Il s'agit d'un ouvrage scientifique de niveau universitaire, malgré la volonté de vulgarisation. En effet, l'auteur argue que « les formules et démonstrations simples » sont plus parlantes qu'une explication « vulgarisée »… sauf que, même avec mon petit bagage scientifique acquis en 1ere S et un intérêt poussé pour l'astronomie, j'ai été totalement larguée par ces « formules simples ». Les notions qu'il aborde sont loin d'être accessibles pour un public amateur, même éclairé. Pour cette raison, il me semble que cet ouvrage cible plutôt les étudiants.
En dehors de ce barrage de niveau, avec de l'acharnement et beaucoup d'entêtement, je suis arrivée au bout. L'ouvrage se déroule de façon logique : on commence par le nuage interstellaire, puis la formation des étoiles, leur vie, leur mort, le cas des étoiles doubles, et finalement l'impact de ces astres sur l'évolution de la galaxie. Ainsi donc, la démonstration va du début à la fin de la vie stellaire, abordant le destin de chaque type d'astre selon sa masse… J'ai apprécié de rafraîchir mes propres connaissances en ce domaine et de les compléter, mais j'avoue être passée rapidement à chaque fois qu'une équation pointait le bout de son nez…
L'ouvrage me semble donc intéressant, à condition d'avoir déjà de bonnes bases en physique et en chimie, puisqu'ici, il s'agit bel et bien d'astrophysique pure et dure.
Par contre, un énorme défaut que je n'ai jamais trouvé ailleurs jusque-là : il manque trente pages dans mon volume. J'ai contacté la maison d'édition et j'attends pour le moment leur réponse. Suivant leur réaction, je me réserve le droit de modifier mon avis.
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Bien que ce livre ne soit nullement destiné aux spécialistes, nous n’avons pas hésité à y insérer des formules et des démonstrations simples, quand elles nous ont paru plus parlantes qu’un exposé vulgarisé fait « avec les mains ». Une bonne compréhension de la physique stellaire passe par là.
Il existe plusieurs phases dans le milieu interstellaire, qui sont déterminées par la densité, ainsi que par la nature et l’intensité du rayonnement ambiant.