Arrigo retrouve son ado de petit fils tous les mercredis, depuis qu' il a perdu sa mère (sa fille pour lui) et une partie des vacances scolaires.
Ils ont des conversations sur tous les sujets; les ancêtres, la famille, le code, l' Angleterre, la chirurgie, le deuil etc.
Ce sont des moments de véritable complicité entre un grand-père et son petit-fils.
L' auteur est chirurgien, pas romancier. Il n' en reste pas moins que c' est un petit livre plein d' amour....
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Tout est dans le titre, il s'agit dans ce roman des conversations entre un homme et son petit-fils Angelo. Certes le roman est bien écrit mais je me suis rapidement ennuyée au cours de cette lecture. J'ai trouvé trop improbable qu'un jeune de treize ans s'exprime de cette façon-là, même si les épreuves de la vie peuvent faire acquérir une bonne dose de maturité.
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- Je pense que je vais bientôt décrocher. L'année prochaine, probablement.
-Décrocher ? Mais pourquoi ? Ça te plaît, tu en fais à l'école, des maths, pourquoi voudrais-tu décrocher ? Les algorithmes ont besoin de maths, non ?
- Je n'en fais pas vraiment, tu sais. Si... à la fin du cours, quand les autres rangent leurs affaires dans leurs cartables, je fais les exercices en vitesse.
- Je me demande où tu as trouvé ça, décrocher. Tu dis ça pour m'impressionner ?
- Les gens décrochent.
-Quels gens ? Je ne vois pas qui sont les gens, ni en quoi tu ferais partie d'un groupe qui s'appellerait les gens. Les gens qui décrochent.
- On parle des élèves décrocheurs. On dit que le décrochage n'est pas une fatalité, ou bien que c'est une fatalité dans certaines situation, c'est selon.
L'expérience des autres ne sert pas non plus à grand-chose, je sais. Ta mère, peu de temps avant de disparaître, m'a confié quelque chose pour toi, qui la concernait. Quelque chose qu'elle a voulu faire passer de sa vie à la tienne :
« Je regrette de n'avoir pas pris le risque d'être une artiste. J'aurais voulu peindre et dessiner. J'aurais voulu vivre à la campagne depuis que j'étais enfant. Je n'ai pas su donner d'importance à ce que j'avais envie de faire. »
Maison de la poésie (4 juin 2019) - Texte de Pierrette Fleutiaux, Lu par Pascale Roze, extrait du Dictionnaire des mots parfaits (dirigé par Belinda Cannone et Christian Doumet, éd. Thierry Marchaisse, parution mai 2019).
Le Dictionnaire des mots parfaits :
Pourquoi certains mots nous plaisent-ils tant ? S?adressant à notre sensibilité, à notre mémoire ou à notre intelligence du monde, ils nous semblent? parfaits.
Bien sûr, parfait, aucun mot ne l?est ? ou alors tous le sont. Pourtant, chacun de nous transporte un lexique intime, composé de quelques vocables particulièrement aimés.
Après ceux consacrés aux mots manquants et aux mots en trop, ce troisième dictionnaire iconoclaste invite une cinquantaine d?écrivains à partager leurs mots préférés.
Il vient parachever une grande aventure collective où la littérature d?aujourd?hui nous ouvre ses ateliers secrets.
Auteurs : Nathalie Azoulai, Dominique Barbéris, Marcel Bénabou, Jean-Marie Blas de Roblès, François Bordes, Lucile Bordes, Geneviève Brisac, Belinda Cannone, Béatrice Commengé, Pascal Commère, Seyhmus Dagtekin, Jacques Damade, François Debluë, Frédérique Deghelt, Jean-Michel Delacomptée, Jean-Philippe Domecq, Suzanne Doppelt, Max Dorra, Christian Doumet, Renaud Ego, Pierrette Fleutiaux, Hélène Frappat, Philippe Garnier, Simonetta Greggio, Jacques Jouet, Pierre Jourde, Cécile Ladjali, Marie-Hélène Lafon, Frank Lanot, Bertrand Leclair, Alban Lefranc, Sylvie Lemonnier, Arrigo Lessana, Alain Leygonie, Jean-Pierre Martin, Nicolas Mathieu, Jérôme Meizoz, Gilles Ortlieb, Véronique Ovaldé, Guillaume Poix, Didier Pourquery, Christophe Pradeau, Henri Raynal, Philippe Renonçay, Pascale Roze, Jean-Baptiste de Seynes, François Taillandier, Yoann Thommerel, Laurence Werner David, Julie Wolkenste
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