Le parfum de la dame en noir, déjà évoqué par Rouletabille alors qu'il cherchait à résoudre le fameux mystère de la chambre jaune, en constitue la suite.
Ainsi, alors que M. Et Mme Robert Darzac s'apprêtent à partir en voyage de noces, réapparaît l'infâme Larsan !
Mathilde Stangerson n'a que le temps d'adresser une dépêche à Rouletabille contenant ces mots : au secours !
C'est ainsi que le couple Darzac, le professeur Stangerson, Rouletabille et son fidèle Sainclair se retrouvent dans le huis-clos angoissant du fort d'Hercule, au bord de la méditerranée.
Là, on retrouve les protagonistes de la chambre jaune : le couple Bernier, le père Jacques, et de nouveaux hôtes que sont Mr et Mrs Arthur Rance.
Sainclair, comme précédemment, nous narre cette intrigue angoissante où l'auteur nous apprend à la toute fin la clef de l'énigme.
Au fil de cette aventure, on apprend aussi beaucoup de choses sur ce qui lie Mathilde Stangerson à Joseph Rouletabille.
Moins palpitant que la chambre jaune, ce roman est un plaisir.
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On retrouve dans ce roman les personnages du Mystère de la chambre jaune, dont il est la suite. Toutefois, ce volume peut se lire indépendamment, tant les rappels du précédent y sont en nombre suffisant, sans pour autant en dévoiler la résolution de l'intrigue. Mêmes personnages donc, mêmes manières de faire aussi, à la fois pour le personnage de Rouletabille, mais aussi pour l'auteur. Une intrigue à la fois simple et complexe : alors que Mathilde Stangerson et son cher Darzac ont finalement pu se marier, leur route croise à nouveau celle du terrible Larsan que tous croyaient pourtant mort et qui semble s'ingénier à leur gâcher la vie. Ils font donc étape au cours de leur voyage de noces pour appeler à leur secours leur fidèle Rouletabille. le roman est à nouveau un mystère "en chambre close" puisque le journaliste devra cette fois résoudre l'énigme du "corps de trop", à savoir Larsan, arrivé on ne sait comment dans la chambre des époux Darzac, pourtant fermée de toute part. L'identité des parents de Rouletabille vient aussi lui compliquer la tâche.
C'est à nouveau le brave et impulsif Sainclair qui est le narrateur naïf, double du lecteur dans cette histoire et faire-valoir du jeune et génial Rouletabille, le seul à savoir regarder les choses par le "bon bout de la raison" avant de nous expliquer ensuite brillamment comment nos esprits ont été trompés. L'auteur conserve la recette qui a fait la fortune du premier volume pour ses lecteurs épris du genre.
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Nous retrouvons la majorité des protagonistes de la Chambre Jaune dans le Sud de la France, à Menton. Nous découvrons enfin ce que voulait dire la mystérieuse référence au parfum de la dame en noir que Rouletabille avait glissée à plusieurs reprises dans le tome précédent.
Point de surprise sur la construction du récit. C'est toujours Sainclair qui tient le crachoir et nous raconte comment Mademoiselle Stangerson, devenue Madame Darzac, a appelé Rouletabille à l'aide.
Encore une fois, le jeune reporter va se trouver face à une énigme qui parait insoluble et dont il trouvera la clé au nez et à la barbe de tout le monde. Nous retrouvons ici ce parfum de suranné propre aux romans du début du 20e siècle. C'est une lecture charmante à défaut d'être trépidante qui se termine par un événement qui va me pousser à lire le tome suivant.
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Un classique du policier à énigmes. J'ai découvert à la lecture qu'il s'agissait en fait de la suite du Mystère de la chambre jaune, ce qui n'empêche en rien de suivre l'intrigue. Une intrigue d'ailleurs assez tarabiscotée avec des personnages bien campés, le tout dans une ambiance sombre et servie par un style à l'ancienne. Un bon divertissement, l'aspect un peu daté renforçant à mon sens le charme du roman.
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Une suite qui n'est pas un véritable roman policier : pas de cadavre ou d'assassin à retrouver, mais une femme en détresse à libérer et à sauver. Beaucoup de douceur, voire de poésie autour du personnage de Mathilde, la Dame de la chevalerie courtoise, à la fois inaccessible et menacée, qu'il faut défendre malgré elle et sans espoir.
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