Werner est à New York avec Hanna. Ils sont dans un taxi lorsque l'ombre d'une aile volante géante s'abat sur eux. L'incroyable est sur le point de se réaliser… Les nazis vont lâcher sur la plus grande ville américaine une bombe sale… Mais ce n'est qu'un cauchemar. Werner a été blessé par le bombardement occasionné par une bombe de dix tonnes larguée sur la base allemande par les Britanniques. Mais où est Hanna ? A moitié nu, il court à sa recherche. Lorsqu'il la trouve, ils embarquent sur un Fiesler Storch… qui croise sur sa route deux P-38 Lightning…
Critique :
Face au succès de la première trilogie, Yann a succombé à l'envie de donner une suite à une histoire qui aurait dû en rester là pour être crédible. Il nous entraîne donc ici en pleine uchronie avec des armes secrètes nazies autrement plus puissantes que les ailes volantes et bien plus rapides. Pourtant, la guerre est pour ainsi dire achevée, ce qui n'empêche pas les plus fanatiques des SS de croire que la victoire est encore possible grâce aux nouvelles armes de leur arsenal.
On sent clairement les prémices de la Guerre Froide s'installer entre Russes et Américains. Nul doute qu'une confrontation entre les « Alliés » se prépare, maintenant que l'Allemagne semble bel et bien écrasée.
Le côté uchronique décevra certainement beaucoup de lecteurs qui tenaient à ce que « Dents d'Ours » garde un caractère « véridique » dans un contexte plausible. de plus, Max étant mort, il ne reste plus que deux protagonistes qui s'aiment mais ne partagent pas du tout les mêmes opinions politiques : Hanna tient à tout prix à respecter sa parole donnée au Führer et Werner est écoeuré par les atrocités et la folie destructrice des plus bornés des nazis.
Les dessins du Belge Henriet sont toujours aussi fascinants et bien servis par la brillante mise en couleur d'Usagi.
N'ayant rien contre les uchronies, j'apprécie cette suite.
Ce quatrième album sert avant tout d'introduction au second cycle même si les auteurs nous livrent de nombreuses péripéties.
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La fin historique de la guerre est proche et les Allemands jouent leurs dernières cartes...mais ce sont des atouts!
Déjà dans les tomes précédents, l'histoire passait doucement dans l'uchronie mettant en scène des avions et autres aéronefs n'ayant, dans la réalité, jamais dépassé le stade de projet.
Ici, il s'agit du Silbervogel de Sänger et Bredt.
C'est toujours très intéressant et bien mené mais je trouve que maintenant que l'histoire du trio d'ami est dévoilée, les relations entre les personnages principaux sont moins prenantes et virent plutôt dans le mélo.
A suivre!
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Hanna doit piloter l'avion chargé de bombe qui explosera sur New-York, Amerika Bomber. Elle apprend la mort de Max avec tristesse mais cela n'infléchit pas ses idées. Dans cet album, on ressent bien l'embrigadement et le fanatisme des soldats SS, prenant la place de l'histoire personnelle du trio dont le précédent volume se faisait la part belle.
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La suite des aventures de Werner et Hanna, alors que le deuxième guerre mondiale touche à sa fin, les derniers allemands convaincus ne s'avouent pas entièrement vaincus. Et Werner qui tente de limiter les dégâts.
Pas de grosses avancées pour ce tome qui ressemble au précédent, les surprises en moins. Pas de rebondissement, pas de nouveauté, ils sont dans la même situation. Une Hanna toujours fanatique et un peu casse-pied, et un Werner toujours naïf. Ils restent tout de même attachants. Et on se demande vraiment comment ils vont évoluer. Tout comme l'histoire, on ne sait pas ce qu'elle nous réserve.
Une lecture toujours agréable, aux très beaux dessins.
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La base secrète nazie a été réduite en poussière par une frappe américaine. Werner et Hanna s'en sortent indemnes mais pour Hanna ce n'est pas la fin de sa mission et pour Werner ce n'est pas la fin des ennuis.
Ce quatrième tome ouvre un nouveau cycle où Hanna semble toujours aussi déterminée, pour l'honneur de l'Allemagne nazie, à faire exploser une bombe nucléaire sur ses ennemis américain. Werner, chargé par les américains d'empêcher cela, aura bien du mal à mettre ses sentiments de coté. Leur long passé d'amitié ne peut pas être rayé ainsi.
Un ensemble tout aussi charmant, avec un duo de héros touchant. Un peu en dessous des premiers quand même passé la révélation sur le trio d'amis.
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Rêves prémonitoires, explosions, retour d'une menace fantastique sur l'héroïne, la lecture est un peu confuse, tout comme devait l'être cette Allemagne à l'amorce de l'"Année zéro".
Lire la critique sur le site : BDGest
Une bonne lecture qui ouvre un nouveau cycle qui ne décevra pas les amateurs.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Yann et Henriet progressent à grands pas et de manière haletante, en illustrant les failles et les amours de ce touchant trio d’adolescent à priori inséparable.
Lire la critique sur le site : BDZoom
-Les photos aériennes ramenées par nos pilotes sont éloquentes! Vu l'état de cette usine secrète, les nazis ne pourraient même plus y fabriquer une escadrille de cerfs-volants en papier hygiénique!
-Quelle tête sinistre vous faites Donovan! Allez! Venez arroser avec nous la destruction du dernier cauchemar inventé par les savants tarés du père Adolf!
-Le dernier... Kiss my ass! Question inventivité, avec les nazis, c'est comme avec mes ex-bonnes femmes, elles ont toujours su me surprendre par leur machiavélisme!
Vous connaissez les objectifs de l’opération « paperclip » : capturer le maximum de savants et d’ingénieurs teutons et les ramener à la maison, afin qu’ils mettent leurs odieuses et machiavéliques inventions au service des forces du bien… nous !
- parait que les yankees ne sont qu’à quelques dizaines de kilomètres !
- gut ! Je préfère le chewing-gum de Johnny à la balle dans la nuque d’Ivan !
Allez ! Venez arroser avec nous la destruction du dernier cauchemar inventé par les savants tarés du père Adolf.
Le dernier... Kiss my ass.
J'ai donné ma parole à mon Führer ! Personne, pas même toi, ne m'empêchera de la tenir ! L'honneur est la dernière fierté de l'Allemagne !