La dalle des morts

Un petit village, Saint-Léon-de-Standon, dominé par un curé acariâtre, méchant, imbu de son pouvoir qui divisera la belle unité qui régnait chez les villageois. Semer la zizanie pour mieux régner semble être sa motivation. Hargneux, acharné, le curé Verreault par ses attitudes et ses propos méprisants vis à vis de ses ouailles entretiendra les conflits. le principal cheval de bataille est le nouveau cimetière. Celui-ci est sur un terrain que la nappe phréatique inonde dès qu'on y met met la pelle. Hors, pour certains villageois, il est inconcevable d'être enterré dans l'eau. "La dalle des morts" nous raconte cette "bataille" pour les cimetières sur 4 ans de 1939 à 1944. Années de guerre mondiale aussi où les canadiens français ne voulaient pas de la conscription des jeunes hommes. C'est donc une espèce de chronique de ces noires années vécues dans ce petit village du Québec. Basé sur des faits vécus, le sujet est cocasse, intéressant du point de vue de la quotidienneté dans un village agricole mais de mon point de vue un brin longuet et répétitif. La langue et les expressions de l'époque ajoutent quelque fois à la difficulté. Sinon, un récit simple à contenu historique qui nous révèle que Saint-Léon-de-Standon est la seule paroisse du Québec à avoir trois cimetières.

L'auteur, nous fait revivre des évènements qui se sont produits entre 1938 et 1946, dans un petit village juché sur les hauteurs des Appalaches.... Les habitants, sont de nos jours encore marqués par les faits....

A cette époque l'église était puissante, et imposait la conduite des paroissiens. L'auteur fait revivre un curé monstrueux, ignoble, qui fait régner un véritable climat de terreur... et fait trembler ses ouailles.... Mais pas toutes, la rébellion est proche...

L'auteur, nous décrit les croyances, les peurs, de ces gens de la campagne, peu éduqués.....

Et moi, je ne vous raconterais pas mon exaspération en constatant la fourberie de ce prêtre pour assurer le contrôle de ses citoyens...

A lire....