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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il contient les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2015, écrits par Jeff Lemire, dessinés, encrés et mis en couleurs par Dustin Nguyen.

Dans un futur très lointain, sur la planète Niyrata (5,5 milliards d'habitants), Jin Quon est tiré de son sommeil par un appel du général Nagoki. Il lui demande de le rejoindre immédiatement, car il vient d'apparaître un robot de taille planétaire à proximité de chacune des 9 planètes composant le Concile Galactique Uni (UGC). Alors que Jin Quon a commencé à collecter des données sur ce robot proche de Niyrata, celui-ci ouvre les yeux et déclenche un rayon qui décime la population. Ils sont appelés des Récolteurs (Harvesters).

10 ans plus tard, un robot humanoïde en forme d'enfant d'une dizaine d'années reprend conscience sur la lune de Dirichu-6, ayant abrité une colonie minière. Il s'appelle Tim-21. En explorant la base, il se rend compte que tous les humains sont morts. Il reste un robot chien appelé Bandit qui se rallume à sa proximité, ainsi qu'un robot minier à l'intelligence artificielle limitée, appelé Driller. Plusieurs factions sont en route pour récupérer Tim-21.

La couverture de ce recueil évoque instantanément le film A.I. (Intelligence Artificielle) (2001) de Steven Spielberg, avec un robot en forme d'enfant, à l'intelligence artificielle se développant au fur et à mesure du récit. Comme David, Tim-21 est un robot de compagnie programmé pour servir d'ami à un enfant. Un étrange concours de circonstances fait qu'il se réveille alors que l'enfant en question est vraisemblablement mort depuis 10 ans. Jeff Lemire trouve le ton juste pour faire exister ce personnage, entre logique imparable et une forme d'innocence le faisant s'interroger sur ce qui l'entoure, accompagné par un code moral basique. le résultat est saisissant de sensibilité, avec un personnage faisant preuve de capacités physiques extraordinaires, tout en ayant des préoccupations et des réactions d'enfants. Tim-21 n'est pas naïf ou idiot, mais il est inquiet quant au devenir d'Andy, l'enfant dont il était le compagnon. Il appréhende chaque situation susceptible de déboucher sur la maltraitance d'un être humain.

Autour de ce personnage singulier, Jeff Lemire introduit celui du scientifique spécialiste en robotique. Dès le départ, il s'agit d'un personnage tragique qui a perdu son rang du fait d'un événement extérieur sur lequel il n'avait pas de prise (l'apparition des Récolteurs), touchant du fait de lien avec Tim-21, pas vraiment un héros du fait de son comportement (et de son manque de capacités physiques à se battre). le capitaine Telsa se révèle très professionnelle et dénuée d'émotion, prête à mentir pour atteindre son objectif. Les premiers individus à se présenter devant Tim-21 sont des récupérateurs peu scrupuleux. Lemire n'oppose pas la simplicité de l'enfant aux compromis moraux des adultes, mais plus la pureté de ses idéaux et de ses émotions à la complexité des motivations des adultes.

Le scénariste plonge le lecteur dans cet environnement de science-fiction en présentant une intrigue concentrée sur les événements survenus suite à l'apparition des Récolteurs, et sur les personnages de Tim-21 et Jin Quon. Il développe son histoire autour du retour à la conscience de Tim-21, et des différentes factions qui souhaitent le récupérer. Il installe plusieurs mystères tels qu'une séquence de nature quasi onirique pour Tim-21 (alors que les robots ne rêvent pas), le doute sur la provenance des Récolteurs, et même le doute sur le développement de la technologie ayant permis de concevoir et construire des robots comme Tim-21.

En bon scénariste, Lemire ne joue pas sur un unique registre. Il évite de jouer sur la corde de la sensiblerie avec Tim-21, en amalgamant le caractère enfantin de Danny et la logique utilitaire de Tim-21. Il intègre des moments humoristiques, comme le caractère joueur du robot chien Bandit, et sa relation heurtée avec le robot minier Driller. Cet humour discret rehausse les moments de nature horrifique (eux aussi dispensés avec parcimonie), comme la mort d'un être cher lors des ravages perpétrés par les Récolteurs, ou une courte séquence de torture.

Le lecteur suit avec plaisir ce récit de science-fiction aux mystères encore à l'état embryonnaire, aux personnages générant un capital sympathie limité, et à l'enjeu encore assez théorique. Il est tout de suite saisi par l'originalité de sa dimension visuelle. En apparence, Dustin Nguyen réalise des dessins à peine encrés, plus des constructions ou des esquisses au crayon qu'il habille avec des couleurs appliquées à l'aquarelle. Ce choix de mode de représentation confère immédiatement une apparence unique à la narration visuelle de ce récit.

Alors qu'il s'agit bien d'un récit de science-fiction dans un futur lointain, mettant en jeu des robots et des voyages dans l'espace, l'apparence des images est à l'opposé d'une science-fiction rutilante, donnant une apparence idéalisée et scintillante à une technologie d'anticipation. Lorsque Tim-21 reprend connaissance dans le vaisseau spatial du capitaine Telsa, la pièce est toute blanche, avec de vagues traits pour figurer une ou deux jonctions entre des plaques, ou pour esquisser vaguement le meuble sur lequel se trouve le robot. le lecteur ressent le dénuement blême, et la propreté hygiénique d'une salle blanche, aseptisée, à l'opposé d'une débauche de gadgets métalliques.

Lemire a construit l'épisode 2 comme une alternance de pages, l'une consacrée au temps présent sur la Lune Dirichu-6, la suivante aux souvenirs de Tim-21. L'artiste a choisi une teinte bleutée pour les premières, une teinte sépia pour les secondes, rendant bien compte des 2 ambiances. de manière discrète, il se sert des touches d'aquarelle pour renforcer le relief des formes, ou pour donner l'impression d'éléments visuels (des petites touches de couleurs pour évoquer la myriade de têtes d'une foule assise sur les gradins d'une arène, dans l'épisode 5).

La combinaison de ces traits de crayon et des ces couleurs aquarelle forment une ambiance unique, tout en décrivant un monde assez détaillé. Lorsque le scénario le requière, Nguyen augmente la densité d'informations visuelles : scène de foule, détail de la carrosserie du robot minier, morphologie de races extraterrestres ou des Récolteurs. Contre toute attente, ce mode graphique permet aussi de faire ressortir les éléments technologiques. Lorsque Tim-21 retrouve son chien robot, des parties de son anatomie se séparent pour laisser apparaître des éléments mécaniques sous la peau. L'effet est saisissant et les pièces métalliques ressortent de manière claire.

Dustin Nguyen maîtrise l'utilisation de l'aquarelle, et il s'en sert pour modeler les visages, aboutissant à une représentation de la peau plus vivante que par une mise en couleur traditionnelle. Les irrégularités dans la teinte font apparaître des nuances aux contours flous qui rendent bien compte de l'imprécision du regard, et des légères fluctuations incessantes de ce qui nous entoure, en fonction des infimes variations de lumière de chaque instant. Derrière cette apparence singulière des dessins, le lecteur se rend compte que l'artiste dispose d'un bon niveau de compétence narrative. le langage corporel des personnages est adapté à chaque situation, sans être forcé. La construction des pages montre l'action de manière claire, et s'adapte à chaque séquence. Ainsi lors des souvenirs de Tim-21 dans l'épisode 2, Dustin Nguyen opte pour des compositions sans bordure de case, à l'échelle de la page, assez complexe dans leur structure, tout en restant d'une lisibilité aisée.

Ce premier tome invite le lecteur dans une expérience de lecture originale, sans donner l'impression d'être expérimentale. Sous les apparences singulières du dessin, la narration graphique est maîtrisé et claire. L'aquarelle permet d'insuffler une vie à chaque personnage, en atténuant ce que le récit peut avoir de violent, mais sans neutraliser les quelques éléments de nature horrifique. Jeff Lemire a conçu ce premier tome comme une introduction à une intrigue de plus grande ampleur. Il apporte de nombreuses informations sans jamais noyer le lecteur, tout en ouvrant des pistes fortes intrigantes. Pris comme un récit complet, ce premier tome ne serait pas satisfaisant, faute de résolution pour de nombreux fils narratifs. 4 étoiles. Pris comme un prologue, il devient une porte d'entrée captivante pour un récit qui promet beaucoup.
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WAOUH... C'est la première chose qui me vient à l'esprit pour débuter cette critique. Il y avait pas mal de temps que je n'avais pas lu de comics. Pour renouer avec ce genre que je connais très peu, je me suis laissée tenter par "Descender".

Pour être honnête, c'est d'abord la couverture qui a attiré mon regard. Je suis complètement tombée sous le charme de ce robot à l'apparence de jeune garçon dont le profil se dessine sur une pleine lune. Dès cette première illustration, j'ai ressenti une profonde empathie pour le personnage. On perçoit d'ores et déjà toute la solitude qui entoure ce robot au regard perdu dans l'espace. Bref, cette couverture laissait entrevoir une intrigue à la fois dense (réflexion sur l'espace, la robotique et l'IA) mais aussi pleine d'émotions (ce n'est pas un hasard si les auteurs ont choisi pour héros un robot au visage d'enfant...)

Ce que je peux vous dire, c'est que ce premier tome tient ses promesses et dépasse largement tout ce qu'on aurait pu espérer. D'abord déconcertée par le graphisme de Dustin Nguyen, j'ai fini par apprécier et même franchement aimer ses aquarelles. Elles parviennent à retransmettre avec justesse les émotions des personnages mais surtout, elles donnent corps à l'univers foisonnant de "Descender". L'univers SF des auteurs s'imposent à nous, comme une évidence. A la lecture de certains comics, j'ai parfois besoin d'un temps "d'immersion", un temps de familiarisation nécessaire à ma compréhension de l'histoire. Ici, je me suis tout de suite sentie à l'aise et n'ai eu aucun mal à me plonger dans l'histoire, pourtant complexe (dans le bon sens du terme).

La composition des pages, le découpage même des planches, est particulièrement travaillé. Pas une planche ne ressemble à une autre. Dustin Nguyen propose une mise en page à la fois déstructurée et structurée. Au premier abord, les pages semblent surchargées, les bulles parfois indigestes. On se dit qu'on va finir par s'y perdre, c’est certain. Mais en fait, on s'y retrouve tout à fait, on est pas le moins du monde largué ! Bien au contraire, on est littéralement happé par le visuel. Je pense notamment au chapitre 2 qui m'a fait forte impression. Tandis que sur les pages de gauche, nous voyons Tim fuir les liquidateurs, les pages de droite montrent la progression de chargement de ses souvenirs. Le contraste qui s'opère est saisissant. D'un côté le présent, la peur et la fuite. De l'autre, le passé, les souvenirs et le bonheur. J'ai trouvé cette "double scène" très forte.

Si le graphisme vaut largement le détour, l'intrigue également. Je me suis régalée en lisant l'histoire de Tim-21, dernier représentant d'un modèle de robot capable d'empathie et destiné à la vie de famille. Le scénario est tout bonnement génial, nous amenant à s'interroger sur des problématiques scientifiques et éthiques assez actuelles comme la robotique et l'IA. Ce que j'ai également beaucoup apprécié, c'est la richesse des personnages. Ils sont nombreux à graviter autour de Tim-21et apportent chacun leur pierre à l'édifice "Descender". Je pense notamment à Bandit, le chien robotisé et Foreur, le gros dur, deux robots apportant une petite touche d'humour incongrue à l'ensemble.

Je vous recommande vivement "Descender", énorme coup cœur BD de l'été. J'ai hâte de lire la suite !
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Quelle claque. Je connaissais Jeff Lemire pour son travail sur Sweet Tooth dont j'avais lu le premier chapitre qui m'avait intrigué (et Green Arrow : Machine à tuer mais le souvenir laissé par ce comics est bien moindre). J'avais découvert l'illustrateur, Dustin Nguyen, avec Little Gotham, que je trouvais très chouette et le style très « mignon » de l'artiste correspondait bien au titre. Descender n'a rien d'adorable en revanche. Enfin, pas dans son intrigue. Tim-21 est le droïde le plus choupi de tous les temps (oui, plus mignon que BB-8 même), même quand il a les circuits complètement oblitérés. Bref. Je sais maintenant que le trait de Dustin Nguyen s'apprête parfaitement à des histoires au ton bien plus sérieux que Little Gotham.

Pour une fois, le résumé de l'éditeur est assez représentatif donc je ne reviendrai pas sur l'essentiel de l'intrigue. Nul doute que Descender ravira les amateurs de science-fiction, particulièrement les fans de robots et droïdes. Après la terreur semée par les « Récolteurs », ces robots géants apparus du jour au lendemain, sans raison et sans explication, trois factions apparaissent : celle qui gouverne et essaie de réguler les robots, ceux qui veulent complètement les éradiquer et enfin, une résistance organisée pour les défendre.

Descender revient sur des concepts bien connus de la science-fiction en ce qui concerne les robots : est-ce que ces derniers peuvent penser d'eux-mêmes, ressentir des émotions qui ne sont pas programmées, ont-il une âme, peuvent-ils rêver ? Pour autant, le comics n'a rien d'une redite, l'histoire est originale et il m'impatiente de découvrir la suite !

Les personnages sont très divers, avec bien sûr des extraterrestres intéressants, même si pour l'instant on retombe sur le topos sexiste qui consiste à inclure des extraterrestres masculins de formes et apparences diverses et variées, alors que les personnages féminins extraterrestres restent très humanoïdes et sexy… Bref. On retrouve aussi une diversité chez les robots ! Tim-21 ressemble parfaitement à un petit garçon, et d'autres robots sont parfaitement humanoïdes. En revanche on retrouve aussi « Driller Killer », un robot qui avait la charge de travailler dans les mines et qui ressemble plus à une machine de construction qu'autre chose. Enfin, si Tim-21 n'était pas assez attachant tout seul, il est accompagné de Bandit, l'équivalent d'un chien en droïde, qui lui est très fidèle.

Sans qu'on s'y attende au début, l'histoire pause aussi la question des anciennes civilisations, qui étaient bien plus évoluées qu'on ne voudrait l'admettre. Comme certains chercheurs le font encore pour des civilisations comme l'Égypte ancienne ou les Mayas, le plus simple reste de faire croire que tout était dû au hasard et que ces civilisations ne pouvaient pas être plus évoluées que la nôtre, au point qu'on ne puisse aujourd'hui reproduire leurs exploits (et donc, encore moins les comprendre).

Bref, Descender est une perle, un coup de coeur, au milieu de toutes les bonnes lectures que j'ai pu faire ces derniers temps !
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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La Galaxie se remet péniblement du traumatisme causé par l'apparition, il y a dix ans, des Moissonneurs, des robots de la taille d'une planète qui préfigurèrent la révolte des machines contre les Hommes. C'est dans cet univers en pleine reconstruction, qui a depuis appris à haïr le genre mécanique, que s'éveille Tim-21. Sans le savoir, le petit droïde cache dans ses circuits imprimés l'héritage et les véritables intentions des Moissonneurs. Un secret dont tous les gouvernements de la galaxie rêveraient de s'emparer.
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Découverte de ce comics qui me tente depuis sa sortie, il y a deux ans. Il était temps de se laisser tenter. C'est la splendide couverture et la thématique autour de l'intelligence artificielle qui m'ont attire.

Les auteurs

Les auteurs sont des pointures de comics de super-héros. Voici quelques uns de leur succès. Jeff Lemire est scénariste et illustrateur comme on peut le voir dans Green Arrow, sweet tooth, Jack Joseph, soudeur sous-marin, Black Hammer.
Dustin Nnguyen a réalisé notamment les dessins et la colorisation de The Authority-Revolution et Little Gotham.
Ils se tournent ici vers des personnages de science-fiction pure et une histoire inédite.
L'objet-livre
La maison d'édition Urban comics propose des ouvrages de qualité: magnifique couverture rigide et soin apporté a la qualité du papier, à la couverture et aux extras en fin de tome.
Les différentes couvertures non sélectionnées sont proposées en fin d'ouvrage.
Cette saga comportera au final 5 tomes (dernier tome sorti aux Etats-unis janvier 2018).
Revenons à la couverture que j'adore : un enfant mi-homme, mi-robot, la tête levée vers les étoiles, dans la luminosité de la lune semble rêver, les yeux grands ouverts.
Il ne m'en faut pas plus pour me plaire.
On sent passer une émotion.
Les fins de chapitres sont agrémentées de magnifiques images mettant les personnages en valeur.
L'intrigue, L'univers créé et les thématiques abordées
Nous retrouvons un schéma classique avec un survivant unique de son espèce qui va essayer de comprendre ce qui a bien pu se passer pendant ses dix ans de sommeil.
Dans ce premier tome Tim 21 subit les évènements, étant la cible de puissances qui se déchirent pour le posséder. Mais les bribes de souvenirs qu'il tente de sauvegarder nous en apprend un peu sur sa fonction et son empathie avec l'humanité. Cette naïveté est un peu agaçante mais logique.
Les auteurs ont su créer un univers cosmopolite d'extraterrestres et de robots en tout genre, tres cohérent.
J'aime l'aperçu rapide que l'on a des différentes planètes abordées. Les vaisseaux spatiaux pour certains semblent faire référence a l'univers Star wars.
Les personnages
Nous découvrons une galerie de personnages humains, non humains et robots plus ou moins attachants, intrigants ou repoussants.
J'aime beaucoup les deux robots amis de Tim 21 à savoir Bandit le chien robot, ou encore foreur, un robot bagarreur.
j'aime beaucoup la bande de mercenaires, destructeurs de robots, tous plus laids les uns que les autres comme les Gnishiens, un peuple tortionnaire.
Mon ressenti
J'ai plonge tout de suite dans cette série et j'ai accroche directement a l'univers et aux personnages. D'où ma probable lecture prochaine des tomes suivants.
Une série de science-fiction sur les dérives de l'intelligence artificielle et la cybernétique qui semble plus que prometteuse.
Lien : http://chrisbookine.blogspot..
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- un mélange de crayonnés et d'aquarelle
- c'est magnifique, ça fonctionne sans tomber dans le côté contemplatif de l'aquarelle
- une histoire qui associe action, science fiction, amitié et place des robots/IA
- des rebondissements et un univers qui se complexifient sans cesse
- une excellente lecture
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Le domaine de la SF recèle quelques pépites dont Descender fait partie.
De plus l'oeuvre a été réalisée à l'aquarelle, technique peu utilisée pour ce genre. Jeffe LEMIRE a réalisé une prouesse. Quand au scénario de Dustin NGUYEN, il s'intéresse lui aussi à l'intelligence artificielle et au jour où les robots pourront penser ou rêver. Excepté que dans ce futur éloigné, il n'y a pas que des humains, les "humes" comme ils disent; mais également d'autres races extraterrestres. Une belle histoire qui pourrait devenir un bon film, bien réalisée. Hâte de lire le deuxième tome.
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Attention c'est du lourd ! La nouvelle saga est une pépite et dépasse de loin mes espérances. Pas moins que ça !


L'histoire :

Dans une galaxie lointaine, les moissonneurs, robots géants, surgissent et exterminent tout sur leur passage, incitant une partie du peuple à se débarrasser de leur anciens compagnons métalliques. Dans ce chaos, se réveille soudain un robot à la forme d'enfant : Tim 21 qui porterait en lui la clé de l'énigme de l'apparition des moissonneurs.
Mon avis :

Je n'ai lu que le tome 1 et suis déjà obsédée par le 2 et les suivants. La saga en compte 6 et la série est finie. Il n'y aura donc pas d'attente infernale.

De la science fiction pure mais avec la patte de Lemire c'est à dire de la sensibilité autour d'un personnage enfant comme dans son Sweet Tooth. Les influences sont nombreuses et c'est avec plaisir que les amateurs de science fiction retrouveront certains thèmes comme la naissance d'un attachement et des émotions chez les robots, la question philosophique du robot personne, ...

Mais ce qu'il est surtout important de louer c'est la richesse du monde imaginé par ces deux auteurs qui n'ont à aucun moment cédé à la facilité. Avec la plus grande habileté, l'auteur parvient à nous faire réfléchir à la condition de ces robots. Tout en nous offrant un monde extraordinaire et foisonnant : de vaisseaux spatiaux, de multiples créatures, d'humains faillibles, ...
Lien : http://depuislecadredemafene..
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A la couverture et au titre du premier tome (étoiles de métal), on se doute qu'on a à faire à du Space opera. Ça tombe bien, j'adore ça. Mais ma référence du genre en matière de comics, c'est la série Saga, donc j'avais un peu peur d'être déçue. le trait et la technique de Dustin Nguyen est complètement différent de celui de Fiona Stapples, et c'est tant mieux. Ici, le dessinateur utilise l'aquarelle, et développe un style très particulier, mais qui convient à merveille à l'intrigue. le trait est légèrement flou, et les codes couleur changent suivant le lieu et le temps, ce qui permet de se repérer d'un coup d'oeil. Je trouve son style poétique, même dans la violence…
Celle-ci, signée Jeff Lemire, reste dans le flou au début. Je ne savais pas trop où on allait. Il a fallu attendre le troisième chapitre du premier tome pour que les choses commencent à s'éclaircir pour moi. le rythme s'accélère petit à petit, et la dernière page de ce premier opus est plus qu'inattendue, j'étais contente d'avoir le deuxième tome à portée de main. Malheureusement pour moi, le cliffhanger à la fin du deuxième tome est tout aussi dingue, et je n'avais pas la possibilité de me procurer la suite rapidement. Dans ce deuxième tome, on découvre de nouveaux lieux et de nouveaux personnages, l'univers s'étend, se précise, l'intrigue se complexifie.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Je suis ici à mille lieux de mon univers de lecture mais ma curiosité et les excellentes critiques émises m'ont donné envie de tenter l'aventure. Un comics que j'appellerai de science fiction qui se rapproche de l'univers de la série des robots de Isaac Asimov.

C'est l'histoire…

De Tim 21 un robot qui se réveille après 10 ans « d'endormissement ». Il était ce que l'on appelle un robot de compagnie pour Andy, un jeune garçon dont la maman travaillait beaucoup et le trouvais trop seul. Après ce long sommeil les humains ont disparu de son monde et la guerre s'intensifie entre certaines des 9 différentes planètes du conglomérat galactique unifié.

Le jeune robot doté d'une extrême sensibilité, accompagné de son chien robot et de quelques autres équipiers n'a qu'une idée en tête : retrouver Andy. Malheureusement il devient un objet de convoitise, recherché dans une bataille qui se prépare.

Vraiment heureuse de m'être lancée dans cette lecture d'une grande qualité, autant dans l'histoire que dans le dessin. Je vous le recommande vivement. Et vivement le tome 4 qui sort en novembre me semble t'il.
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