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3,64

sur 162 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Quel ennui!
Ce livre retrace de façon très succincte la vie d'une femme russe vivant en Belgique. Supposée héroïne de guerre, elle aurait blessé un Allemand et aurait choisi de se dénoncer, signant son arrêt de mort pour mettre fin aux représailles des Allemands et éviter l'exécution de 60 otages.
L'utilisation du conditionnel a son importance car, s'il est sûr que Marina Chaffrof a été guillotinée, ses revendications et sa personnalité sont plus floues. L'autrice l'avoue elle-même, une partie de cette histoire est fantasmée et les indices permettant d'attester ses suppositions sont bien minces.

Personnellement, j'ai trouvé la lecture laborieuse, le processus maladroit (l'écrivaine annonce des événements puis explique que c'est peut-être -sans doute?- l'inverse qui a eu lieu) et le style pauvre.
Quelques remarques féministes égrainent le récit qui semble servir de prétexte à l'autrice pour régler ses comptes.

J'aurai apprécié que les photos et les documents auxquels elle fait référence soient présents dans le livre afin de donner un peu plus d'authenticité à cette histoire que j'ai trouvée bâclée.

Je n'ai pas vu l'intérêt de partir du vécu d'une personne existante car tout ce qui est raconté sur elle ou presque est supposé. L'écriture n'est pas claire: soit c'est une enquête documentée, soit un docufiction, soit un roman. Ici, on balance entre les trois ce qui rend l'histoire bancale.
Je n'ai terminé ce livre que parce qu'il m'avait été envoyé dans le cadre de Masse Critique et l'ai refermé avec soulagement.
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Grosse déception à la lecture de ce roman . J'ai beaucoup aimé les romans précédents de Myriam Leroy et je me faisais une joie de lire celui-ci malheureusement la sauce n'a pas pris.
L'auteure avoue ne pas connaitre grand-chose de la Seconde Guerre mondiale ce qui lui fait tenir malheureusemnt des propos inexacts . Ainsi s'étonne- t'-elle que la victime fût décapitée et non fusillée alors que cela s'explique par le fait que sa condamnation à mort a été prononcée en Allemagne et que le code pénal nazi prévoyait la mort par la hache. Ils furent des milliers d'Allemands et d' étrangers à subir cette mort.
Certes Marina Chafroff est une héroïne oubliée mais elle n'est pas la seule et beaucoup d'hommes et de femmes courageux qui subirent le même sort le sont également .
Ceci dit c'est tout le récit qui me met mal à l'aise . Je peux comprendre son combat militant féministe mais j'ai peine à accepter qu'elle prête ses idées à une personne disparue depuis longtemps et dont on ne sait rien ou peu de choses. Dans une biographie il est normal que l'on prête des propos ou des actes plausibles à la personne dont on décrit le parcours mais ici c'est une Marina totalement inventée et qui plus est pas vraiment crédible car présentant trop une mentalité actuelle que nous présente l'auteure .
Finalement ce livre me semble plus une vitrine de Myriam Leroy affichant ses combats que je respecte mais que je n'avais pas nécessairement envie de lire mêlés à la vie de Marina Chafroff .
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Décembre 2020, au détour d'une promenade dans le cimetière d'Ixelles, au milieu de la pelouse d'honneur de la Seconde Guerre Mondiale, Myriam Leroy, l'autrice, découvre « par hasard » la stèle d'une certaine Marina Chafroff, avec la mention « décapitée ». Intriguée, elle investigue sur cette « femme sans tête ». Mêlant faits historiques et fictifs, elle nous emmène dans son enquête.
Qui était cette jeune russe, réfugiée en Belgique, décapitée en 1942 sur ordre d'Hitler, tombée dans l'oubli, comme effacée de l'Histoire ? Une femme pieuse, sacrifiée ? Une simple et discrète ménagère ? Une militante explosive ? Des archives à Internet, il y a surtout des blancs, des trous et des versions différentes.
Pourquoi Marina Chafroff a-t-elle été comme « annulée, expurgée d'un film dont on aurait décidé, au montage, que son rôle, finalement n'apportait rien à l'histoire » ?
Pourquoi l'autrice a-t-elle la sensation que tout la ramène à Marina, à son destin et à son malheur, et que les 2 époques, 1940 et 2020, se superposent « un peu comme ces calques peints » ?

Une oubliée de l'Histoire, réhabilitée ; une femme invisibilisée, placée en pleine lumière ; une réflexion sur la vérité historique ; la place des femmes hier et aujourd'hui : autant de thèmes passionnants abordés dans ce roman qui avaient tout pour me séduire.

Pourtant, je n'ai été ni touchée, ni emportée, ni réceptive à cette histoire.
Est-ce dû au style souvent familier et aux expressions et comparaisons parfois lourdes ? A la façon appuyée qu'a Myriam Leroy de surligner ses idées et de répéter, voire marteler ses messages ? Au sentiment, qu'à la faveur de ce roman, l'autrice en profite pour jeter en vrac ses nombreux combats et agacements ?
Le mélange de situations et pensées tantôt inventées, tantôt authentiques, et surtout trop souvent teintées de la projection des idées de la romancière sur Marina Chafroff, a fini par empêcher toute forme d'émotion et d'intérêt.

Merci à Babelio de m'avoir fait confiance pour cette chronique, dans le cadre de l'opération Masse critique.
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