Astro Boy
Nous avions laissé Casan...Giovanni à Jérusalem où il avait pu capturer un de ces "hommes en rouge" qui le poursuivent depuis si longtemps.
Celui ci refusant de parler, il s'apprête à lui couper les mains. C'est vrai quoi, il faut bien passer le temps.
Mais c'est sans compter sur sa conscience qui l'empêche finalement de commettre cet acte définitif qui aurait fait "basculer son âme dans l'ombre". Un Dieu sympa, lui en saurait gré, mais sans doute suite à une erreur administrative, le Tout Puissant au contraire, s'empresse de l'enfoncer davantage.
Du coup, nous ne sommes pas plus avancés par rapport aux questions de départ : qu'il y a t-il dans la lettre que Giovanni devait remettre au Pape, qui sont les "hommes en rouge", M'Bappe ira-t-il au Réal et Dieu dans tout ça ?
Attention : à partir de là, spoiler !
Giovanni va se trouver séparé d'Esther, sa femme enceinte, puis, pour que son malheur soit complet, il va être arrêté, jugé et condamné. par le père d'Elena, son éternel amour,qu'il revoit pour l'occasion.
Fin.
Ou presque.
Car s'agissant du tome conclusif de ce récit, les auteurs vont nous livrer le terrible secret qui a entrainé tous ces malheurs.
Que révélait donc la lettre écrite par le vieil astrologue sage qui a mis les autorités catholiques en émoi ? Que Jésus avait une soeur ? Que Marie n'était pas celle que l'on croit ? Que
Marie-Madeleine faisait de la Lap-dance ?
Non, bien pire :
Jésus n'est pas né le 25 décembre car pour une histoire de conjonction Soleil-Vénus-Saturne en Poissons, la bonne date est plutôt le 1er mars de l'an 6 (à 3 heures du matin !) .
Ouah, la vache ! Ça va loin, quand même ! On se croirait dans un "Angélique Marquise des Anges revisité par
Paolo Coelho et Elisabeth Tessier.
Quant au dessin...
Griffo arrive à produire de magnifiques dessins la plupart du temps, mais de manière incompréhensible -et cela fait plusieurs albums que ça dure-, peine à donner une stabilité aux visages qui changent d'une case à l'autre, et dans un cas, semble avoir choisi pour modèle une aberration morphologique.
Bref, une histoire légère qui s'est longtemps laissée suivre de manière agréable, mais qui finit de manière décevante, accompagnée par un graphisme trop incertain pour la sauver entièrement.