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sur 5407 notes
Gaston Leroux, journaliste et écrivain, spécialisé dans les reportages, toujours à l'affût pour débusquer les scoops, met en scène dans le mystère de la chambre jaune un jeune protagoniste qui a de qui tenir.

Rouletabille, seulement âgé de 18 ans, découvre par hasard au détour d'un journal, une petite annonce qui le met sur la piste d'une affaire criminelle. En effet, au château du Glandier, Melle Stangerson est victime d'une aggresison dans sa chambre, pourtant hermétiquement close, et surveillée par son père, qui travaillait dans le laboratoire d'à-côté. Seulement voilà : comment l'assassin a-t-il pu pénétrer dans ces lieux et en sortir ? C'est là toute la question que résoudra Rouletabille, accompagné de son acolyte Sainclair, le narrateur et d'un vieil inspecteur de police, Mr Larsan.

Notre jeune héros, très mystérieux dans ses attitudes, dans ses paroles ou dans ses agissements, est un personnage rusé. Bien que très jeune, il fait preuve d'une force de conviction sans précédent, d'une malignité à toutes épreuves, et d'arguments solides pour arriver à ses buts. Il faut rajouter à ces traits de caractère l'étonnant culot du jeune homme, qui ose tout, sans se poser de questions. Toujours au bon moment au bon endroit, sa perspicacité, sa logique, ses raisonnements censés - appuyés par la répétition de la phrase "le bon bout de ma raison" -, vont devancer la justice dans ses pérégrinations et empêcher une grave erreur judiciaire.

Rouletabille incarne la figure du jeune reporter intrépide, qui met sa vie en danger au profit de la résolution de l'affaire en cours. Sainclair, quant à lui, ancien avocat au barreau de Paris, devient en quelque sorte l'assistant de Rouletabille, n'hésitant pas à le suivre partout, à obéir à ses ordres, tout appréciant l'excitation de ces aventures. Et enfin, Larsan, vieux policier aux méthodes sans fautes, admiré par Rouletabille et connu comme l'un des meilleurs dans sa profession, émet rapidement des hypothèses et se laisse berner par les premiers indices qui lui apparaissent. En outre, il accuse à tord et à travers le fiancé de la victime, Robert Darzac, avec preuves à l'appuie, mais sans interprétation logique.

Le spectateur est plongé au coeur de l'affaire, suivant pas à pas son avancement, essayant lui aussi de résoudre ce sacerdoce mystérieux. On retient son souffle, en haleine jusqu'à la fin. le dénouement, mis en scène par Joseph Rouletabille lors de la finalité de l'affaire au tribunal, nous plongera dans un état d'attente insoutenable, tant le jeune homme fera durer le bilan de ses réflexions. Une fois l'affaire terminée, le nom du coupable dévoilé, on approuve cet assassin... bien que les preuves rapportées soient un tant soit peu tirées par les cheveux. Gaston Leroux a voulu jouer sur le surnaturel de la déclaration, tout en essayant d'établir une explication rationnelle, qui peut passer dans l'esprit du lecteur, mais un peu trop biscornue et complexe pour s'en souvenir complètement.

C'est néanmoins une très belle lecture, haletante jusqu'aux derniers mots, angoissante et étouffante. le cadre du lieu du crime - dans un château isolé - met en place un cadre sombre, qui ajoute une tache d'obscurité à cette affaire déjà plus compliquée. Essayez de dénicher l'assassin sans vous emmêler les pinceaux dans les milles hypothèses émises, soyez attentifs, observateur, raisonné... bonne chance !
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Le mystère de la chambre jaune, icone mythique de la littérature policière française. Plusieurs me l'ont conseillers, d'autre me l'ont exigé, nul ont été déçu. Donc la barre était haute pour un inculte de 39 ans de l'auteur Gaston Leroux, de plus que je n'ai jamais été attiré par le style Sherlock ou Agatha.

Je n'ai point été subjugué, mais j'ai aimé. le personnage est coloré, énigmatique et du genre anti-héros. le style de l'écriture m'a beaucoup plus plu que le mystère en soi. Je le recommande un soir d'hiver sur le bord du feu une valeur sur.
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Le mystère de la chambre jaune /Gaston Leroux (1868-1927)
Fin octobre 1892, un crime affreux a été commis au château féodal du Glandier sur la lisière de la forêt de Sainte-Geneviève près d'Épinay-sur-Orge, propriété du professeur Stangerson. Pendant que le maître travaillait dans son laboratoire, sa fille Mademoiselle Mathilde Stangerson a été gravement blessée par un assassin alors qu'elle reposait en toilette de nuit dans une chambre attenante au laboratoire. Les médecins ne répondent pas de sa vie.
Les faits ont été rapporté dans le journal « le Temps ».
Les premiers sur les lieux suite à des cris et deux coups de feu, le professeur et son serviteur, le père Jacques-Louis Moustier, constatèrent, après l'avoir enfoncée, que la porte de la chambre était fermée de l'intérieur à clef et verrouillée, et les volets de l'unique fenêtre également.
Qui a tenté de tuer Mathilde et par où l'assassin a-t-il pu fuir de la chambre jaune ?
Ce que personne ne put découvrir, c'est un jeune reporter de dix-huit ans travaillant dans un grand journal qui va le trouver. C'est un fin limier, un fouilleur surdoué. On l'appelle Joseph Rouletabille.
Ainsi s'exprime d'entrée Sainclair, avocat au barreau et journaliste, le narrateur de cette histoire incroyable.
Il rapporte que Mathilde Stangerson, trente-cinq ans, quelques semaines avant les événements, flamme de Robert Darzac, la cinquantaine, professeur en Sorbonne, avait accepté sa proposition depuis longtemps formulée de mariage. Celui-ci devait être célébré dans l'intimité au château du Glandier. Cette situation, évidemment, va faire de lui un suspect.
M.de Marquet, le juge d'instruction, accompagné de son greffier, se rend alors au château pour les premières constatations, en compagnie du narrateur et de Rouletabille qui a finement joué pour être de la partie.
Tout au long des conversations qui ne manquent pas de s'établir entre les personnages, Sainclair note que les propos de Rouletabille, qu'il trouve souvent incohérent et mystérieux, finissent en quelques phrases rapides et nettes à livrer le fil de sa pensée, et tout s'éclaire soudain, les mots et les idées se reliant avec facilité et logique, ce qui fait dire au narrateur qu'il ne comprenait pas comment il n'avait pas compris plus tôt !
Au terme d'une enquête minutieuse, pointilleuse et précise, fertile en aventures et rebondissements, tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière ligne, la solution de cette énigmatique agression est apportée par le jeune et souvent irrévérencieux journaliste qu'est Rouletabille.
Gaston Leroux, un des pères du roman policier, fut avocat avant d'être journaliste reporter, aussi le style du roman est-il emprunté avec excellence au journalisme dans la façon d'analyser dans le détail les documents, notes, lettres, procès-verbaux…etc.
Un grand classique du roman criminel, développant une intrigue complexe que je relis avec un immense plaisir, bien des années après l'avoir découvert.



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L'intrigue est vraiment prenante : une tentative d'assassinat dans une chambre fermée de l'intérieur ; comment l'assassin a-t'il pu sortir sans être vu . Ce mystère en huit clos est entier. Pour résoudre cette enquête, le jeune reporter Joseph Rouletabille se rend, accompagné de son ami l'avocat Sainclair - qui est le narrateur de cette histoire - au château du Glandier. J'ai adoré ce personnage, digne d'un Hercule Poirot ou d'un Sherlock Holmes dans ses paroles, ses déductions, ses réflexions. Il est le personnage récurrent de nombreux autres romans de Gaston Leroux !

Comme son personnage, le style de l'auteur se rapproche beaucoup de celui d'Arthur Conan Doyle ou d'Agatha Christie. L'écriture est certes un peu "vieille France", mais Gaston Leroux nous captive avec une facilité déconcertante. Cette intrigue présente vraiment tous les éléments d'un bon policier : de nombreux rebondissements, autant de personnages atypiques que de potentiels coupables... avec une ambiance pesante à la Cluedo !

Le mystère se complique de page en page et le suspense court jusqu'aux dernières pages. le dénouement, lui, est géant et totalement inattendu ! Ce roman se termine sur une nouvelle intrigue qui introduit le roman suivant : le parfum de la dame en noir - que j'ai déjà acheté, évidemment !
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"Le Mystère de la chambre jaune" est surprenant, non parce que l'énigme semble insoluble, non parce qu'à la toute fin Gaston Leroux nous offre un dénouement rocambolesque, mais parce que son personnage principal, Joseph Rouletabille, est totalement hors genre. Il ne rentre pas dans les codes du roman policier. Jeune, insouciant, téméraire, irrévérencieux, agité, fougueux, habillé comme un original, on se demande s'il n'a pas, quelque part, inspiré Hergé pour son Tintin. Si bien qu'à la fin du roman on se demande encore: "Non mais qu'est-ce que c'est que ce type?"
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L'histoire se déroule en France, au château du Glandier à la fin du XIX ème siècle où de mystérieux crimes se produisent dans la chambre jaune qui était fermée de l'intérieur. le mystère reste entier puisque nul ne sait comment l'assassin a fait pour s'introduire à l'intérieur. le coupable, n'était probablement pas un assassin ordinaire puisqu'il s'intéressait également aux travaux du professeur Stangerson et de sa fille Mathilde qui, elle, est ressortie indemne de sa tentative d'assassinat.
Roman policier extrêmement bien mené puisque le lecteur ne s'attend certainement pas à un tel dénouement et qu'il est complètement bluffé du début à la fin.
Bien que n'aimant pas particulièrement les romans policiers, je peux dire que celui-ci m'a laissé sans voix...d'où le fait que je ne dirais rien de plus si ce n'est que je vous encourage vivement à venir découvrir cet ouvrage !
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Une chambre jaune, ce n'est pas très Feng shui. Résultat: l'énergie circule mal. Les déboires ne se font pas attendre!
Une agression survient à l'encontre de Melle Mathilde Stangerson au Glandier.
Mais personne ne peut s'expliquer comment l'assassin a pu entrer dans la pièce. Plusieurs enquêteurs se penchent sur le mystère, dont Frédéric Larsan.
Seul Rouletabille touche vraiment sa bille!
L'enquête est palpitante, jusqu'au bout.

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Roman policier unanimement reconnu par la critique, dont l'intrigue fut admiré d'Agatha Christie, et l'écriture de Jean Cocteau, et pourtant... J'ai lu cette oeuvre il y a une vingtaine d'année durant mes études de lettres et j'avais trouvé ce bouquin long et ennuyeux, à tel point que le finir avait été un vrai parcours du combattant... Ce sentiment étant très rare chez moi, j'ai décidé 20 ans plus tard, de le reprendre! Je me disais "tu es plus mature, plus cultivée ... voyons si, cette fois-ci, tu arrives à apercevoir le génie reconnu de ce fameux Gaston Leroux". Malheureusement, ma conclusion est sans appel. Cette intrigue longue et laborieuse me fatigue et a même réussi à m'endormir un certain nombre de fois... Gaston Leroux est définitivement un auteur qui ne m'accroche pas...
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L'histoire est remarquable c'est vrai. du début à la fin le lecteur se pose des questions...beaucoup de questions...et pourtant..j'ai failli abandonner ce livre. Je lis beaucoup, de tout, de toutes les époques et c'est la première fois que je trouve à ce point que le style a vieilli...Peut-être faut-il s'y habituer...mais encore une fois, l'intrigue est superbe et je lirai la suite...
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Rouletabille et son ami avocat accourent au château du Glandier pour se lancer sur les traces d'un mystérieux assassin qui a réussi le prodige de s'enfuir d'une chambre fermée de toutes parts et sans aucune issue.
Tout accuse Robert Darzac, prétendant de Mlle Stangerson, la malheureuse victime, ne fait rien pour se défendre et apporter la preuve d'une innocence dont Rouletabille est convaincu.
On suit avec intérêt chaque rebondissement de cette belle intrigue, espérant apercevoir le premier les contours de ce mystérieux assassin.
Gaston Leroux parvient à nous tenir en haleine jusqu'au bout de son histoire, magnifiquement ficelée, et on est loin de se douter du dénouement où, finalement, tout s'explique.
Un bon moment qui en appelle d'autres.
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