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3,21

sur 190 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La Petite fille de ses rêves est le17ème roman de la série des Brunetti. Il y est question d'une secte à laquelle le commissaire doit s'intéresser à la demande de son ancien camarade d'école, Antonin Scallon, qui a été missionnaire en Afrique et occupe maintenant un poste d'aumônier à l'hôpital civil.
Le roman s'ouvre sur l'enterrement de la mère de Brunetti. le commissaire est plutôt d'humeur morose. Il est assez déstabilisé et observe avec une certaine distance le rituel catholique des funérailles. Brunetti est lui-même non-croyant. Il éprouve une réelle répulsion envers Antonin Scallon, mais il sait garder son sang-froid.
Paola, l'épouse de Brunetti est heureusement à ses côté, avec ses enfants Raffi et Chiara. 

Venise est bien sûr le personnage principal, comme dans tous les romans de Donna Leon. Elle dissèque le microcosme qu'elle connaît bien puisqu'elle y a vécu longtemps ( mais elle réside aujourd'hui dans un petit village suisse). Dans cet opus, elle se focalise sur le milieu des sectes et sur la religion. La scène de l'enterrement du début du roman qui s'enchaîne avec la démarche du prêtre, Antonin Scallon, auprès de Brunetti, traduit la défiance de l'auteur vis à vis des religions, sectaires ou non. Via son protagoniste, Donna Leon exprime le rejet des traditions et rites religieux qui visent au mieux à rassurer les personnes sur la mort, et au pire maintiennent le peuple dans l'ignorance, la soumission et la culpabilité pour le manipuler plus aisément. le roman se referme aussi sur un enterrement. Ainsi, il semble que la boucle soit bouclée.

L'enquête, contrairement à ce qu'on attend, n'a rien à voir avec les sectes. Elle ne démarre que tardivement, page 109, lorsque le cadavre d'un enfant est découvert immergé dans un canal. C'est dans le milieu des Roms qu'elle va se mener.

L'approche de Donna Leon est intéressante car bien nuancée. Vianello, l'inspecteur et Brunetti lui-même sont partagés entre un sentiment d'empathie pour ces exclus de la société et un agacement non dissimulé pour la mentalité qui les caractérise. Comme toujours, l'auteur dénonce l'injustice et la corruption au sein des institutions du pays.

Brunetti promène son élégante silhouette dans les calle de Venise, fait halte devant la Salute pour l'admirer quelques instants au soleil, un peu comme le Palomar d'Italo Calvino. Il se montre assez nonchalant, se repose beaucoup sur Paola pour la tenue de la maison, les repas ( toujours décrits avec force détails ) et l'éducation des enfants. Il est toujours frustré dans ses démarches et empêché de mener l'enquête comme il l'entend par son supérieur hiérarchique. Il se ressource auprès des siens. La famille est le lieu où tout se discute. Paola est une sorte de guide pour Brunetti. Il trouve son équilibre au sein de son foyer.
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Beaucoup de longueurs, j'ai lu parfois en diagonale. L'intrigue n'est pas aussi prenante que les autres Brunetti. C'est quand même un plaisir de retrouver les vénitiens et la Sérenissime, et l'Italie avec ses problèmes.
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Le Commissaire Brunetti est totalement abattu par la mort récente de sa mère et tout son travail s'en ressent. Nonchalant, il passe son temps à lire les journaux, prend tous les prétextes pour partir en vadrouille et s'arrête en chemin pour boire un café sans se presser. Par moments, il se perd dans des considérations totalement hors propos sur la religion, l'écologie ou la Mafia, qui n'ont aucun lien avec le récit.

Et si je sais que les romans de Donna Leon sont très éloignés des thrillers haletants que je lis habituellement, là, il ne se passe vraiment rien et l'enquête se traîne.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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Une découverte, ce roman. je n'avais jamais lu de Donna Leon.
Ici le lecteur va voyager à Venise-que je ne connais pas non plus!- et , avec Brunetti, mener deux enquêtes: les agissements d'une sorte de gourou, assez malhonnête, et la noyade (accidentelle?) d'une toute jeune fille de 11 ans.
C'est vrai que les déambulations à Venise sont agréables à lire, de même que les remarques assez poétiques sur l'arrivée du printemps.
J'ai trouvé tout de même des longueurs dans ce récit qui ne m'a pas passionnée.
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Univers édulcoré même si l'intrigue se tient. Un inspecteur qu'on aimerait rencontrer. Ca manque tout de même de rebondissements.
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On démarre très lentement : le commissaire a perdu sa mère et c'est l'occasion d'un réflexion sur le deuil et la mémoire (un peu longue) . Puis on découvre le cadavre d'une petite fille , morte noyée et voilà Brunetti confronté au monde des Roms où il n'est vraiment pas facile d'obtenir des réponses .Un aperçu aussi mais peu développé , sur le monde des sectes Un volume noir et qui m' a laissé une impression désagréable difficile à expliquer.
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J'ai enfin retrouvée Donna Leon avec ce dernier livre paru, tout récemment, en poche en VO.

Guido Brunetti y est au mieux de sa forme :)

Sa famille aussi et on arrive même à déceler quelques pointes d'humour anti-berlusconien chez ses beaux- parents aristocrates !

Tout commence par la découverte du corps sans vie d'une préadolescente au bord d'un canal ...

et ... je ne vous dirai rien de plus, car cette fois, rien n'est prévisible dans les trois quarts du livre, et vous en dire davantage dévoilerai trop du reste de cet excellent roman.

Autant j'avais été déçue par ces précédents opus, autant celui-ci m'a réconciliée avec son écriture et sa faculté de nous emmener à Venise, des bords des canaux aux banlieuex délabrées.

En bref ... dans deux ans quand il sortira en France, n'hésitez pas ou lisez le vite en VO si vous pouvez !
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Pas de grand air d'Opéra pour ce Donna Léon mais une petite musique en mineur pour mener de l'enterrement de la mère de Brunetti, qui regroupe famille et amis à celui d'une petite gitane où Brunetti et l'inspecteur Vianello seront seuls devant la tombe.
Cette petite fille d'une dizaine d'années, déjà victime d'une MST, ils l'ont sortie, noyée, du Grand Canal. Elle venait manifestement de participer à un cambriolage. Mais qui est-elle ? Ni les victimes du cambriolage ni sa propre famille ne se manifestent...
Comment peut on se désintéresser du sort d'une enfant aussi jeune ?
Toutes les questions posées trouveront leur réponse, pas forcément satisfaisante, disparition immédiate d'un "gourou", dès qu'il sent qu'on va examiner ses affaires de trop près et impossibilité de faire de la mort de cette gamine autre chose qu'un "accident".
Ce qui me réconforte (si on peut employer cette expression !) en lisant certains Donna Léon , comme certains Ruth Rendell, du reste, c'est que manifestement Italiens et Britanniques ne sont pas plus doués que nous pour organiser un "vivre ensemble" satisfaisant...
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J'ai enfin découvert un volet des enquêtes du Commissaire Brunetti ! J'ai trouvé l'intrigue assez moyenne, par contre on découvre Venise dans le détail et la douceur de vivre à l'italienne ainsi que la gastronomie.
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Le commissaire Brunetti se retrouve confronté à la perte de sa mère et la découverte du cadavre d une enfant.
Même si l' intrigue est longue à démarrer (une centaine de pages), la détermination du commissaire à vouloir terminer une enquête que tout le monde voudrait enterrer est prenante. Cette enquête soulève de nombreuses interrogations sur l' intégration difficile des Roms en Europe, en analysant
les différentes opinions sans jamais prendre partie, si ce n' est rendre justice à une famille. La justice et l' argent se confondant ici pour faire planer un certain malaise.
La Venise de ce tome est noire, loin des fêtes chatoyantes de la Sérénissime.
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