Les mondes d'Aldébaran - Cycle 1 d'Aldébaran, tome 2 : La blonde

- Je me demande pourquoi il a pris le risque de nous aider sans même nous connaître...

- Ça montre à quel point les gens haïssent ce gouvernement...

- Dans notre village, je n'avais pas du tout conscience que les choses étaient comme ça. J'étais convaincu que notre gouvernement était correct.

Bougeant tout le temps, frénétique, insatiable, la femme du capitaine prenait toutes les initiatives, inventant sans cesse de nouvelles positions que, jusque là, pensais irréalisables.

Si on ose et on persévère, les bonnes choses finissent par arriver !

Vous ne savez pas que la musique est interdite par le gouvernement ?!
Ils prétendent que la musique détourne les gens du travail productif...

A proximité des arrêts de dirigeables il y a toujours des caravelles apprivoisées. Elles produisent de l'hélium, le gaz léger nécessaire aux engins volants, qui peut être partiellement extrait de la poche de sustentation de l'animal, sans le tuer.

- Que va-t-il nous arriver, Kim ? Tu sais, je me donne des airs de dur, mais en réalité j'ai peur... j'ai très peur...
- Moi aussi, mon grand, moi aussi...

Mais votre village était vraiment au bout du monde ! Vous ne savez pas que la musique est interdite par le gouvernement ?!

Tout a été trop rapide, trop démesuré. Je crois que nous n’avons pas encore eu le temps d’assimiler ce qui nous est arrivé...

- La seule chose que je peux te dire, c'est que nous avons fait une découverte d'une importance capitale. Et nous ne voulons pas qu'elle tombe entre les mains de ces petits tyrans qui gouvernent Aldébaran : ce serait une véritable catastrophe !
- Et cette créature marine, qu'est-ce qu’elle a à voir ?...
- Désolée, je ne peux pas en dire plus...

Quand nous avons enfin atteint la plage, six longues heures plus tard, l'étrange poisson nous épiait encore, imperturbable...