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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Question humour et histoire, tout se passe bien, l'histoire est prenante et l'humour bien présent et le suspense intéressant. Par contre, mon problème c'est le héros Arsène Lupin, puisque c'est de lui qu'il s'agit, il est loin de l'image qui me reste de mon adolescence. Là, il est présenté comme un bellâtre à moitié crétin et complètement obnubilé par son psy.
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Ce roman inspiré par le héros de Maurice Leblanc me laisse une étrange impression. Si je n'avais jamais lu les Lupin originaux, je crois que j'aurais dit que ce livre est bon. le style est simple, la lecture est rapide, l'ambiance du début de siècle est correcte sans plus mais pas très fouillée à part quelques noms d'artistes posés ça et là. L'intrigue se tient malgré quelques méandres. Un petit plus avec la vision de Mata Hari par Lenormand même si je pense qu'il aurait pu bien plus creuser un éventuel affrontement entre eux.
Mais comme j'ai lu quelques uns des Leblanc, je trouve que l'auteur prend quand même pas mal de liberté avec le héros original (héros solitaire et donc exit la bande à Lupin et toute son organisation, atmosphère différente et peut-être plus légère sans doute en raison de la différence de style dans l'écriture, les couplets sur les méchants riches et les pauvres gentils sans subtilité) et ça me dérange quand même assez.
Donc lecture correcte mais sans plus. Je lirai quand même les autres tomes
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Frédéric Lenormand a eu une excellente idée de reprendre sous sa plume les aventures du célèbre gentleman cambrioleur. J'ai eu ma période Arsène Lupin, prête à dévorer toutes ses aventures et donc prête aujourd'hui à m'en laisser conter une nouvelle, au risque de la déception due à un changement d'écrivain.
Que nenni : Arsène n'a pas changé ses manières, son humour et ses succès galants, sa ruse, sons sens de l'observation. Mais cette fois, il met ses talents au service de la justice : le voilà détective, sommé par son psychothérapeute de gagner honnêtement sa vie pour payer ses séances. Il ouvre donc une agence de détective et le voilà au milieu d'une histoire de faux tableaux.
J'ai aimé la rencontre avec Picasso ou Mata Hari. J'ai souri aux bons mots ; la police a toujours autant de mal à être à la hauteur. L'intrigue est bien ficelée : je reprendrai bien un nouveau tome avec Arsène Lupin sous la plume de Lernormand. Je croise les doigts !
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Paris, 1908. le célèbre Arsène Lupin, gentleman cambrioleur par excellence, a décidé de suivre une thérapie pour soigner son addiction au vol. le docteur Kloucke lui enjoint de trouver un moyen honnête de gagner sa vie. Et voilà que notre Lupin ouvre une agence de détective, sous un faux nom évidemment! Sa première cliente est Mme Bovaroff, immensément riche. Lupin, alias le détective Barnett, est ainsi sur les traces d'un tableau de Delacroix. Meurtres, vol... l'affaire se corse... Il faudra bien toute la ruse et l'art du déguisement de Lupin pour résoudre ce mystère!

C'est toujours une joie de lire un nouveau roman de Frédéric Lenormand! Et cette nouvelle série sur Arsène Lupin n'échappe pas à la règle! :-) Une enquête bien menée, de l'humour et de l'histoire, que demander de plus?
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Depuis que le personnage d'Arsène Lupin est rentré dans le domaine public (2012), on ne compte plus les pastiches et nouvelles aventures de mon gentleman-cambrioleur préféré... Mais n'est pas Maurice Leblanc qui veut.. ou qui essaye...

A chaque nouvel essai, je me précipite et j'en ressors la plupart du temps assez mitigée. Ce fut encore une fois le cas ici. Pourtant avec un nom pareil, j'espérais un miracle. Pour ceux qui ne connaissent pas l'oeuvre de Maurice Leblanc par coeur, monsieur Lenormand, chef de la Sûreté, est l'une des incarnations d'Arsène Lupin lui même, dans le roman 813.

Le Retour d'Arsène Lupin se passe en 1908. Il est question de vol de bijoux, de faux Delacroix, de jeunes femmes séduites. Bref les éléments classiques d'une aventure d'Arsène Lupin. Frédéric Lenormand prend comme base de départ L'Agence Barnett et Cie , un recueil de nouvelles signé Maurice Leblanc, ainsi que les personnages de Jim Barnett, le Prince russe Serge Renine, avatars de Lupin et les inspecteurs Béchoux et Ganimard.

Mais Frédéric Lenormand a voulu en faire un peu trop et y mêle Picasso et Mata Hari, de façon peu crédible. J'ai été beaucoup agacée par les jeux de mots des titres de chapitres, qui sont un tantinet lourdingues : "Du côté de chez Chouane", "l'idée fixe du cousin Cloribus", "Danse avec les louves", "Un amour de Chouane" (il était content de l'avoir trouvé celui-là !!).

De même des passages comme celui-ci : " Cette valise [...] contenait à coup sûr l'objet si convoité sur lequel reposait toute l'énigme. La pierre philosophale ? Une photo du président de la République en bas résille ? Un extrait d'état-civil de la veuve avec sa vraie date de naissance ? Lupin aurait donné au chat la langue de Mme Bovaroff pour savoir ce que c'était.". Ce type d'humour ne me semble pas correspondre avec la personnalité de Lupin.

Le roman lui même est construit à la manière d'un roman à énigmes : des faits, des vols, des meurtres, des échanges de tableaux, plusieurs jeunes femmes que Barnett drague tour à tour, alors que son personnage est loin d'être un séducteur. J'avoue ne pas avoir retrouvé ce qui fait le charme des histoires de Maurice Leblanc, même si on sent bien que l'auteur a essayé ....

L'histoire serait tout à fait réussie, avec une résolution de l'énigme bien ficelée, avec un autre type de personnage ... On ne touche pas à Arsène Lupin aussi facilement !!!
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Auteur pour le moins prolifique, j'ai découvert Frédéric Lenormand à travers le neuvième opus des aventures De Voltaire, "Un carrosse nommé désir". Il faut savoir qu'il a déjà reprit dans de nouvelles enquêtes, le personnage du Juge Ti créé par Robert van Gulik, à travers 23 enquêtes. L'auteur propose un roman mettant en scène un très célèbre voleur du nom d'Arsène Lupin. Ce dernier est l'un des personnages les plus célèbres d'une série policière française.

Arsène Lupin vient de réussir un vol d'exception, se jouant encore une fois de son meilleur ennemi, Ganimard. Ce dernier, écoeuré par tant de virtuosité et las de courir après lui prend sa retraite. Il devrait être heureux et faire des plans sur la comète, mais il n'en est rien. Notre célèbre voleur plonge irrémédiablement dans une profonde dépression. Après un rendez-vous avec un spécialiste, le docteur Klouche, ce dernier lui conseille l'abstinence pendant quelques semaines pour se sevrer de cette addiction. Mais ce n'est pas aussi facile lorsque on fait appelle à lui, au travers d'une de ses identités factices pour retrouver une perle noire disparue. C'est le début, pour Arsène Lupin d'une enquête complexe où il n'a pas dit son dernier mot.

Frédéric Lenormand s'approprie le personnage d'Arsène Lupin, en respectant ce qu'il est. Il n'essaye pas de faire du Maurice Leblanc pour autant. Fidèle au contexte et aux personnages secondaires, l'auteur se ré-approprie le personnage du cambrioleur en le plaçant dans une situation en antagonisme avec son moi profond. Il se marque ainsi de la série originale, tout en en conservant l'atmosphère.

En cours de sevrage de sa cleptomanie sur les conseils de son psychothérapeute, Arsène pour payer ses gages et se changer les idées s'investit dans l'un de ses fonds de commerces, pas forcément très rentable au regard de ses exploits d'avant, il va prendre l'identité de Jim Barnett, détective privé de son état. La plume de Frédéric Lenormand est également plus ironique et mordante que celle de Maurice Leblanc, probablement une question d'époque. Un petit détail, qui a quand même son importance, Arsène Lupin semble oeuvré seul dans cette enquête alors que le personnage original est très entouré par un réseau relationnel complexe et diversifié, que l'auteur semble avoir omis.
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Merci pour ce livre remporté grâce à Masse Critique ! J'ai en effet foncé à la seule lecture du nom Arsène Lupin, car c'est mon héros littéraire préféré. J'ai lu de nombreuses adaptations et à chaque fois, bien sûr, j'ai peiné à retrouver la verve de Maurice Leblanc... et de son héros. Cette fois encore, même si le style est dynamique et que le héros est très fougueux, quelques petites choses distinguent cette oeuvre d'un original. Je reconnais que je ne suis pas arrivée à lire cet ouvrage comme un roman unique, mais que je n'ai pas cessé de comparer avec les Leblanc que nous connaissons bien.
Je vous laisse lire le résumé repris sur le site de l'éditeur.
Le roman se passe en 1908.
Dès le départ, lors de la scène avec Ganimard qui reconstitue la scène du crime pour lequel il a arrêté Arsène, quelque chose m'a chiffonnée. Aucun sentiment d'amitié pour Lupin n'étreint l'inspecteur, alors que dans les romans d'origine, il éprouve de la haine mêlée de respect pour son vieil ennemi. Ici, ce n'est que rancune et gloire à la perspective de sa vengeance.
Il y a beaucoup de verve et d'ironie mordante dans le roman. Mais quelque chose me dérangeait, et j'ai finalement mis le doigt dessus : l'ironie provient non de Lupin mais du narrateur, qui est donc omniscient. Beaucoup de narration donc, et les dialogues perdent la complexité qu'ils auraient pu avoir. Toutes les petites réflexions perdent donc de leur portée, alors que moins de traits mordants mais dits par Lupin aurait permis de renforcer le personnage.
J'ai trouvé difficile également de suivre l'intrigue, trop tarabiscotée : peut-être est-ce uniquement dû à mon attention soutenue sur le style, mais je n'ai pas compris grand-chose.
Autre petit détail également : il est dit que Lupin est seul, qu'il anime seul son agence, qu'il ne peut faire confiance à personne... Qu'est donc devenu le réseau de Lupin ? Ses amis ? Complices ? Son confident ? (si tant est qu'il en ai un vrai...) Chez Leblanc, Arsène ne fonctionne pas seul. Dans ce roman, le Lupin montré est donc un mortel, un humain, et non un ... superhéros. C'est pourquoi il y a ce personnage de psychanalyste qui l'analyse (avec peine). C'est un parti pris intéressant mais ça casse l'aspect « formidable » du personnage, tout puissant, qui n'a montré ses failles qu'à quelques passages de l'oeuvre originale.
Dernière critique : quelques passages un peu vulgaires. Je ne suis pas une saint Nitouche, mais il me semble que certains mots comme « cul » ne sont pas du style d'Arsène Lupin, gentleman cambrioleur, mais gentleman quand même !!
Néanmoins, je dois dire que j'ai beaucoup apprécié les passages avec les artistes, contemporains à l'époque, comme Apollinaire, Laurencin... ou Pablo Picasso, qui était effectivement à Paris à cette époque, et les réflexions sur l'art moderne de l'époque, encore incompris.
De même, quelques beaux passages, dans le style de Maurice Leblanc (la fin, entre autres, très douce et mélancolique) : voir les deux passages qui m'ont fait sourire dans la rubrique citations.
Je trouverais intéressant de lire une critique de lecteur non connaisseur des oeuvres de Maurice Leblanc, afin de voir s'il est parvenu à rentrer dans l'intrigue...
Merci en tout cas pour cette réutilisation intéressante du personnage ! C'était intéressant de lire une nouvelle mouture !
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Frédéric Lenormand qui reprend Arsène Lupin, j'avais hâte de lire ça, un peu peur aussi. J'aime les 2 mais Lenormand a parfois des tics dans son écriture qui me hérissent le poil. J'avais peur que ses travers ne plombent ma lecture. Il n'en a rien été. Ouf! Je l'ai trouvé plutôt sage mais sans oublier son style pour autant. Une fois de plus, plutôt qu'une enquête, ce sont des pérégrinations que nous lisons. On court d'un coin à l'autre de Paris pour discuter avec un protagoniste, le plus souvent déjà mort...
D'Arsène Lupin, j'ai l'impression qu'il n'a retenu que le goût du déguisement et du changement d'identité. Il a gardé quelques avatars créés par Leblanc, dont Jim Barnett, mais certains de ses déguisement sont assez vite éventés.
Je ne cherche pas de réalisme en lisant un Lenormand, cependant, faire intervenir des personnages historiques et les décrire dans leur comportement si éloignés de la réalité me gêne un peu. Mata Hari, par exemple, n'est pas très crédible et une autre cocotte fictive aurait mieux fait l'affaire.
J'ai globalement apprécié la lecture de ce roman. C'est drôle, c'est enlevé, l'écriture est imagée. Mais ça ne laissera pas un souvenir impérissable dans ma mémoire. Si ça n'avait pas été un Lupin, j'aurais été plus clémente dans ma notation. Mais on ne touche pas à ce héros impunément...
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Ecrire un Arsène Lupin n'est pas facile, tant les attentes des fans sont grandes.

Lenormand s'en sort honorablement. Il respecte plutôt bien le caractère du personnage (même si je suis assez dubitative sur cette histoire de psychanalyse). L'intrigue n'est pas au niveau d'un bon Maurice Leblanc mais tient la route.
Au niveau style, Lenormand parvient à donner un petit caractère "Leblanc" à son écriture sans qu'elle fasse pour autant "début 20e siècle".

Le seul gros bémol est le trop grand nombre de références artistiques : Picasso, Apollinaire, Mata Hari.... Seul un auteur sachant quels artistes seraient encore connu au 21e siècle peut faire autant de références, ce qui fait perdre à la narration son charme "Leblanc". Une référence serait un clin d'oeil sympathique mais le trop est l'ennemi du bien.
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Arsène Lupin je connais à travers la série qui était diffusée à la télévision avec Georges Descrières. Je reconnais que je n'ai lu aucun livre de Maurice Blanc. Je suis donc partie de zéro sans connaitre le personnage.
Gentleman cambrioleur, voici ce qui caractérise Arsène Lupin qui a comme addiction le cambriolage. Comment peut on se soigner de ce travers ? Voilà l'épineuse question qui tarode notre héros. Et bien que cela ne tienne ! le voilà en thérapie avec le célèbre psychiatre, le docteur Kloucke (nom qui m'a tout de suite fait penser au célèbre docteur Knock). Mais cela coûte cher. Et lorsqu'on ne doit plus voler pour subvenir à ses besoins que reste t il ? Et bien partir à la chasse des cambrioleurs. Ni une ni deux, notre gentleman endosse une de ses nombreuses personnalité et le voilà traquant ceux qui ne lui arrivent même pas à la cheville. Arsène Lupin devient le gouailleur Jim Barnett, détective privé qui se retrouve sur le chemin de l'inspecteur Béchoux qui ne rêve que de médaille. le voilà parti à la chasse de voleurs de tableau.
Ce qui fait le plaisir de lire Frédéric Lenormand c'est le récit historique et la facilité avec laquelle l'auteur se glisse dans la peau de ses personnages. J'ai découvert Frédéric Lenormand avec le Juge Ti que je dévore toujours avec autant de plaisir. Je n'ai pas accroché avec la série De Voltaire mais ai adoré Loulou Chandeleur. Ici, je reste mitigée. Tout le côté historique, comme d'habitude très bien documenté, restranscrit avec un tel réalisme qu'on s'y croirait. Ici on croise Pablo Picasso et les artistes de la Butte Montmartre et surtout... surtout nous croisons la célèbre, mystérieuse et sulfureuse Mata Harri.
Le personnage d'Arsène Lupin m'a quelque peu agacé du fait de son arrogance, de son auto-suffisance, du monsieur je sais tout mieux que tout le monde. Bref, une vraie tête à claque. Mais peut être est ce la base du personnage de Maurice Blanc ? Je me suis promis d'en lire un récit mais j'ai tellement de retard que je n'ai pas eu le temps avant cette chronique.
Niveau intrigue, je reste sur ma faim. le récit est tellement axé sur la partie historique et le personnage d'Arsène que j'ai eu beaucoup de mal à comprendre et à suivre la découverte du coupable.
Une écriture fluide, précise, simple, humoristique rendent cette lecture attrayante et plaisante. Les nombreux rebondissements ne nous laissent aucun temps mort et l'ennui ne pointe pas le bout de son nez. Frédéric Lenormand est un conteur né et sait captiver son public jusqu'à le rendre addict à son récit.
J'attends quand même le deuxième tome pour me faire une idée précise de cette nouvelle création.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..
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