par les rebondissements et découvertes d'Hannah sur sa famille, sa morosité et sa rancoeur envers les non-dits de sa mère s'amenuisent au fur et à mesure que la vérité apparaît, pourtant très sombre. Hannah va gagner en positivité tout au long de son périple, pardonner à sa mère post-mortem et reprendre confiance.
Je ne connaissais pas l'univers et l'histoire de Spies, ni la beauté de Bali, j'ai vraiment apprécié ces touches de couleur au milieu de la noirceur de l'Histoire allemande.
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Odile Lefranc nous offre avec ce roman un voyage à travers le temps et l'espace. Entre Bali, Dresde et Paris; de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à nos jours, elle nous dévoile au fil du récit les mystères de la famille Springer et son lien avec le peintre Walter Spies.

J'ai adoré l'immersion procurée par cet ouvrage qui m'a permis de découvrir Spies; peintre dont je n'avais jamais entendu parler et dont les oeuvres sont envoutantes.
J'ai trouvé que le mystère autour du passé de la famille d'Hannah est abordé avec beaucoup de sensibilité. Il n'est pas dévoilé dans toute sa profondeur, ce qui peut être frustrant car nous n'avons pas tous les détails. Pourtant, cela rajoute au charme du récit et j'ai trouvé que c'était en adéquation avec le décor posé par l'auteure. Celle-ci nous immerge dans la nature sauvage de Bali qui ne dévoile pas tous ses secrets et dont Walter Spies essaie de communiquer l'essence à travers ses oeuvres.

Le personnage de Magda Springer est particulièrement intéressant selon moi, d'autant plus qu'on nous en dévoile très peu à son sujet. A travers la plume d'Odile Lefranc, on sent toute la profondeur et la lourdeur de son histoire, le poids de son dilemme. J'ai trouvé cela très émouvant. J'aurai adoré avoir son point de vue dans le récit, comme on a pu avoir celui d'Hannah ou de Walter Spies.

Une très belle découverte pour laquelle je remercie Babelio et les éditions Vivianne Hamy.
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"Le Lac au Miroir" est un roman qui vous transporte à Bali, à découvrir l'artiste talentueux Walter Spies et qui vous amène à travers les méandres d'une histoire de famille et de l'histoire grâce à sa protagoniste Hannah Springer.

Hannah, 38 ans, a quitté la France et sa mère il y a vingt ans. Pourtant, malgré la distance, ses souvenirs ont continué à l'envahir et c'est même eux qui l'ont incité à venir enfin à Bali, sur les traces de l'artiste Walter Spies ...
C'est alors qu'elle quitte l'île qu'elle apprend le décès de sa mère et c'est à Paris qu'elle décide finalement à se rendre, régler la succession et pourquoi pas découvrir ces secrets que sa mère a précieusement gardé. Impénétrable du temps de son vivant, sa mère a conservé le secret au-delà de sa mort et c'est avec détermination qu'Hannah mènera son enquête, jusqu'à découvrir l'impensable.
De la Bali authentique, loin de touristes occidentaux de ce début du XXème siècle à nos jours, "Le Lac au Miroirs" est une véritable quête de vérité...

Lien : https://www.inde-en-livres.f..
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Hannah Springer fait partie de ces femmes incomplètes, en manque de racine. Elle a quitté le domicile parisien de sa mère à dix-huit ans pour s'installer en Australie. Cette dernière, née en 1945 à Dresde, a toujours refusé de parler de son passé et de lui parler de son père.
Nous rencontrons Hannah à Bali, un lieu où elle enquête sur le passé d'un peintre allemand, Walter Spies. Elle se souvient de ces quatre toiles de l'artiste qui décoraient les murs de sa chambre d'enfant. Et notamment du Lac au miroir avec cette dédicace au dos « Pour toi, mon ami, le lac au miroir. »
C'est là que Fabrizio, ami et avocat, la contacte pour lui annoncer la mort de sa mère. le passé remonte à la surface, déséquilibrant encore plus la jeune femme.
Le récit alterne le passé de Walter Spies et l'enquête d'Hannah à Paris et à Dresde sur les traces de sa mère. Des passés qui se rejoignent autour de la spoliation des juifs par les nazis.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Hannah. Eduquée à regarder les oeuvres d'art par sa mère, elle a une sensibilité particulière face à la beauté des oeuvres, des danses balinaises, des spectacles de la nature. Joty, une sexagénaire en vacances à Bali capte la fragilité d'Hannah. Sa franchise, sa décomplexion vont aider Hannah à trouver son chemin.
Et puis, il y a ce chemin intime et universel au coeur de la période historique de la seconde guerre à Dresde. Une période tourmentée qui a bousculé les vies de Magda Schneider et de Walter Spies.
Un chemin nécessaire pour Hannah afin qu'elle retrouve le désir, ce qui va créer la vie.
J'avais eu la chance de découvrir la vie de Walter Spies dans Amrita de Patricia Reznikov. Ici, l'histoire d'Hannah Springer prend le pas sur la vie de l'artiste.
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L'histoire de "Le lac au miroir" commence à Bali où Hannah Springer s'est réfugiée il y a 20 ans suite au refus de sa mère de lui révéler l'identité de son père. Elle y apprend un jour la mort brutale de celle-ci. Cette mort fait alors ressurgir le passé. Par un jeu de flash back Odile Lefranc nous fait découvrir le genre de femme et de mère qu'était Magda Springer et surtout sa passion pour le peintre Walter Spies. le lecteur remonte dans le temps et découvre l'histoire de ce peintre allemand qui a fui son pays et s'est installé à Bali où il fait connaître son art. Hannah admirait aussi cet artiste et se souvent du Lac au miroir accroché de sa chambre. Elle part alors à la recherche de ce tableau disparu. Commence dès lors un voyage entre la France, l'Allemagne et un retour à Bali qui va lui faire découvrir l'histoire de sa famille. Mais Hannah est-elle prête à accepter cette réalité ? le lecteur la suit dans se périple et se laisse emporter par l'exotisme et le pouvoir de l'art. Ecrit avec beaucoup de tact et de poésie, ce roman de fiction se lit comme une biographie et amène le lecteur à vouloir, lui aussi, connaître Walter Spies et son oeuvre
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