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4,17

sur 982 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Chronique qui va faire tache dans cette frénésie de louanges. Mon âme sensible en a pris un coup. Voici mon ressenti à vif et toujours honnête.

Deux frères et une soeur en proie au désamour parental dans une cité marseillaise où règnent violence, injustice et misère.

Il est des hommes qui se perdront toujours raconte l'histoire d'enfants et futurs adultes perdus à s'être escrimés en vain à vouloir être aimés d'un père qui ne voulait pas d'eux.

Encore un livre qui parle de maltraitance, de colère, de conséquences à une enfance saccagée. J'aurai pu adhérer à ce livre mais -et la liste est longue- je n'ai pas pu.

Car :
- Je n'aime pas le langage ordurier, vulgaire. Dans ce roman, vous ne rencontrerez pas de jolies muses mais des putes. Ainsi sont nommées toutes les filles. Connards, enculés, bougnoules et j'en passe...
- Des passages à la pelle de scènes porno où le vocabulaire bad gamme s'en donne à coeur joie, je vous passe les détails.
- Des jeunes caricaturés dans leur cité où suinte la misère, où résonne le rap américain, où ça parle comme ça pisse, ni plus ni moins. Pauvres mômes, j'aspire à croire que la misère ne rime pas toujours avec ces clichés de rue.

En conclusion, ce roman ne m'a pas du tout séduite. Et encore moins fait rêver. J'aimerais penser qu'il existe encore des écrivains attirés par la lumière plutôt que par cette ombre dantesque. Des livres sur l'enfance massacrée, j'en ai lus quelques uns (La golfe blanche, le château de verre, Ecchymoses,...). La non plus il n'y a nulle ou peu de lumière. Mais il n'y a pas non plus de surenchère dans les clichés ni de langage sali par de trop nombreuses références ici au sexe sale et mauvais. Si j'ai lu le roman jusqu'au bout, il sera très vite relégué aux oubliettes.
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Je commence cette chronique par une remarque sur le titre : il est des hommes qui se perdront toujours.
En choisissant ce roman, j'avais lu à travers ce titre que les hommes, c'était les humains.
Ben non. Une fois la lecture entamée et terminée, il s'avère que les hommes ce sont les hommes, les mecs, les gars avec une queue - si je dois, malgré moi, reprendre les termes de la romancière. Alors, ca change un peu la donne.
Ah oui, encore une parenthèse, à lire ce roman jusqu'au bout, vous enrichirez votre vocabulaire quant à la désignation du pénis. Ah, là j'en ai appris. Mais il est vrai que je ne me gave pas de film porno sur internet. J'ai même pensé faire un quiz sur le sujet. Mais je considère Babélio comme encore un site de littérature.
Donc revenons-en au bouquin. Il démarre fort. Un sujet passionnant. Une cité. Un camp de rom ou autres mal classés, pas loin, l'idée que la frontière existe aussi entre les oubliés de cette société, et des enfants qui subissent et tentent de se sauver, aussi bien socialement, que géographiquement, que spirituellement.
Dans un cadre précis qui est celui de Marseille.
Wouhahhh ai-je pensé, en mettant la main sur le livre sur son étagère et en le fourrant dans mon sac (pour le payer évidemment).
Alors au final... j'ai appris quelques mots d'argots, et beaucoup sur les mots d'argots concernant les zizis (oui je vais le dire ainsi car je pense à Pierre Perret qui avait beaucoup d'humour).
Ensuite, j'ai attendu une analyse littéraire certes, mais quand même, de la cité, du camp jouxtant celle-ci, des habitants... le début du roman m'a fait croire que j'avais bien fait d'acheter ce bouquin. Et puis, à la lecture, au bout de quelques pages, toutes mes espérances ont fondu, disparu, je me suis retrouvée avec un bouquin dont les personnages n'existaient pas, car sans profondeur. La construction était d'un banal tristounet : je m'explique : la langue se veut "moderne "avec des termes argotiques (?), en verlan,en "langage de rappeur" en tout ce qu'on veut, mais l'histoire, les chapitres, se suivent d'une manière toute classique, l'histoire est linéaire.
Et, il y a la volonté d'établir un suspens... alors l'auteur a la bonne idée de clore chaque fin de chapitre par une petite phrase au futur antérieur, pour bien expliquer au lecteur, qu'il serait bien con d'abandonner sa lecture maintenant car... hum hum beware, il y a une suite... et tu ignores laquelle. Sauf que dès les premières pages, tout lecteur un peu accompli, ou un peu attentif, aura bien compris de quoi il s'agit.
Conclusion : une grosse déception, il y avait un sujet, mais tel qu'il a été traité, il ne pouvait pas tenir plus de 15 pages. Une nouvelle peut -être avec un vrai talent d'écrivain.
Etiré en longueur, le sujet a terni, les personnages s'affadissent, le cadre social pâlit, la lecture devient une obligation et oh, qu'est-ce que j'abomine cela.


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Un style vivant, une famille de 3 enfants maltraités par le père. La mère n'intervient quasi jamais sauf pour le dernier, Mohand qui a de nombreux problèmes de santé.
Ils vivent près de Marseille, pas loin d'un camp de gitans où, sans en informer leurs parents, les enfants retrouvent des amis.
Beaucoup de sexe chez ces jeunes, ce qui n'est pas ma tasse de thé et déforce le récit. Finalement c'est glauque et on passe de coucheries en coucheries avec un vocabulaire vraiment très cru.
Pour réussir un roman est-il indispensable de glisser des scènes crues ?
Déçue et prête à abandonner la lecture. Écoeurement ressenti. J'ai été jusqu'au bout sans plus d'intérêt. Non, vraiment un livre à oublier.
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On ne sait trop quoi vous dire du bouquin d'Emmanuelle Bayamack-Tam (Rebecca Lighieri est un pseudo) qui avait plutôt bonne presse sur les réseaux : Il est des hommes qui se perdront toujours.
L'adolescence d'une fratrie où deux frangins et leur soeur tentent de grandir dans une cité des quartiers nord De Marseille (l'auteure est de la cité phocéenne), tout à côté d'un campement de gitans, et qui peinent à devenir adultes.
Papa et Maman sont toxicos et surtout toxiques, plus préoccupés de leur prochain shoot que de remplir le frigo pour les gosses.
Les deux ainés sont beaux comme des anges, métissés de sang kabyle, mais le petit dernier est handicapé et mal formé, de quoi exacerber la violence du père qui a la main un peu trop leste.
Autant dire que tout cela baigne dans un misérabilisme pesant, à peine sauvé par une très belle écriture qui réussit à nous accrocher et qui fait que l'on poursuit notre lecture.
On se dit que toute cette exagération a certainement un sens, un but, qu'une démonstration nous attend au détour d'un chapitre, que la police va faire quelque chose, que la fin va sauver tout cela, que ...
Mais non, à mi-parcours on en rajoute encore avec une belle jeune fille qui se retrouve cérébrolésée dans un fauteuil roulant.
La coupe déborde, l'indigestion guette et malheureusement le dénouement n'apportera guère plus de lumière : on ne conservera donc que l'impression d'une fort belle plume qui semble avoir perdu son temps avec cet album de souvenirs.
Visiblement on est passé à côté.
Pour celles et ceux qui ont aimé Les Misérables.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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je viens de terminer de lire ce livre, je n'ai pas été séduit. Pour moi, le début commence comme une série moderne : c'est aguicheur, cela va vite, on cherche à vous capter avec des ficelles que je trouve un peu grosse. puis on entre dans la peau d'un personnage sans grande consistance, qui est sensé avoir 7 ans, mais qui parle et qui raisonne comme un adulte.
Enfin, le troisième élément qui fait que je n'ai pas aimé, c'est que je trouve que les personnages n'ont aucune profondeur… À la décharge de l'auteur, je signale que j'ai lu (relu) quinze jours plus tôt l'idiot de Dostoievski et que là, la profondeur des personnages était au rendez-vous.
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les hommes ne naissent ni libres ni égaux... Est il possible de sortir de cette impasse...
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